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 Make it bun dem #alex&ty

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Tyler A. Lawson
Tyler A. Lawson

date d'arrivée : 24/07/2013
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multicomptes : gunter & the island
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MessageSujet: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyVen 16 Aoû - 18:06

∞ make it bun dem
Alex & Tyler



Il slalome entre des obstacles imaginaires sur son skate, son casque enfoncé sur ses oreilles. Si une voiture conduite par un type pas très attentif déboule dans son dos, il ne l’entendra pas. Mais mourir en écoutant de la bonne musique, c’est acceptable. Bon, avoir son nom dans la rubrique nécrologique de Caswell n’est pas le rêve de sa vie, certes, lui il veut plutôt quelque chose comme le battage médiatique qui a entouré la mort de Michael Jackson mais on fait avec ce qu’on a.
Cette pensée lui arrache un sourire. Pas parce que c’est drôle en soi, mais parce qu’il se demande si c’est Aël qui sera chargé de s’occuper de son cadavre. Est-ce qu’il chialera en ouvrant le casier et en découvrant son corps déchiqueté par la bagnole sous le drap ? Tyler espère que oui. En même temps, Aêl lui apparaît pas tellement comme le genre de gars qui pourrait chialer pour un autre. Il le trouve mignon mais c’est pas non plus l’homme de sa vie. Ils se sont embrassés et tout ça, mais ça ne fait pas d’eux des âmes sœurs ou ce genre de conneries.
Bonnie crèverait certainement si Ethan venait à se faire défoncer par une voiture, ça c’est sur. C’est beau. Il veut d’une amitié comme ça. Enfin amitié…faut l’dire vite en faisant le poirier. Un jour il arrivera à les convaincre qu’ils sont faits pour faire des bébés !
Mais c’est pas le moment et ça le sera jamais, faut qu’ils ouvrent les yeux tous seuls comme des grands. Mais pour y arriver, faudrait sans doute qu’ils décrochent un peu… Mais ça l’regarde pas. C’est un putain de pays libre.

Tyler exécute une nouvelle figure qui le fait atterrir sur le trottoir, en sécurité. Il pédale encore un peu puis immobilise son engin et le fait sauter d’un bon coup sec du pied. Le jeune homme glisse sa planche sous son bras, fait glisser son casque autour de son cou et réajuste son bonnet. Un petit relevage de pantalon plus tard, il fait glisser son index sur les boutons correspondant aux appartements de l’immeuble et s’arrête quand il trouve celui qu’il cherche. Une pression, une autre, encore une et Ty attend. Ca va agacer Ethan mais rien à foutre. Il aime agacer Ethan tout autant que sa colocataire. Et puis il lui a amené des cadeaux alors il a pas intérêt à monter direct sur ses grands chevaux. Sinon un coup d’boule direct et HOP ! …Bon peut-être pas. Il serait bien fichu de s’auto casser le nez avec ce genre de technique mais qui n’tente rien hein.

Après un petit moment la voix d’Ethan/Alex s’élève dans l’interphone. Ce type a dû écrire un bouquin sur l’art de recevoir…
« Yo ! C’est Ty, j’me les pèle dehors, ouvre-moi ! »
Il s’apprête à pousser la porte, mais le bourdonnement caractéristique ne s’élève pas. Est-ce que cet enfoiré ne l’a pas entendu ou bien est-ce qu’il joue avec ses pieds ? Encore que Tyler l’imagine surtout en train de bloquer devant l’interrupteur à se demander si c’était prévu qu’il passe ou pas.      
« Bonnie m’a dit que j’pouvais attendre qu’elle termine son service chez toi. Elle a dit que tu serais d’accord. »
Ton appartement tes règles. Il sait comment caresser dans le sens du poil.
« J’ai ramené des jeux, des films et d’la bière pour patienter. »

Autant dire : sésame ouvre-toi ! Bourdonnement, sourire et Tyler pénètre dans le hall. Il se hâte vers l’étage où vivent les deux tourtereaux et défait une des bretelles de son sac à dos pour pouvoir le présenter à Alex quand il lui ouvrira la porte. Lorsqu’il apparaît sur le bon pallier, le grand brun bourru a déjà ouvert et Tyler s’approche en affichant son sourire le plus charmant. Son skate manque de se casser la gueule mais il le rattrape tant bien que mal en se saisissant des bières en même temps.
« Pour sa seigneurie » minaude le brun en tendant le précieux à son hôte.   



Dernière édition par Tyler A. Lawson le Jeu 29 Aoû - 13:02, édité 1 fois
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Alexander E. Gray
Alexander E. Gray

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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptySam 17 Aoû - 13:05

« Mais fou moi la paix Mouflette ! »

Ce chat était aussi chiant que sa maitresse. Il me tournait entre les pieds, miaulant toute sa vie comme s’il allait mourir d’ici peu. Quoi qu’est-ce que t’as bordel ! T’as petite moman chérie te manque ? ouais bah j’y suis pour rien, faut bien qu’elle bosse hein. Sinon tu pourras plus manger de croquette mon vieux et si j’ai bien compris, elle compte te faire prendre trente kilos, juste histoire d’avoir un gros chat plein de poil à câliner. Dire qu’elle m’a toujours dis qu’elle détestait les poils… La menteuse. Jogging et vieux tee-shirt, pas rasé, c’est jour de congé alors j’vais pas m’emmerder.

« Maouuuuw
- Mais tu peux pas la fermer bordel de merde. T’es relou putain ! »

Il va vraiment finir en moufle celui-là. En plus, il commence sérieusement à cailler dehors. J’aime pas l’hiver, Tu te fais chier, t’as rien à faire et en plus, ça te blase. Je me traine jusqu’à la cuisine pour me servir mon café dégueulasse. Et là, mon regard se déporte vers la gamelle vide de Mouflette… Ah ouais. Bon, j’comprends mieux pourquoi tu gueule comme un veau maintenant. Mais j’t’aime pas donc j’vais te laisser crever de faim jusqu’à ce qu’elle rentre. C'est-à-dire dans un peu plus de deux heures. Me regarde pas avec tes yeux tout mignons de somalien affamé. J’ai pas de cœur moi, les bestioles comme toi je les dépèce comme des lapins pour en faire de chaussette ou un truc qui tien chaud. Viens pas griffer mon jogging !

Bon okay.

Je lui verse des croquettes dans sa gamelle, parce que si je ne l’fais pas, Bonnie va encore gueuler et j’ai pas envie de subir ses décibels de crécelle. Tasse de café en main, je vais m’allonger sur le canapé, la télé débitant toutes ces conneries que je n’écoute pas. Je regarde très peu les informations. J’suis pas un grand sensible mais ce genre de chose on tendance à me foutre en rogne, rapidement. De voir une catastrophe annoncée, des centaines de mort, des familles qui s’retrouvent à la rue pour ensuite entendre que Mr le Politicien de mes deux est partie en vacances à Hawaï mais qu’il faut relever l’économie en travaillant plus. Ce monde est une putain de blague. Donc, je zappe et je laisse sur le canal d’une chaine débile, avec des sketchs débiles. C’était moins blasant et en plus j’entendre l’autre ronronner jusqu’à l’autre bout de la pièce tellement il est content de manger ses croquettes. C’est beau la vie d’un chat. Tu te fais papouiller le bide H-24, tu bouffes, tu dors. Et c’est reparti pour les papouilles, tu fais le con de temps en temps et on te dit rien. Bref, la belle vie. Si j’avais été un chat, j’aurais été un vrai connard qui cracherait sur ses maitres et leur grifferais leur vêtement de soie.
Et à me dire ce genre d’ânerie. Je me laisse doucement bercé par la voix niaiseuse de la télé sans me rendre compte que mouflette était venu se rouler en boule sur mon ventre pour dormir… Et il fut éjecter violemment par un sursaute. Sonnerie d’immeuble. Putain. Faites chier bordel, on peut pas rester tranquille chez soi ?! Je regarde ma montre. Ca ne pouvait pas être Bonnie, elle ne finissait que dans une heure et demi et je n’attendais personne. Pas en étant associable comme j’le suis. Baby peut-être ? Non, j’lui avais dis de prévenir avant de passer, j’aime pas trop quand les personnes s’invitent comme ça. Parce que j’aime la tranquillité et être peinard dans mon appart’. D’ailleurs, faudrait que j’dise deux mots à Bonnie concernant Ael. A croire qu’elle lui a donné les clés de l’appart’ pour que Monsieur l’emmerdeur vienne s’incruster aussi souvent.

« C’est qui. »

Bonjour, bienvenu dans la maison du Seigneur.

« Yo ! C’est Ty, j’me les pèle dehors, ouvre-moi ! »

Fucking blague. Qu’est-ce qu’il venait foutre ici la princesse ? Bonnie n’était pas là et j’le connaissais à peine. Il était trop imposant ce type. Fallait reconnaitre qu’il était sympa mais c’était un vrai moulin à parole. Pour un peu je l’aurais prit pour une diva Hollywoodienne à se la jouer à la starlette. Il parlait, parlait et parlait. Gesticulait. Et il parlait. Je me souviens de ca petite tête hallucinée là, je l’avais vu deux-trois fois et j’ai rapidement compris pourquoi Bonnie s’entendait bien avec. Deux princesses ensemble aussi pipelette l’une que l’autre, ça ne pouvait que bien s’entendre. Mais en attendant, je ne lui réponds pas. Je laisse le vide de trois étages entre nous. J’ai pas envie de le voir débarqué, j’ai pas envie de lui ouvrir, j’ai pas envie de l’entendre parler toute l’après midi.

« Bonnie m’a dit que j’pouvais attendre qu’elle termine son service chez toi. Elle a dit que tu serais d’accord. J’ai ramené des jeux, des films et d’la bière pour patienter. »

Bon si t’insiste… Fallait pas m’en dire plus : Bière, film et jeux. Ca me suffisait pour qu’il remonte dans mon estime en flèche, même si je prévoyais déjà de gueuler sur Bonnie de pas m’avoir prévenu de la venu de son nouveau pote. Je me suis demandé s’ils couchaient ensemble mais quand tu regarde ce mec et que tu l’entends parler, j’me suis dis qu’il préférait que MOI j’le baise plutôt qu’une bonasse à nichon.
J’lui ouvre et l’attends dans l’encadrement de la porte sans un mot. Je l’entends monter avec ses sabots. Pas très délicats pour une princesse de monter avec si peu de raffinement. Il me ferait presque rire avec sa maladresse de petit chiot abandonné. Il me présente son sac. Ouais c’est bon, tu peux passer. Je regarde son skate un sourire aux lèvres

« Quand t’auras l’occasion, tu auras qu’à initier Bonnie au skate, un peu de sport ne lui feras pas de mal. »

Je sors les bières, les jeux et les films. Et quand je détailles le tout, j’me dis que lui et moi on pourrait peut-être bien s’entendre finalement. Avec du scotch sur sa bouche et ça serait parfait. Ca pourrait presque devenir mon meilleur pote. Je ricane pour moi-même. Alexander avoir de vrais potes. Oui, ça arrive. Rarement, mais ça arrive. Disons que je n’attache pas trop d’importance à la présence humaine, j’arrive à m’en sortir sans. Côtoyer deux trois connaissance par-ci par-là c’est amplement suffisant pour moi.

Nous avons sur le stand : Far cry 3 et Resident Evil 5. Ouais, il avait du gout, y a pas à chier. Question film, quand je vois la gueule de Brad Pitt et de Norton sur la pochette, inutile de dire que ce p’tit con venait de devenir définitivement mon meilleur ami à usage unique. Non, allez, j’vais bine l’aimer sur long terme. Il venait de marquer de sacré point la princesse.

Je lui jette une bière et présente Far Cry 3 et FC.

« T’as d’la chance parce qu’avec ça, peut-être que la prochaine fois, j’te laisserais moins de temps dehors. »

Ou pas.

« Bon, tu préfère quoi. Film ou jeux. On le temps avant qu’elle arrive, elle est jamais ponctuelle et trainasse toujours à droite à gauche. »

Je m’ouvre une bière et en bois une gorgée. Ouais, ça s’annonçait bien.

« Ca va, t’as de bon goût pour une princesse ! »
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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptySam 17 Aoû - 13:58

∞ make it bun dem
Alex & Tyler



« Quand t’auras l’occasion, tu auras qu’à initier Bonnie au skate, un peu de sport ne lui feras pas de mal. »
« J’aime mieux me tuer avec un cure dent que faire ça. Si elle se casse un ongle, j’ai pas fini de l’entendre se plaindre » réplique Tyler en grimaçant, comme si c’était là la plus absurde des énormités qu’il lui avait été donné d’entendre de toute sa courte vie. « J’ai pas les épaules pour assumer ce genre de trucs tu sais. »
Tyler termine son petit laïus réprobateur en se laissant tomber sur le sofa plus ou moins confortable et plein de poils de chat, après avoir confié son sac à dos à Ethan qui se charge de le dépouiller. Il a apporté tout ça pour lui alors ce n’est pas un souci et il le laisse faire.

C’est Bonnie qui lui a confié comment acheter l’affection du grand brun un peu bourru qui lui sert de meilleur pote, et le garçon est plus que ravi que la tâche soit aussi plaisante ! Regarder des films et séries, jouer à des jeux vidéos, c’est un peu toute sa vie donc c’est génial. Il allie l’utile à l’agréable et en viendrait même parfois à préférer geeker avec Alexander plutôt que de potiner avec sa rouquine… Mais il sait qu’elle se vexerait terriblement en le réalisant, alors dès qu’elle passe le pas de la porte, Ty prend son partie quoi qu’il advienne et se dévoue à sa peu humble personne corps et âme. Ce qu’il ferait pas pour la garder heureuse… et éviter qu’elle leur explose les tympans. Alex a plus ou moins capté le manège. Du moins Tyler l’espère-t-il… Vue la carrure et le caractère du colocataire de Bonnie, y a pas à chier, il préfère largement s’en faire un allié plutôt qu’un ennemi !

Il commence à se déshabiller pour être plus à l’aise, éparpillant ses affaires un peu partout tout en observant l’autre du coin de l’œil. Alex s’attarde sur la pochette du film Fight Club et finit par prendre la parole. Bingo. Ne passez pas par la carte prison, touchez le pactole, ramassez dix cartes chances et baser le caissier ! Un large sourire s’étale sur le visage naturellement halé de Tyler.  

Après avoir enfin fait taire son Ipod qui jusque là, diffusait un morceau de Skrillex, le plus jeune des deux hommes se rapproche de la table où ont été étalés les jeux et films, arborant une expression méditative. Il porte son index à ses lèvres qu’il tord en laissant échapper une litanie songeuse. Il adore qu’on lui demande son avis. C’est un de ces petits plaisirs simples qu’il savoure depuis le départ de son paternel. Avant, c’était ce connard qui décidait de tout pour lui et sa mère mais maintenant que c’est lui l’homme de la maison et que son avis importe, Tyler n’en peut plus de bonheur.

« J’veux jouer ! » décide-t-il finalement, attrapant Far Cry 3. « J’ai jamais pu tester le mode coop comme ma mère est pas super à l’aise avec une mannette… T’as déjà joué ? T’façon ça viendra vite. J’peux t’le laisser aussi si tu veu, l’histoire est top et le méchant est trop badass ! C’est un pirate des temps modernes complètement timbré. Ils avaient fait une bête de promo pour ce jeu avec des petits films de lui ! J’te montrerai » abrège-t-il en saisissant le boitier pour se rapprocher de la console et s’occuper de l’insérer.

Pendant  ce temps, Alex se charge de pianoter sur les touches de la télécommande pour connecter l’écran et une fois cela fait, Tyler retourne se laisser tomber sur le canapé. Il prend ses distances avec Alex, plus parce que c’est certainement ce que préfère son hôte que parce que le contacte le dérange lui-même. L’autre avale quelques gorgées de sa bière pendant que le jeu charge et un silence s’installe, nullement pesant. Yler, pour sa part, évite de toucher à sa boisson, pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas vraiment droit. Il a déjà fait son dextro de quatre heures avant de venir et avalé quelques biscuits pour tenir le coup, qu’il a accompagné d’une dose d’insuline. Bonnie a certainement prévenu Ethan de son souci de santé, mais il n’a pas du penser à ça. Tyler n’attend de personne qu’ils y pensent de toute manière, c’est son problème.

« Ca va si j’mange chez vous ce soir ? Ptêtre que Bonnie pourrait nous ramener un truc en sortant d’son taff. C’est moi qu’invite. ‘fin j’la rembourserai quoi » propose-t-il avant de redonner son attention à l’écran titre et de sélectionner le mode de jeu qui l’intéresse.
Le con de chat de Bonnie choisit ce moment pour sauter sur l’accoudoir, juste à côté de sa gueule. Salut le monstre… Casse-toi, merci.  Tyler essaye de l’occulter mais l’animal a l’air bien décidé à lui dire bonjour et donc le faire chier. Après un soupir discret, le jeune homme se décale un peu sur le sofa et tente de se concentrer sur la cinématique de lancement présentant les quatre personnages jouables.
« Moi j’veux prendre le ruscov » prévient-t-il Alex.
  


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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptySam 17 Aoû - 22:27

Tu m’étonnes que t’as pas les épaules pour assumer quoi que ce soit, frêle comme tu es ! Il était aussi fin que Bonnie. Ce genre de type, tu lui donnais une commotion cérébrale avec une pichenette dans le nez. Il se ramène avec sa moue dubitative, réfléchissant à ce qu’il veut faire. Autant j’suis peut-être un bloc de glace quand on m’aborde, autant j’perds pas mon temps dans des politesses : Comment tu t’appelle, tu fais quoi dans la vie, t’as quelle âge etc… et toutes les conneries qui suivent. Ca m’emmerde et en plus j’m’en branle. Il est là, il a ramené un bon film et de bon jeux, il avait l’air sympa, ça m’suffisait.

« J’veux jouer ! J’ai jamais pu tester le mode coop comme ma mère est pas super à l’aise avec une mannette… T’as déjà joué ? T’façon ça viendra vite. J’peux t’le laisser aussi si tu veux, l’histoire est top et le méchant est trop badass ! C’est un pirate des temps modernes complètement timbré. Ils avaient fait une bête de promo pour ce jeu avec des petits films de lui ! J’te montrerai »

Ca y est, il commence à trop parler. Mais j’le laisse faire parce qu’il a l’air d’un p’tit garçon tout content de partager son hobbies avec un autre. Il avait pas de pote ou quoi ? Et en même temps je l'imagine avec sa pauvre maman, une manette dans les mains... C’était bien à moi de dire ça franchement. Oui bon, sauf que moi j’m’en fou au fond. Bref, quoi qu’il en soit, je le laisse s’exciter tout seul, insérant le jeu dans la console. Aussi hyperactif que sa copine. Je bois une autre gorgé avant de venir m’installer à côté de lui :

« J’ai jamais joué mais tu vas me montrer ça. »

On va essayer d’être un peu sympa. J’aurais très bien pu le foutre à la porte un coup de pied au cul. Bonnie m’emmerde à prendre ses aises sans mon accord. Il en a toujours été ainsi, mais c’était à certains moments plus relou que d’autre. Remarque j’préfère voir la gueule de Tyler sur le pas de la porte que celle de l’autre guignol. J’allume la télé et la positionne sur le canal adéquat. J’attends tranquillement, toujours en buvant ma bière, que le tout se charge. En silence. Pas pesant, juste un silence normal, celui qui attend de s’en prendre plein la vue par des décors de batard et un scénario à crever. C’est Bonnie qui m’avait fait cadeau de la console et j’dois bien avoué que durant une rare fois de ma vie, j’ai été comme un vrai gamin devant un cadeau de noël. Elle avait eu son chat alors elle jugeait que j’méritais un truc cool aussi. J’aimais bien les jeux vidéos, disons que c’était une autre forme de drogue. Se perdre dans un scénario complètement barré pour expulsé la frustration de la journée, c’est plutôt apaisant. Disons que c’est un autre monde dans lequel j’aime me perdre, comme Princesse Ty surement vu comment il est accroché à la manette.

Je pose ma bière et attrape ce qu’il faut pour me rouler un joint. Je le charge, encore un peu trop mais j’m’en fou. Je l’allume, en inspire une bouffée et relève la tête vers le plafond. Sans le vouloir, ce p’tit con venait d’égailler ma journée avec un rien ! Nouvelle preuve que j’suis pas le genre a avoir besoin de tout pour être un temps soit peu bien. Je le dépose sur le cendrier et le désigne d’un mouvement de tête :

« Si jamais t’en veux, tu t’sers. Idem si t’as faim, t’as qu’à aller fouiller dans l’placard. »

J’suis pas du genre à recevoir comme les princes hein, tu m’en excuseras.

« Ca va si j’mange chez vous ce soir ? Ptêtre que Bonnie pourrait nous ramener un truc en sortant d’son taff. C’est moi qu’invite. ‘fin j’la rembourserai quoi »

Je bloque. En même temps, est-ce que tu m’vois dire non ? Ouais, justement, j’suis le genre à te dire « Non j’ai pas envie. ». Mais ça serait vache de ma part. J’ai aucune raison d’être sympa avec ce type… Théoriquement si, il a ramené Fight club et il a de bon goût de gamer. Puis bon, il est pas méchant non plus. Relou, mais sympa.

« Okay, mais si elle ramène j’te préviens ça va être de la bouffe chinoise. J’vais la prévenir. »

Je chope le portable et lui envoie un texto bref mais où je glisse un « Eh tu me fais chier à les inviter sans rien m’demander. Conasse. ». Fallait qu’elle le sache. D’ailleurs, par esprit de vengeance … je me souviens bien d’une vidéo que j’ai prise à son sujet. La montrant avec son gros porc de chat – qui devait dormir pas très loin d’ailleurs parce que j’l’entendais plus foutre son gros bordel - , entrain de le papouiller à souhait. Si j’la montre à Ty’ j’me demande s’il serait du genre à s’foutre de la gueule de Bonnie. Non, j’vais pas faire ça. Ca serait déloyal. J’suis pas crédible mais j’m’en fou.

«Moi j’veux prendre le ruscov »

Je regarde les personnages qui s’offrent à nous. Je ricane :

« tu l’prends pour te sentir plus virile princesse ? »

Oui j’l’appelle comme ça parce que Bonnie passe son temps à me parler de lui sous cette forme. Désolée garçon, j’me calque à ses sales habitudes à elle ! Et va pas te vexer, j’suis taquin faudra t’y faire à ce franc parlé. De toute façon, si t’es pas content, j’te fou dehors avec un coup de pied au cul.
Du coin de l’œil j’le regarde s’approcher doucement. Euh… wtf ? Commence pas avec tes airs et allures de gay pride là hein ! Moi j’ai pas la boite à caca et encore moins pour un mec ! Mais c’est quand je vois Ea qui s’approche de Tyler, que je comprends. Et à en juger par ses regards furtifs entre la télé et le matou, j’suis entrain de me dire qu’il a l’air d’être un grand amoureux des animaux celui-là…

« Bon, j’vais prendre l’irlandais alors. En tout cas, ils ont mit le paquet au niveau des graphismes les cons ! »

Fallait avouer que le jeu était visuellement jouissif. Les détails étaient là, les paysages étaient foutrement bien fait, on aurait presque pu s’y croire. Je le laisse sélectionner les modes et tout ce qui va avec pour qu’enfin le jeu débute, tout en tirant deux latte sur le joint qui se consumait tranquillement. L’ambiance était tout simplement cool et naturel. J’suis assez surprit d’ailleurs, parce que la personnalité de Tyler n’est pas celle avec qui je m’entends le mieux de manière général. A croire qu’il réservait quelque surprise. Mais c’est sans compter ses rapprochements, mine de rien et Ea qui commence à s’éprendre de Tyler, voulant lui monter sur les genoux et y chercher des papouilles. Je ricane encore, ce mec me fait marrer :

« Me dis pas que tu as peur de la boule de poil ? Tu perds toute crédibilité à vouloir jouer le ruscov ! »
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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyDim 18 Aoû - 9:09

∞ make it bun dem
Alex & Tyler



 Ethan a l’air satisfait par son choix de jeu vidéo et, Tyler n’est évidemment pas prêt à y mettre sa main au feu, mais il a l’impression qu’il n’est au moins pas mécontent qu’il soit dans les parages. Est-ce que c’est parce qu’il apprécie sa compagnie ? Pas certain… Peut-être juste qu’il commençait à s’ennuyer et qu’il tombe pile poil bien. C’est plus plausible mais le résultat reste le même : il lui fait des sourires, consomme la bière qu’il a apporté en l’accompagnant d’un bon gros joint et le complimente de temps en temps.
En plus, il l’appelle Princesse. Ca paraît anodin, ça peut même paraître moqueur, mais peu importe. Les gars en appellent pas d’autres de cette manière, parce que ça sonne clairement gay et pourtant, le colocataire de Bonnie le fait tout naturellement et sans en rougir. C’est sans doute un peu stupide, mais ça fait sentir son cadet intégré. Il a l’habitude que les mecs le traitent de pédé, de putain d’enfoiré d’pédé de merde quand ils sont en forme, de tapette, de monstre, mais c’est rare qu’il entende le mot princesse sortir de leur bouche.
Le pire, c’est qu’il n’est pas tout à fait homosexuel puisqu’il aime tout autant la compagnie des femmes que celle des hommes. Il se trouve juste qu’il y a plus d’hommes en mal d’amour et refoulés dans le coin et ça fait grimper son quota en flèche. Mais ce fameux quota, il est le seul à le connaître puisque le docker rencontre toutes ces âmes en peine bien à l’abri des regards.

En fait, ce petit moment de partage pourrait être en tout point parfait (et sans ambigüité bien sûr) s’il n’y avait pas le foutu chat de Bonnie pour venir le harceler. Tyler ne sait pas trop ce qu’il lui veut, il n’a jamais parlé le chat. Les animaux c’est sale. Bon ok, ils ont des avantages tout de même, genre ils peuvent aider les aveugles et faire des trucs de fou par moments, mais la plupart du temps, c’est juste des grosses boules de poils dégueus qui vous bavent dessus, attendent de vous des trucs que vous pouvez même pas comprendre et se reniflent le cul. Y en a qui disent qu’ils sont moins cons que la plupart des êtres humains, plus tolérants et tout le tintouin. Pour Tyler, c’est juste une autre forme de connerie. Et puis c’est faux, ils sont pervers et ils profitent largement du fait que vous les détestiez !
Tyler tente de se soustraire aux coups de tête insistants de l’animal qui ronronne come un couillon. Il se déporte vers Ethan sans vraiment y penser, alors que la boule de pue soi-disant aaadorable, gagne du terrain. Elle le déloge cette saloperie !
« Me dis pas que tu as peur de la boule de poil ? Tu perds toute crédibilité à vouloir jouer le ruscov ! »
Le jeune homme jette un regard accusateur à son hôte, affichant une moue boudeuse.
« Mais arrête, j’aime pas » se justifie-t-il d’une voix plaintive qui vient effectivement le décrédibiliser. « C’est pas qu’j’ai peur, j’veux juste pas l’toucher. C’est plein de puces et de maladies ces trucs-là et puis ça pisse partout. J’veux pas qu’il me touche, ok ? Il peut m’filer genre la tuberculose ou la rage ou j’sais pas quoi, c’est dangereux, j’ai pas envie. Tu veux pas…tu veux pas l’pousser s’te plait ? »
L’air penaud, il joue la carte de la princesse pour le coup. Il a une fierté, faut pas croire, mais Ty aime bine qu’on ait des gestes de ce genre à son égard. Des gestes foutument chevaleresques. Mais Ethan a l’air de préférer le voir galérer et ne veut pas se fatiguer. Il lui fait comprendre qu’il peut se démerder et le presse à démarrer la partie, qu’ils puissent enfin jouer maintenant leurs personnages et leur classe sélectionnée. Dans un soupir contrit, Tyler essaie donc d’oublier la présence du gêneur qui vient de s’étaler de tout son long sur la place qu’il a été forcé de lui concéder.

Il ne faut pas deux minutes (le temps que Tyler passe à expliquer les commandes à son camarade de jeu) à l’animal pour revenir à la charge et venir s’intéresser à ses mains qui s’agitent sur la manette de jeu. Du coup, le jeune homme n’arrive pas à se concentrer et son perso doit être réanimé par Ethan/Alex (un jour faudra qu’il demande pourquoi il doit l’appeler Alexander alors que Bonnie l’appelle sans arrêt Ethan devant lui) plusieurs fois pour qu’ils puissent poursuivre.
« Mais putain ! J’le tue ce truc ! » s’agace finalement Tyler en se déplaçant une fois encore…pour atterrir pratiquement sur les genoux de l’homme qui partage son sofa avec lui.
Evidemment, cette prise de contact soudaine lui plait pas tellement. Tyler lève les yeux vers lui, arborant sa bouille la plus adorable, mais ça ne prend pas. Le regard d’Ethan est très clair : soit tu bouge tout seul dans moins de trois secondes, soit c’est moi qui te bouge et ce sera encore moins plaisant que d’se faire approcher par un chat.
« C’est lui là, il fait rien que m’embêter » soupir Tyler en capitulant.
Mais au lieu de se décaler dans l’autre sens, il prend des mesures plus drastiques et se lève. De toute manière, quand il joue, l’indien est incapable de rester en place et en serait venu à se mettre debout quoi qu’il arrive à un moment ou un autre.

A présent qu’il dispose de son espace vital nécessaire, il reprend convenablement le contrôle de son personnage (plus viril que lui d’après les dires de l’autre imbécile n’y connaissant rien) et commence enfin à assurer.
« Vas-y prends la bombe, j’vais  t’couvrir. C’est affiché sur ta map. C’est l’point jaune là. »
Sauf que normalement, c’est les filles qui se font couvrir ou il ne sait quoi de ce genre, du coup, Ethan n’est pas satisfait et fait des histoires. C’est qui la fillette là bordel ?
« Mais tu sais pas encore bien viser, on va perdre mille ans. Toute façon tu peux la lâcher si jamais j’me fais déborder. Tu m’donneras un coup d’mains à c’moment. C’est rond j’crois pour lâcher. T’façon ça sera marqué sur l’écran. Ouais, c’est ça, vas-y. Bon attends, j’sais pas par où ils… Ah là ! …Mais avance pas trop, j’suis occupé à droite ! » tique Tyler en voyant Ethan s’avancer droit sur leurs ennemis avec son paquet. Paquet qu’il lâche rapidement pour se servir de son arme à feu. Evidemment… « Mais j’pouvais m’en occuper ! Bon alors attends, j’prends la bombe moi. Y en a deux à faire alors on a pas finit. Ils arrivent à l’infini j’crois, jusqu’à ce qu’on fasse sauter le pont. Tu m’couvres. »

Après quelques rebondissements, ils parviennent à atteindre le check point et avance dans la première campagne de coopération. Avec deux stratégies apparemment différentes…
« Mais putain ! Fonce pas dans l’tas comme un blaireau ! Celui-là s’il te touche avec sa machette t’es mort ! Tu vois pas qu’il a une machette ? Ils le disent en plus ! Ils disent : attention, celui-là a un grand couteau ! Tu peux pas t’le faire au corps à corps, il te défonce ! ...PUTAIN ! Mais d’où il sort ce connard ! Tu vois putain ! Tu m’as déconcentré maintenant on doit TOUT recommencer ! …Bon cette fois tu fonces pas, tu fais gaffe. Attends, y a des munitions là, prends-les avant. Occupe-toi d’réparer l’train quand la barre a trop baissé ok ? …Yeah, headshot ! Mange-toi ça pirate de mes couilles ! ... Ah ! Fais gaffe y a le type blindé. Reste à distance. Envoie-lui une grenade… R2. R2 j’te dis ! Mais putain pas là j’suis à côté ! Bah viens m’réanimer maintenant. …Mais réanime-moi ! Si la jauge se vide on a game over ! »

Il leur faut encore une bonne dizaine de minutes pour terminer le premier volet des aventures de leurs personnages. Ils en ont sué et Tyler a perdu au moins dix kilos à force de sautiller sur place et de s’agiter presque autant que son avatar en action. Avant de passer au second chapitre, Tyler s’autorise à tirer quelques lattes sur le joint surchargé d’Ethan qui termine pour sa part sa première bière. Tyler lui laisse celle qu’il était censé se boire et va plutôt se chercher un soda light. Il n’est pas fan mais il a soif à force de pester contre son partenaire et les ennemis.

« On reste en difficile hein ? Tu veux quoi ? Encore saboteur ou chasseur ou autre chose ? Bon, c’est parti… Vas-y tu t’occupes des bombes cette fois. Putain mais ils sont combien ? Fais chier ! Viens m’réanimer… Mais putain lâche ta bombe ! Tu vas pas réussir à traverser une putain d’horde d’ennemis à c’te vite… Mais voilà !  Merci ! On doit tout s’retaper maintenant ! Bon tu gères la bombe et moi j’tire ! T’façon tu vises comme une meuf… »  

Quelques cris, trépignement et tirs en pleine tête plus tard, ils parviennent à atteindre la suite du niveau et se retrouvent dans une caverne qui n’annonce rien de bon… Et c’est un euphémisme.
« MAIS BORDEL ! C’est des MUTANTS ! Et pourquoi ils mettent pas un check point entre les deux hein ? Bande de CONNARDS ! Bon attends, j’me fais le premier gars en discret, tu te charges du second et puis j’monte et toi tu passes par la crevasse là. Fais gaffe y a le type à la machette hein. Et hésite pas à changer d’arme ! On s’en fout après que y ait un silencieux ou non, on est repérés t’façon. »

Mais malgré toute la bonne volonté dont il essaye de faire preuve, rien à faire, ils n’arrivent pas à avancer. Ethan essaye de le calmer en l’insultant en retour, tout en lui proposant son joint de temps à autre…  
« MAIS NON ! MAIS IL SORT D’OU CET ENCULE D’FILS DE PUTE DE SA GRAND-MERE ! Et putain tu pouvais pas m'aider toi ? Non, Monsieur préfère foncer dans l’putain d’TAS ! Si t’avais attendu deux foutues secondes ! Juste DEUX FOUTUES SECONDES ! Puis fuck on devrait pas TOUT se r'taper ! Ils le disent en plus bordel de merde ! Ils disent : SNIPERS ! T’es sourd en plus d’être moche c’est ça ? C’est les coups qu’t’as reçu dans la gueule qui t’ont rendu NAZE ? »

Il sait qu’il va trop loin mais Tyler est incapable de retenir les mots qui sortent de sa bouche tandis qu’il s’est tourné vers Ethan qu’il fusille de ses yeux sombres. Il va se faire péter la gueule lui aussi. Dans deux petites secondes… Tout ça parce que ce CONNARD sait pas viser !
  



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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyDim 18 Aoû - 19:27

« C’est pas qu’j’ai peur, j’veux juste pas l’toucher. C’est plein de puces et de maladies ces trucs-là et puis ça pisse partout. J’veux pas qu’il me touche, ok ? Il peut m’filer genre la tuberculose ou la rage ou j’sais pas quoi, c’est dangereux, j’ai pas envie. Tu veux pas…tu veux pas l’pousser s’te plait ? »

J’ai comme une envie de lui rire à la gueule. Et je le fais, mais ouvertement. Une vraie princesse, avec les mêmes manières. Excusez moi duchesse, de ne pas vous offrir le palace à trois étoiles. Et ce qu’il de plus drôle encore, c’est qu’Ea se prend d’affection pour lui. Il aime visiblement bien venir se frotter contre lui et ça dure. Ouais il m’a demandé de l’enlever et je l’ai pas fais. Pourquoi ? Parce que le spectacle était trop beau et que j’étais complètement insensible à sa moue de p’tite fille en danger. En plus de ça, je m’en foutais. Le chat faisait ce qu’il voulait et malgré moi, je commençais à m’habituer à sa présence même s’il foutait d’innombrable poil partout où il passait.
Et quand je le vois bondir, à la limite de me mettre sur mes genoux, un regard suffit pour le calmer. Il avait trois putains de secondes pour dégager son cul loin de moi, avant que ma main ne vienne s’étaler sur sa p’tite gueule. Le contact, je déteste ça. La seule personne que je laissais faire c’était Bonnie. Pas même les conquêtes que je m’enfilais à droite à gauche. Je n’étais pas du genre câlin, ni tendresse amoureuse. Non, rien de tout ça… Alors de la part d’un mec qui avait des penchants pour la sodomie. Non merci. Pas que j’ai quelque chose contre les gays, au fond j’m’en branle, tant qu’on me laissait tranquille, ça m’allait très bien. Je le laisse geindre comme un enfant, sans même en tenir compte. Et le montre roux en fait de même en s’installant là où Tyler était assit quelques secondes plutôt, ce dernier ayant décidé qu’il serait bien mieux debout. Soit, fais comme tu veux même si t’as l’air con.

Et c’est là que le carnage commence.

Je n’ai.
Jamais.
Joué.
Avec.
Un.
Connard pareil…

Je sais même pas pourquoi j’ai accepté de jouer avec lui. Peut-être parce qu’il avait ramené ce qu’il fallait et qu’il avait de bon gout. Mais c’est un putain de gueulard emmerdeur. Il est pire qu’un enfoiré de gamin, accro à sa console et qui veut avoir le contrôle surtout. J’vous explique même pas ses indications merdiques qu’il me donne. Un coup j’prends la bombe. Un coup je shoot. Il m’donne mal au crâne et ce qui aurait dû être un plaisir devient une vraie séance de torture avec sa voix de tapette qui m’éclate les tympans. Mais par un foutu miracle, je garde du mieux que je peux mon calme. Lui proposant de tirer sur le joint. Et moi buvant ma bière d’un côté pour tenter de me calmer et de pas lui éclater sa gueule contre l’écran. Non parce que là, en faite, il commence à me les gonfler sévère.

« Mais putain ! Fonce pas dans l’tas comme un blaireau ! Celui-là s’il te touche avec sa machette t’es mort ! Tu vois pas qu’il a une machette ? Ils le disent en plus ! Ils disent : attention, celui-là a un grand couteau ! Tu peux pas t’le faire au corps à corps, il te défonce ! PUTAIN ! Mais d’où il sort ce connard ! Tu vois putain ! Tu m’as déconcentré maintenant on doit TOUT recommencer ! … Bon cette fois tu fonces pas, tu fais gaffe. Attends, y a des munitions là, prends-les avant. Occupe-toi d’réparer l’train quand la barre a trop baissé ok ? …Yeah, headshot ! Mange-toi ça pirate de mes couilles ! Ah ! Fais gaffe y a le type blindé. Reste à distance. Envoie-lui une grenade… R2. R2 j’te dis ! Mais putain pas là j’suis à côté ! Bah viens m’réanimer maintenant. …Mais réanime-moi ! Si le jauge se termine on a game over ! »

Je m’agrippe à la manette. Ce connard va me donner un uclère.

« Mais putain tu joue ta vie à ce jeu ou quoi! Ferme un peu ta grande gueule, si t’arrêtais déjà de gesticuler dans tous les sens en hurlant comme une gonzesse, peut-être que j’pourrais un peu plus me concentrer! »

Merde. Putain d’emmerdeur. Pourquoi j’lui ai ouvert la porte. Et il ne s’arrête pas pour autant. Et plus je l’entends gueuler, plus la pression monte et moins j’arrive à me concentrer. Même Ea s’est tiré tellement il devient insupportable. J’en viens même à me demander si je vais pas finir par peter ma manette… J’ai chaud, je tremble et ce con me donne envie de me prendre un shoot en pleine narine tant il me porte sur les nerfs. Je crois que si Bonnie nous voyait là maintenant, elle nous ferait interner.

« MAIS NON ! MAIS IL SORT D’OU CET ENCULE D’FILS DE PUTE DE SA GRAND-MERE ! Et putain tu pouvoir pas m’AIDER toi ? Non, Monsieur préfère foncer dans l’putain d’TAS ! Si t’avais attendu deux foutues secondes ! Juste DEUX FOUTUES SECONDES ! ON devrait pas TOUT se retaper ! Ils le disent en plus bordel de merde ! Ils disent : SNIPERS ! T’es sourd en plus d’être moche c’est ça ? C’est les coups qu’t’as reçu dans la gueule qui t’ont rendu NAZE ? »

Big Bang. Explosion au creux du ventre, explosion du myocarde.

Avant même qu’il n’ait vu venir quoi que ce soit, je l’attrape par le col et lui colle une gifle monumentale pour le faire redescendre sur terre aussi vite qu'il en est partie.

« J’te préviens tafiole de merde, que si tu me reparle encore UNE fois comme ça de toute ta pauvre et misérable vie, j’t’éventre comme ton putain de ruscov et je refais les grottes de Lascaux avec ton sang et tes tripes, j’me suis bien fait comprendre ?"

Voix froide, sèche et dangereuse. Voilà. On se sent mieux putain.

« Et estime toi heureux de n'avoir reçu qu'une gifle. C'est bon, t'es de retour parmi nous? »

Bordel de merde. Les mains tremblantes de rage, je le regarde faire la gueule. Ouais tu peux et j’m’en branle parce que putain, tu m’as énervé avec tes conneries. D’ailleurs, j’éteins la console pour mettre Fight club à la place, tout en buvant la bière de Ty’. J’sais pas pourquoi il y a pas touché et j’m’en fou. J’crois que Bonnie m’avait parlé de son diabète, c’était sûrement pour ça. Peu importe. Je continue de tirer sur le joint et en bon prince que je suis, je lui propose de tirer dessus. Quoi ? Oui maintenant que j’lui ai latté sa p’tite gueule, j’me sens mieux. Et bizarrement, je l’entends moins. Ce qui était vachement plus agréable. Je laisse s’écouler quelques secondes où Tyler contient son sang avec un coton pêché dans la salle de bain. Il se démerde, c’est un grand garçon. J’crois qu’il est vexé et ça aussi j’m’en fou. Si il est pas content, il peut toujours dévaler les escaliers avec son skate et foutre le camp.

« Allez, assis toi et détends toi un peu les nerfs. Et rappelle-moi de plus jamais jouer avec toi Princesse, sinon j’crois que j’te refais entièrement le portrait la prochaine fois. »

J’ai jamais vu un surexcité comme lui. Même Bonnie ne lui arrivait pas à la cheville.

« Tu m’as fais pensé à ce gamin qui éclate son pc à cause de son jeu WOW qui déconne… Faut t’faire soigner hein »
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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyDim 18 Aoû - 22:41

∞ make it bun dem
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 Ca le calme directement. En même temps, qui ne serait pas calmé par une gifle soudain, donnée avec assez de force pour provoquer un saignement de nez ? Tyler reste les bras ballant, ses mains crispées sur la manette de la console qu’il tient toujours, les yeux écarquillés par la stupéfaction. La colère viendra plus tard, pour le moment il est juste totalement sous le choc et ne comprend pas tellement ce qui vient de se passer. Ok, il a peut-être été un peu grossier et a provoqué son camarade de jeu, mais est-ce que c’était vraiment une raison pour faire ça ? Ils viennent de perdre au moins douze fois d’affilé, forcément qu’il est sur les nerfs… Puis visiblement, être sur les nerfs, c’est quelque chose qu’Ethan connaît bien vue sa manière de réagir à l’instant ! Il aurait dû essayer de comprendre. Et puis y avait pas mort d’homme, pas besoin de le cogner comme ça ! …Enfin si, leurs personnages étaient morts mais… vraisemblablement, ça l’affectait bien plus que son co-équipier. Tyler n’entend même pas vraiment les menaces proférées par ce dernier. La gifle a de toute manière été un message assez clair et sonnant.  

Les sourcils de Tyler se fronce finalement de réprobation et, l’espace d’une seconde, il s’imagine balancer un bon coup de manette dans le visage de cet enfoiré. En fait, la seule chose qui l’empêche de le faire, c’est le liquide chaud qu’il sent tout à coup perler sur son menton. Plutôt que d’utiliser ses mains comme armes, il en porte une un peu tremblante à son visage et lorsqu’il observe ses doigts fins, ils sont évidemment maculés de son propre sang.
Le garçon jette un regard accusateur à son vis-à-vis et, sans plus de commentaire, il balance la manette en direction du canapé (et du chat, bien fait) et se dirige vers la salle d’eau en se pinçant le nez. Il se place au-dessus du lavabo en céramique dans lequel quelques gouttes viennent éclater pendant qu’il fouille d’une main dans les placards, à al recherche d’un morceau de coton ou d’une compresse qui pourra faire tampon. Il finit par trouver son bonheur et arrache un morceau qu’il roule entre ses doigts poisseux avant de faire couler un peu d’eau. Il se rince tant bien que mal le nez, mouche la narine malmenée par Ethan puis enfonce le coton dans sa narine. Il continue de compresser le vaisseau à l’aide de son pouce et rince sommairement son visage de son autre main, avant de nettoyer sommairement l’évier. Ce connard mériterait qu’il dégueulasse tout, mais pas Bonnie. Le temps qu’il ait joué les soubrettes, il doit changer de coton, le premier étant trop imbibé de sang pour être efficace. Cela fait, il observe son visage dans la glace. Aucune trace. C’est déjà ça. Cependant, ça ne l’empêchera pas d’en vouloir à cet enfoiré de fils de pute !

Trois minutes après être entré dans la pièce, il en ressort en éteignant l’interrupteur et se rapproche du canapé. Il s’immobilise et fixe Ethan avec colère, attendant des excuse ou au moins un regard qui trahirait un semblant d’intérêt. Il va compter jusqu’à cinq. Si a cinq cet enfoiré ne s’est pas manifesté, il va prendre son sac, y fourrer ses affaires et se tirer. Et si ce connard pense qu’il va lui laisser son DVD…
Ethan lui propose son joint. Sans un mot, sans vraiment le regarder, mais c’est quand même une petite attention. Il n’attend pas d’excuse de sa part, il n’en obtiendra jamais. Il n’a même pas la bêtise de songer que cette offre de tirer une latte est un genre de gage de paix. Il lui tend juste son joint parce que c’est ce que les gens font. Il est là, il a droit au joint, point. Tyler l’attrape, constate qu’il y a encore un peu de sang sur son doigt et décide de s’en foutre. Le joint entre ses lèvres, il se réinstalle sur le canapé, le plus loin possible du colocataire de Bonnie. Le chat s’est tiré, certainement dérangé par leur remue-ménage, et l’indien ne compte certainement pas s’en plaindre.

Il aspire à nouveau, continuant d’accorder plus d’attention au type à ses côtés qu’au film qu’il a mis en route. Il cherche à trouver un truc bien cinglant à dire, mais comme d’habitude dans ce genre de situation, son cerveau est vide. Rien de pertinent ne vient alors il se contente de se taire et de faire passer tout son agacement, sa frustration et ses accusations silencieuses dans son regard. Pour le coup, c’est Ethan qui ne s’arrête plus de parler. Est-ce que c’est parce que le silence commence à le mettre mal à l’aise ? Bien fait si c’est l’cas.

Il faut encore cinq bonnes minutes pour que Tyler se décide à rouvrir la bouche pour faire autre chose que souffler la fumée du joint qui circule entre eux.
« Si tu m’traites encore une fois de tafiole j’te casse la gueule. »
Il n’a pas beaucoup d’espoir de faire mouche mais il a tout de même une fierté et n’a jamais laissé personne l’insulter de cette manière et s’en tirer à bon compte. Tyler se fout de ce que pourra bien lui répondre Ethan, il a dit ce qu’il avait à dire et c’est tout. Il ne l’a même pas regardé pour le faire, son regard est à présent obstinément tourné en direction de l’écran où apparaît Edward Norton.

La tension se dissipe peu à peu et Tyler finit par s’installer plus confortablement sur le sofa. Assis en tailleur, il pianote de temps à autres sur son portable, murmurant quelques unes de ses répliques préférées du film sans se soucier que ça dérange ou non l’autre spectateur. Il est bien décidé à plus lui parler. Il ne fait plus qu’attendre Bonnie en profitant du film qu’il a ramené, et espère qu’elle se ramène assez vite. D’une part parce qu’il n’a pas tellement envie de rester seul avec l’autre fou et ensuite parce que le temps file et qu’il faut qu’il ait commencé à manger dans une petite heure et demie au plus tard.
  




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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyMar 20 Aoû - 18:57

Et voilà qu’il fait la gueule comme un gamin. Parce qu’en plus d’être une princesse, ouais, c’était un vrai gosse. Monsieur décide de se taire, de m’ignorer et de ne pas répondre à ce que je lui dis. Oooh la Diva est vexée ? Tu m’en vois faussement désolé ! Putain, tu m’étonnes que tu t’entendes bien avec l’autre chieuse. Toujours à faire la gueule pour rien. Deux foutus gonzesses dans l’âme à faire ses chieuses et à bouder pour d’la merde. Bon.. Faut avouer que Tyler avait plus raison de bouder. J’venais de lui foutre une tarte dans la gueule. Mais fallait le voir aussi, ce casse couille à gesticuler partout et à hurler comme une truie ! Et en plus, il était d’une insolence à vous défriser une centenaire. Après, si t’as plus envie d’parler mon grand, c’est le cadet de mes soucis. Si j’suis désolée ? Oui et non, cette gifle il l’avait foutrement mérité le bougre. J’aurais peut-être dû cogner moins fort… ouais, j’m’en fou en faite.

« Si tu m’traites encore une fois de tafiole j’te casse la gueule. »

Je souris jusqu’aux oreilles. Ouais j’ai peut-être été AUSSI trop loin avec les mots. Et vu ses airs de folle, il avait du s’en manger des tapette et des pédé, sans compter le mot tafiole. Et je ne réponds pas, tout simplement parce que j’me marre à l’écouter marmonner les répliques du film par cœur. Fight Club était pour moi une putain de réussite, un scénario et des dialogues réfléchis. Pas comme ce genre de merde avec des répliques inutile pour combler le silence et avec des acteurs qui jouaient aussi bien qu’un gamin de deux ans. Quoi que le gosse, aurait été limite plus naturel. Et c’était sans compter Helena… Autant dire qu’a elle aussi, j’aimerais lui briser les reins. Bref, je me perd dans les rouages du film et des répliques que je connais moi-même par cœur. C’est con, on a des points communs toi et moi, Princesse. Et c’est d’ailleurs pour ça je récite les répliques à voix haute, avec lui. Un geste pour être plus sympa. Voyez ça comme vous voulez, j’m’en fou.
Je lui passe le joint de temps à autre et me rappelle que je n’ai toujours pas eu de réponse de Bonnie. Elle devait sûrement finir son service. Pas que j’commençais à crever la dalle mais quand même. Je regarde Tyler du coin de l’œil qui s’était doucement mit plus à l’aise. Bon, il était sympa comme gamin mais peut-être un peu trop … exubérant à mon goût. Lui et moi, c’était le jour et la nuit. Et Bonnie voulait que l’on se fasse un Road trip avec ? Putain, ça allait être une réelle épreuve. Sauf si je prépare un tube de super glue pour lui coller les lèvres ! C’était pas une idée à prendre à la légère !

« Avant que tu ne me casse la gueule, faudrait déjà que tu arrive à me toucher, Princesse. »

Je ricane. Je provoque. Ouais, j’suis curieux de voir ce qu’il a dans le bide le petit. Vu sa carrure, probablement rien. Mais ça m’faisait marrer qu’il se la joue à la dur comme ça. Au final, il pouvait vraiment se montrer amusant… Toujours avec le sourire, j’en rajoute une couche :

« D’ailleurs, j’te paris que là maintenant, t’es même pas capable de bouger ton cul de Diva pour m’en coller une. »

Je me prenais au jeu. Il n’y avait rien de vilain la dedans, j’m’amusais juste un peu, histoire de redoré un peu l’ambiance de plomb. On va dire que c’était ma petite façon de lui montrer que je l’appréciais, un peu. Vraiment un peu, parce qu’il a de bon film et de bon jeu. Et parce qu’il est sympa. A l’image de Bonnie aussi, chiant et imposant. Je sais pas comment on allait le maintenir calme lorsque nous irons faire ce fameux Road Trip. D’ailleurs, j’sais pas si j’devais lui en parler, Bonnie m’a rien dit à ce sujet j’crois. Enfin, j’m’en souviens plus à vrai dire, j’étais trop occuper à regarde ses nibards que de l’écouter. OH je déconne ! Même si ça aurait pu être vrai !

« J’arrêterais de dire que t’es une tafiole quand t’auras eu les couilles de venir venger la gifle que tu t’es prise. »  

Pourquoi ? J’sais pas, j’avais envie. Ca me bouillonnait dans le ventre pour tout dire. Cette envie de le provoquer mais pour une raison inexpliqué. J’avais besoin d’le faire chier… Comme avec elle. Rassure-toi, c’est plutôt bon signe p’tit con, ça veut dire que j’commencerais presque a bien t’aimer. Quoi qu’il en soit, j’étais sur le qui-vive. Est-ce que déjà, il savait ce battre le mouflet ? J’en suis pas certain, j’le vois tellement mal brandir ses p’tits poings fragile pour casser la gueule à quelqu’un. Il se ferait briser en deux en un rien de temps ! J’me met à sa place, ça doit pas être drôle tous les jours. Il devait pas tellement se balader le cul tranquille dans une ville comme Caswell. Personnellement, j’craignais pas trop ces connards, même si j’me suis déjà fais taper sur la gueule par deux trois merdeux. Mais j’étais certainement plus tranquille que Miss Ty’.

"C'est presque certain que tu sais pas cogner..taffiole."
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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyMar 20 Aoû - 23:03

∞ make it bun dem
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 Il aurait dû parier de l’argent là-dessus. Tyler aurait du deviner qu’Ethan allait se fiche ouvertement de sa tronche pour sa menace et le provoquer deux fois plus. Et après on vient dire que c’est lui l’immature…
L’autre y va bien entendu de ses petits surnoms moqueurs et le terme princesse n’a plus rien de sympathique à ses oreilles tout à coup. Mais au-delà de la colère et de la frustration (parce que le jeune homme n’est pas bête et il sait qu’il ne tiendra pas plus d’une minute en combat singulier face à son hôte), il se sent surtout blessé. Depuis le temps, il s’est fait aux remarques désobligeantes, aux insultes, aux crachats, aux regards dégoutés et à voir les autres changer de trottoir comme s’il souffrait d’une maladie affreusement contagieuse. S’il ne sait pas franchement se battre, il a reçu pas mal de coups depuis l’enfance, à commencer par ceux de son géniteur. Ce qui lui fait le plus mal sur le coup, c’est qu’il pensait presque réussir à sympathiser avec Ethan.
C’est pas vraiment qu’il est triste de perdre un éventuel si bon ami. Ce type n’a l’air de vouloir être l’ami de personne d’autre que sa rouquine avec qui il passe son temps à se disputer de ce que Ty en a vu. Le souci, c’est que c’est le pote de Bonnie justement et que Bonnie est sa pote à lui. Sa pote qui a promis juré de l’emmener en Californie quand elle y retournerait avec le gros lourdaud qui est justement en train de le traiter de taffiole…
Bon, non, ok, le souci c’est pas seulement que sans l’appuie de ce type il n’ira probablement pas en Californie. Le souci c’est qu’il n’a pas vraiment de mecs capables à l’accepter comme il est dans son entourage et que le jeune homme espérait sincèrement que ça collerait avec lui. Il a tout fait pour. Il s’est renseigné sur ses goûts en matière de jeux et de films pour tomber juste, lui a apporté des bières et puis il a tout gâché comme un crétin à cause de cette sale manie qu’il a d’être mauvais perdant et d’une rare impatience. N’empêche que son attitude n’est pas à la hauteur de la punition. Il n’a pas mérité de se faire taper dessus, insulter et provoquer de cette manière.

Tyler fait porter un regard noir en direction d’Alexander. Il sait qu’il n’a aucune chance mais il ne peut pas rester de marbre. Sa fierté est piquée au vif. L’indien n’est pas un méchant garçon, même s’il a son petit caractère et une langue de vipère par moment. Mais quand on le cherche comme le fait son interlocuteur en ce moment, il est contraint de se montrer et de se laisser trouver.  
« T’es qu’un sale connard ! »

Et sans vraiment réfléchir à ce qu’il fait, il se jette en avant pour asséner un coup à Ethan. Tout ce à quoi il peut penser, c’est qu’il ne faut pas qu’il rentre son pouce dans sa paume. C’est un coup à le casser a-t-il entendu quelque part.  Mais ce n’est pas un conseil suffisant pour parvenir à faire mouche et l’autre l’évite sans aucune difficulté. Faut dire qu’il n’était pas franchement en position de combat, vautré dans le canapé comme il l’était initialement. Du coup, il se redresse une fois sa tentative de cogner avortée. Comme il s’y attendait également : ça fait beaucoup sourire son vis-à-vis.
« Arrête de t’marrer ! » proteste Tyler de son ton le plus menaçant, pointant un index menaçant en direction de son ainé.
Et cet enfoiré lui assène une tape sur la main. Rien de bien méchant. C’est surtout son égo qui prend. Du coup, les mâchoires crispées et les poings serrés à s’en blanchir les jointures, il s’élance à nouveau pour lui faire ravaler son air abominablement satisfait… et échoue encore lamentablement. Il suffit à Ethan de se reculer d’un bond souple et, avant que Tyler ait pu réagir, il le bouscule en arrière, sans même avoir besoin d’y mettre trop de force. Le tout en continuant d’avoir l’air au comble du ravissement. Alors c’est ça l’idée qu’il se fait d’une bonne soirée entre potes ? Humilier son invité et faire couler son sang pour se distraire ?  
Tyler en chialerait bien de frustration. Mais il ne fera pas se plaisir à cet enfoiré. De toute manière, tout ça c’est la faute du joint qu’Ethan lui passe depuis tout à l’heure et qui a engourdi son esprit et embrouillé son corps ! Ou l’inverse…

Plutôt que de se mettre à pleurer comme une taffiole, il essaye de se servir de sa rage pour parvenir à atteindre son adversaire beaucoup trop détendu à son goût. Mais alors qu’il en est à son troisième essai, sans grandes difficultés, Ethan intercepte son poing pour le lui faire remonter dans le dos avant que Ty ait pu comprendre ce qui se passait. Il ressent une vive douleur qui lui arrache un cri de surprise et puis l’autre le lâche aussi subitement qu’il l’a fait pirouetter sur lui-même. L’instant suivant, C’est aux fesses qu’il ressent un choc, là où Ethan lui a asséné un bon coup de pied en bonne et due forme. Il voit le canapé se rapprocher rapidement de lui et n’arrive pas à éviter la chute.

Son nez bute sans beaucoup de force sur le sofa, mais c’est assez pour raviver son saignement. Tyler porte la main qui était dans son dos un instant plus tôt jusqu’à son visage dans le but d’essayer de maitriser l’hémorragie. Il se redresse tant bien que mal et refait face à Ethan sur des jambes peu assurées. La faute de ce putain d’joint qui lui ait monté à la tête. Tout était certainement calculé depuis l’début.
« T’es qu’un sale connard, Ethan » répète-t-il, utilisant volontairement son prénom, puisqu’il paraît qu’il n’aime se faire appeler de cette manière que de Bonnie.  
Le goût métallique du sang a déjà commencé à remplir sa bouche et, il a beau se boucher le nez, un peu de sang parvient tout de même à s’échapper de sa narine. Ca va tout dégueulasser… C’est là que lui vient l’idée.
« Pt’être que j’sais pas cogner, mais j’suis sûr que Bonnie connaît d’autre manières très efficace de t’atteindre. Quand elle va voir c’que t’as fais, tu peux être sur qu’elle va être furax… Surtout quand elle retrouvera plein d’sang sur son beau canapé… »
Et hop, il retire sa main et essuie ses doigts poisseux de sang sur l’accoudoir.
« Pt’être qu’elle va aussi en r’trouver sur la télé » menace Tyler en ricanant sans vraiment savoir pourquoi, contournant la table basse pour se rapprocher du dit téléviseur en évitant Ethan, passant sa main sous son nez qui continue de pisser rouge pour faire le plein de munition. « J’crois qu’l’idée plait à mon homonyme » ajoute-t-il en faisant mine d’approcher sa main du visage de Brad Pitt.  
  




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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyJeu 22 Aoû - 20:32

« T’es qu’un sale connard ! »

Oh oui, insulte moi princesse, j’adore ça. Et comme je l’avais prévue, il a foncé la gueule droit dans le mur. T’étais vraiment pas si différent de Bonnie. Aussi impulsif – et c’est moi qui dit ça…-. Vous ne marchez pas, vous courrez ! Et a mon plus grand bonheur. Parce que de voir ton p’tit corps tout maigre gesticuler pour essayer de m’atteindre me fait incroyablement rire. Mes notions de combat de rue, je les avais bien ancrés dans mes réflexes. Je ne perdais jamais une occasion de me confronter à des tarés comme moi pour un peu de fric. Ca nous payait nos consos et mon loyer. En plus de ça, ça m’plaisait. Moins à Bonnie, parce qu’elle trouvait ça complètement con de se battre par plaisir. Nous n’étions pour elle que des hommes écervelés, rengraissant au statut d’homme de Cro-Magnon… Mais pour moi, nous n’étions que des animaux avides de purger cette soif de sang et de douleur, de la déverser sur un autre et sur les coups que l’ont reçois. Parce que putain, des droites j’en ai pris et pas des moindres. Ca aussi, ça la faisait gueuler. Mais tant pis.

Revenons au moustique.

« Arrête de t’marrer !
- Pas quand j’vois ce piètre spectacle ! »

Je lui tape sur la main. Provocation pure et simple. Et ça ne fait que raviver cette haine qu’il au fond des yeux. Et moi j’esquive, sans aucune difficulté. Sans surprise, il n’avait aucune notion dans le corps à corps… Enfin, pas dans le même corps à corps en tout cas. Et crois moi Moustique, à voir ta gueule t’es complètement défoncé. Bon c’est pas une excuse à ta médiocrité, mais vu tes pas bourrés, j’juge que c’est pas mal en cause ! Peu importe en faite, quoi qu’il en soit, t’es nul. Mais j’t’aime bien quand même. C’est triste de te voir ainsi t’acharner dans le vide, sans même pouvoir m’effleurer ne serait-ce qu’un cheveu. Tu t’rends compte, j’ai presque mal au cœur pour toi.

Haha. Non j’m’en fou en faite. J’suis un gros menteur en plus. Si j’t’ai provoqué c’est pas pour rien du con… Tu veux encore essayer ! C’est bien, retente ta chance.. Troisième essai. Je bloque son poing que je viens remonter dans son dos sans aucune difficulté. J’trouve même pas ça amusant, même si ma gueule de satisfait te fais ruminer encore plus. J’suis surtout satisfait de réussir à te faire chier avec la même aisance que Bonnie. Je le lâche, tout sur lui-même, coup de pied au cul et le tour était joué. Too easy… Je le regarde s’écrouler sur le sofa, tête la première. Pour le voir ENCORE pisser le sang. Mais putain, ce mec était fait en papier mâché ou quoi ! Une pichenette et il serait capable d’en avoir un bleu. Ouais, fallait vraiment t’endurcir mon pauvre garçon. Il a du s’en prendre des branler et de sacrés en plus.

« T’es qu’un sale connard, Ethan »

Je tique. Ethan. Mon sourire s’affaisse immédiatement et une colère froide et sourdre monte. Me chatouille l’extrémité de chaque membre. D’où il sort mon putain d’prénom ce connard. Bonnie, forcément. Pas capable de fermer sa gueule. Ouais, ça m’pose un gros problème et c’est entrain de méchamment me monter directement à la gueule et dans les poings. Je déteste que l’on m’appelle comme ça. Qu’ils le comprennent ou non, j’en avais strictement rien à foutre, mais ce prénom ne leur appartenait pas. Et encore moins à toi, Princesse Tyler. C’est imposant, là au creux du thorax et l’envie de te coller une vraie droite dans ta gueule, me démange. J’le laisse parler, me provoquer avec le sang qu’il étale partout sur le canapé. C’est ça p’tit con, fais le malin, fais monter la lave au creux du volcan.

« Pt’être qu’elle va aussi en r’trouver sur la télé »

Il étale ses doigts sur la gueule de Brad. Sur l’écran. Comme des marques indiennes que l’on se fait sur les joues quand on était gosse. La colère qui m’anime menace de lui exploser en pleine face de la p’tite tapette qu’il est. Jamais je n’avais permis à qui que ce soit de m’appeler par ce prénom et encore moins d’me prendre pour un con. Espèce de gamin. Et avant qu’il n’en rajoute et que ma colère devienne ingérable, il se retrouve avec force contre le mur, mes deux mains empoignant son col. Le souffle court, le regard noir. C’était pour toi un rien, mais ca signifiait trop de chose pour moi. Tu n’as aucun droit de faire intrusion dans ma putain de vie privée.
Visage impassible mais regard appuyé, il pouvait presque y lire des signaux de mort…

« Ecoute moi bien garçon, rappelle moi encore UNE fois par ce prénom et je t’explose. »

Déjà, première chose. Et t’as d’la chance, j’me contiens de pas t’écraser la gueule contre la télé et y étaler ton sang une bonne fois pour toute.

« Et concernant Bonnie, elle est du genre hystérique et hyper relou, donc ton p’tit manège tu peux t’le carrer où j’pense parce que quand elle va s’avoir que t’as méchamment balancé ta manette sur son magnifique petit chaton… j’pense que ton flux vitale, elle va elle-même te l'étaler sur ta gueule. »

Ouais j’suis encore plus un connard, je sais. Mais si tu veux jouer au plus con, y a pas de problème j’te fais largement concurrence. Je le lâche, sans porter de coup et sans autre excès de violence à son encontre. On va éviter, il a déjà bien assez dégueulassé comme ça, l’enfoiré. Je tourne les talons direction la cuisine, je chope un seau que je remplis d’eau chaude, une éponge, un nettoyant et j’lui claque tout ça devant ses pieds. Ouais mon grand, t’as du boulot qui t’attends.

« Maintenant, tu nettoie tes conneries. Et peut-être que j’pourrais prendre la peine de t’apprendre deux trois trucs pour éviter que tu t’fasses casser la gueule à tout bout d’champ. »

En bon prince que je suis, je te propose mes services. Du jamais vu. Ce type avait vraiment le don de me faire passer dans des états d’humeurs diverses. Un coup j’l’aimais bien puis dans la seconde d’après j’avais envie de lui tarter sa face de moustique. Pour ensuite bien l’aimer de nouveau…
J’allume sagement une clope en regardant Ea boiter. Non, ça ca n’allait vraiment pas plaire à la chieuse. Peut-être que si j’le jette d’une fenêtre pour le remplacer par un autre elle n’y verra que du feu…

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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyVen 23 Aoû - 9:34

∞ make it bun dem
Alex & Tyler



Violence, violence, violence. Il ne sait répondre que de cette manière là ou quoi ? Ce type a un sérieux souci, qui remonte probablement à sa plus ou moins tendre enfance. Ca ne l’étonne pas vraiment. Faut avoir eu un souci assez majeur pour pas vouloir qu’on vous appelle par votre prénom et pour tourner comme il a tourné. Bonnie aussi a dû en voir des vertes et des pas mûres. Il sait ce qu’ils se font. Ils n’en ont jamais parlé mais il le sait. Cela dit, Tyler ne va pas se plaindre de la réaction disproportionnée à son sens de son interlocuteur puisqu’au même titre qu’ETHAN il y a un instant, il a cherché à le provoquer et a simplement su où appuyer pour faire mouche. Merci Bonnie ! Comme quoi y a franchement pas besoin d’être une montagne de muscles ou même de savoir comment s’en servir pour voir gicler du sang à gauche à droite. C’est usant et salissant alors que sa méthode à lui est propre. Enfin façon de parler, bien entendu, puisqu’utiliser les points faibles des gens n’est pas franchement glorieux. Hey on se bat avec les armes dont on dispose, pas vrai ?

Inconsciemment, le garçon a du retenir les leçons de son paternel qui savait comment torturer et terroriser sa mère sans avoir à porter la main sur son visage typé. Bon, évidemment, ce connard n’avait pas conscience de ce qu’il faisait ou du pouvoir qu’il avait sur elle et même sur Ty, il était ivre les trois quarts du temps et était loin d’avoir inventé la putain d’eau tiède. Mais Tyler avait vu. Tout vu. Peut-être même un peu trop vu. Et aujourd’hui et depuis toujours, il préfère se servir de sa tête pour atteindre les autres. C’est cette perspicacité qui lui a très rapidement fait prendre conscience que jamais il ne ferait le poids physiquement face à un adversaire, déjà parce qu’il tient à sa silhouette filiforme et puis parce qu’avec son diabète, c’est bien trop compliqué de se mettre à la gonflette.  Donc pour compenser le fait de peser 62Kg tout mouillé pour un bon mètre quatre-vingt-trois, il lui faut faire preuve d’un peu de perversion. Ca tombe bien, il a fait de la luxure son gagne pain…

Et tandis qu’ETHAN le menace et le maintien avec toute sa force de connard contre le mur, Tyler n’arrive pas à penser à autre chose qu’au fait qu’il l’a bien baisé. Il comptait pas utiliser cette carte/arme aussi rapidement – en fait il espérait ne jamais avoir à s’en servir et devenir le meilleur copain forever and ever du coloc de Bonnie – mais maintenant qu’il l’a fait et qu’il voit les effets : il savoure. Il a pris le dessus en quelques secondes, même si d’un point de vue extérieur, ce n’est sans doute pas évident… Qui que ce soit qui franchirait le pas de la porte à cette seconde se dirait probablement : ce gamin là est foutu… Mais Tyler sait mieux ce qui est en train de se passer. Parce qu’il utilise sa putain d’tête embrumée par la consommation de cannabis. C’est celui qui parvient à vous faire perdre votre sang froid qui mène la danse. C’est lui qui tire vos connasses de ficelles. C’est LUI le plus grand fils de pute ! Hourray !

« J’suis défoncé » ricane simplement Tyler quand le grand homme de Cro-Magnon le relâche. Au fait, Cro-Magnon, c’est juste le nom de l’abri où ont été retrouvés des ossements, c’est pas le vrai terme pour décrire les Homo sapiens, ok ? Il l’a lu quelque part et c’est important d’en parler. Bref.
Homme de Cro-Magnon diriger pas vers coin cuisine pour raison inconnue.

Tyler en profite pour remettre un peu d’ordre dans ses fringues et essuyer son nez suintant de sang sur le revers de sa main. Le saignement s’est tari plus ou moins tout seul et a été moins impressionnant que le premier. Il commence cependant à compresser sa narine pour plus de sûreté avec son pouce. Et il se marre. Discrètement. Le docker n’est pas complètement fou, juste un peu stone.

Il ravale cependant son air réjoui en voyant l’autre déposer un seau à ses pieds, avec du détergeant et une éponge. Les sourcils aussi noirs que ses cheveux se froncent et lorsqu’il relève les yeux pour croiser le regard d’E….Alexander lolilol, ils sont haussés dans une expression interrogatrice. Ce dernier le renseigne bien vite sur ce qu’il veut qu’il fasse de tout ce bordel. Il ajoute qu’en échange, il l’entrainera blablabla, détail sans importance.
« Mais… » est tout ce qu’il peut lâcher dans un premier temps, ses yeux chocolat passant du seau plein de flotte à son hôte bourru qui s’allume une clope. « T’es sérieux ? Tu veux qu’j’en fasse quoi de tout ça ? »
L’autre lui jette un regard à la « t’es con ou bien tu l’fais exprès ? » et puis zyeute un coup du côté du canapé. Tyler éclate d’un rire franc.
« Oh la vache ! Laisse-moi d’viner : c’est Bonnie qui se charge de nettoyer dans l’coin ? »

De nouveau parfaitement détendu, le plus jeune va se laisser tomber sur le sofa qu’il a souillé, croisant ses longues jambes fines devant lui en s’adossant contre le dossier. Se laissant fondre sur lui serait certainement un terme plus exact.  
« Alors déjà, proportionnellement à la tâche, un simple verre d’eau aurait suffit, sauf si tu comptes transformer l’appart en piscine ou bien noyer le chat. Les deux me vont mais… bref ! Ensuite, faut jamais nettoyer du sang avec de l’eau chaude sinon ça cuit la tâche. Troisième point : tu vas flinguer le tissu si tu utilises ce genre de produit nettoyant. C’est pas fait pour ça, tu vois ? Et puis perso, j’me risquerai pas à aller foutre de l’eau sur ton écran de télé mais après c’est toi qui voit… »  minaude Tyler, au comble du ravissement. « Pt’être que j’sais pas m’battre et que tu pourrais effectivement m’apprendre deux ou trois trucs, mais j’crois bien que moi aussi j’pourrais l’faire… »
Le chat a l’air de l’approuver puisqu’il miaule un petit coup. Faut avouer que le bruit que ça fait ces p’tites choses, c’est assez mignon. Mignon mais foutument lassant. Tyler lui adresse un coup d’œil et la créature du malin se déplace en boitillant. Ty tique.
« Arrête ton char, j’y crois pas une seconde » lui reproche-t-il, persuadé que l’animal peut l’comprendre. Surtout un chat. C’est des artistes en matière de perversion ces enfoirés ! « J’ai même pas lancé aussi fort que ça ! Tu vas m’attirer des problèmes alors que c’est TOI qu’à commencer. Oh et c’est pas la peine de m’regarder comme ça ! J’suis sûr qu’elle a rien t’as patte, ok… Oh ! J’ai une idée ! » s’exclame-t-il en se redressant tout à coup. Mauvaise idée, ça se met à tourner tout autour de lui. « On va lui faire un plâtre ! Elle va aimer ça Bonnie si on le soigne, nan ? Elle verra qu’on est hyper cool ! Et puis bon… il aurait très bien pu se faire ça en tombant d’un meuble ou quoi, non ? C’est c’que tu pourrais dire avec moi quand elle rentrera… si jamais je nettoie le sang et tout ça puis que j’suis vraiment gentil. J’ai quand même apporté des bières, pas vrai ? C’était bien mes bières hein oui ? Donc si elle croit qu’on est des héros qu’avons essayé de plâtré la mignonne pa-patte de son mignon p’tit monstre… elle sera obligée de nous aimer, oui ? Puis comme ça t'auras pas tiré toute cette flotte pour rien ! »
C’est brillant ! C’est ABSOLUMENT BRILLANT !    
  





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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptySam 24 Aoû - 15:30

Le joint commence à faire son effet.  J’ai peut-être un temps de retard face au stylo avec des ch’veux devant moi, mais en même temps, on a pas la même carrure. Puis faut le voir quand même. Ce mec s’envolerait sous une bourrasque, comme un cerf-volant. En tout cas, pour ma part j’me sens vachement plus détendue et j’ai même plus la force de m’énerver contre ce p’tit con. J’crois bien que t’as d’la chance dans le fond. Si je t’avais croisé dans la rue, j’aurais très bien pu te refaire le portrait si tu m’avais pris pour un con comme tu le fais là, maintenant, en me sortant toute ta science sur l’esprit ménager.
Et j’le laisse faire. Déblatérer toutes ces conneries dont j’en ai que faire. Si tu savais combien j’m’en branle royale de savoir si ça ou ça, ça nettoie pas mais fait cuire le sang. C’est le cadet de mes soucis. Je regarde le bout incandescent de ma cigarette, en attendant qu’il finisse tout son speech… terriblement ennuyeux. Mais bon, ça lui fait plaisir de se prendre pour la Reine de « c’est du propre », alors en bon prince courtois et polis, je me tais. Un vague sourire aux lèvres. Je sens que notre voyage en Californie va se soldé par un voyage dans le coffre et du scotch sur la gueule pour qu’il se taise. Pour le bonheur et pour le pire. Et a jamais. AMEN.

« Pt’être que j’sais pas m’battre et que tu pourrais effectivement m’apprendre deux ou trois trucs, mais j’crois bien que moi aussi j’pourrais l’faire… »  

J’ricanne. Ah putain que t’étais drôle. Parce que tu crois que ça va m’sauver la vie ton apprentissage du nettoyage ?

« Entre le savoir faire d’un torchon et d’une prise pour mater la gueule de celui qui te fais chier… J’pense qu’on a vite fait le tour de la priorité. »

Celle de savoir sauver ton cul, ma belle.

« Et puis, c’est visiblement pas moi Princesse Cendrillon ici ! Si tu veux , j’peux t’embaucher tous les Dimanche pour venir faire le ménage. J’te paierais en glace, gamin. »

Oui parce qu’excuse moi, j’suis même pas sûr que t’es la majorité avec ton visage poupin. Après, tout peut être trompeur en ce bas monde. Je sens d’ors et déjà que j’vais adorer le faire chier. Toujours appuyé sur la table, je le regarde cette fois parler au chat. Ouais, il devait être complètement défoncé le p’tit. Et crois moi, la boule de poil était un vrai connard quand il s’agissait de se faire plaindre auprès de sa maitresse. J’ai jamais vu ça. Ce petit enfoiré était capable de faire celui qui crève la dalle, comme si je ne lui avais pas donné ses croquettes, juste histoire de pouvoir faire dresser sa p’tite bite a peine existante à me voir me faire incendier par Bonnie la Dragonne. Et du coup elle lui redonnait à bouffer. Il se goinfrait… Et il grossissait. Il avait déjà prit du poil de la bête depuis qu’il était ici. Tu m’étonnes… Avec une maitresse comme elle.

Je lève les yeux vers Tyler et ma vue se trouble. Ouais j’l’avais putain d’charger celui-là aussi. Comme tous les autres… Ou peut-être un peu plus que d’habitude. Quoi qu’il en soit, j’ai envie de ricaner tout seul. Ou avec lui, allez savoir. Je suis complètement : Défoncé. Par le joint, pas par Tyler hein. Non, le petit chemin boueux, c’était pas pour moi. Allez salut.

« On va lui faire un plâtre ! Elle va aimer ça Bonnie si on le soigne, nan ? Elle verra qu’on est hyper cool ! Et puis bon… il aurait très bien pu se faire ça en tombant d’un meuble ou quoi, non ? C’est c’que tu pourrais dire avec moi quand elle rentrera… si jamais je nettoie le sang et tout ça puis que j’suis vraiment gentil. J’ai quand même apporté des bières, pas vrai ? C’était bien mes bières hein oui ? Donc si elle croit qu’on est des héros qu’avons essayé de plâtré la mignonne pa-patte de son mignon p’tit monstre… elle sera obligée de nous aimer, oui ? Puis comme ça t'auras pas tiré toute cette flotte pour rien ! »



Je le regarde. Je regarde le chat. Je le regarde à nouveau. Et j’éclate de rire. Mais un putain de rire franc. Il s’foutait d’ma gueule ou quoi. Un plâtre. Sur le chat de Bonnie. Sur SON chat à elle. Et je ris encore. Mais il est complètement malade se type. Et moi j’suis complètement défoncé hein. Parce que même si ma conscience me dit : Non Ethan, si tu tiens à ta vie et à ta queue, ne fait pas ça. Mon corps et son fragment d’âme complètement défoncé par le joint, en ont décidé autrement. Parce que c’est avec du papier journal que je me ramène vers lu.

« On peut faire du papier mâcher, ca colle bien cette merde. »

Et je ricane. Parce qu’elle va en chier pour le lui enlever des poils. J’me venge ? Ouais, parce qu’elle est chiante, parce qu’elle ramène son chat dans le pieux alors que j’ai dis non, parce qu’elle fait des putains de caprice à la con et parce que… j’aime bien la faire chier. Puis faut avouer, que l’idée est marrante en elle-même. Bon, autant être honnête. Jamais je ne serais entrain de faire ça si j’étais complètement clean. Non, mes barrières de gros dur et de personne glaciale, m’en empêcherait. Mais c’était bien connu, quelques pétard dans la gueule et j’étais différent. Oui parce que c’était pas le premier que j’m’enfilais aujourd’hui. Forcément, à force, ça commence à te faire délirer un peu.

Doucement et gentiment, j’attire Ea pour un câlin. Il en raffole et pour être sûr que ça fonctionne, je tends des croquettes dans ma main. C’est ça, gentil chaton. Sans geste brusque, je le prends dans mes bras. J’suis pas mignon là, avec la boule de poil contre moi ? Mais ta gueule Alex, tu commence déjà à raconter d’la pure merde. Et pendant que j’le maintiens, mon nouvel ami Tyler commence à lui créer un jolie plâtre de fortune. Quoi ? Eh oh, elle va pas gueuler hein, il a raison après tout. Au moins on en prend soin de Mouflette. C’est pour son bien si on lui fait ça…

« J’te laisse faire parce que t’as des doigts habile de princesse. »

Moi j’ai les doigts habiles, mais pour autre chose. Bref, passons.
C’était sans compter à ce qu’Ea se débatte comme un Lion miniature, ne comprenant pas trop ce qu’on lui fait. J’essaie de le calmer avec de gentille caresse sur la tête… mais ce putain de connard trouve le moyen de m’griffer.

« Putain mais tu vas rester tranquille bordel ! Où j’t’envoi dans le restau chinois d’à côté et tu finiras en bouchée vapeurs ! »

Allez savoir s’il est vraiment comestible celui-ci. C’est pas gagné. Je le regarde tremper le papier dans le seau et lui enrobé la patte avec. Il fait ça bien en plus, à croire qu’il a trouvé sa vocation. La tâche achevée, je contemple notre œuvre… Bon, c’est pas glorieux. Enfin, disons que c’est le truc le plus esthétique que j’ai vu.

«J’veux pas dire mais ça fait dégueulasse là, enfin Bonnie elle aime dorloter sa Mouflette, donc bon…
- Mais attends ! On va lui faire un truc à la Bonnie ! Un truc jolie so gurly ! T’as pas des trucs qui feront l’affaire ? »

Je lève les yeux vers lui. Pas con le gamin. Il avait bien cerné la personnalité de Bonnie. Quand le sujet était Ea, elle blague pas. Si je l’écoute, il lui faudrait un joli petit collier avec des diamants et une manucure pour ses petits ongles. Elle le rendait tapette son chat. T’façon, comme on dit : Un chat, c’est un chien, mais gay. D’un signe de tête j’lui montre la chambre, ayant eu une idée brillante. Et ce, dans tous les sens du terme…

« Va dans la chambre, à ta gauche y a une armoire. Sur des cintres, y a des fringues à Bonnie, qui brille j’crois. C’est ça qu’tu veux ? »

Oui parce que « So gurly », désolée j’suis pas trop connaisseur en la matière. Bref, c’était en gros : Va et sers-toi. Je calme un peu Ea en attendant que Miss Ty’ chope ce qu’il veut. Allez mon gros, tout va bien s’passer, tu vois bien qu’on prend soin de toi non ? Tu pourrais nous être reconnaissant, on va guérir ta patte et en plus te rendre So Fashion rien que pour les beaux yeux de ta maitresse. Mais pourquoi j’ai une putain de voix au fond de mon crâne qui me hurle que j’fais la plus grosse connerie qu’il soit… ? Ah, j’l’entends plus. Allô ? Elle a du se faire bouffer par mon joint.
Je chope une paire de ciseaux puis reviens m’assoir sur le canapé. En y réfléchissant, c’était houleux avec lui. Enfin, avec le gamin là. Il m’chauffe les nerfs en un éclair mais j’dois bien avouer qu’il était du genre marrant. OU alors, j’vais juste bien l’aimer quand j’serais défoncé. Non, bon. Il est cool quand même. Il a marqué un point tout à l’heure, il a rapporté des bières, des films, des jeux… Au moins, il avait le mérite d’avoir des bons goûts. Et quand je le vois se ramener avec des tee-shirts et short à paillettes… J’me demande si on est pas entrain de jouer notre vie, là maintenant.

« Euh… J’sais pas si c’est une bonn … »

Il s’était déjà armé de la paire de ciseaux, entrain de blablablater encore et encore. J’hausse les épaules. Après tout, c’était SON chat à Bonnie, alors fallait bien utiliser SES affaires pour le bien être de Mouflette. Fallait assumer, elle avait voulu un chat ! Fallait bien subvenir à ses petits besoins. J’regarde Ea fixer Tyler… Oui tout ça c’est pour toi mon gros, tu vas voir, tu vas te sentir comme un prince. Je regarde les quelques vêtement s éparpillé autour de Tyler

« Pourquoi t’as ramené autant de tissu ? T’veux t’la jouer à la Alexander McQueen et lui faire un costume pour accorder avec son plâtre ou quoi ? »

Mes yeux dans les siens, il s’est passé quelque chose. Là en cet instant. Une sorte d’accord, une idée commune et qu’on approuvait tous les deux. C’était digne d’un film et j’serais pas si défoncé que j’e me serais vomis dessus. On a baissé la tête vers Ea, puis on s’est regardé de nouveau. J’crois que j’venais de soulever l’idée brillante, numéro 2.
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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptySam 24 Aoû - 16:39

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 Il se marre. Surtout parce qu’Alexander a l’air de se payer une bonne part de fou rire saupoudré d’un peu de sucre coloré. C’est beau. Il est content de le voir se poiler de cette manière et en oublierait presque qu’il y a un instant seulement, il essayait encore de le tuer et de le défigurer avec ses poings d’homme de Cro-Magnon. En fait, il l’a occulté pour de bon. De toute façon, l’idée qu’il vient d’avoir est trop parfaite pour que Tyler laisse des pensées négatives venir l’embrouiller. Et celle que lui soumet son interlocuteur est loin d’être stupide ! Du papier mâché, ce serait parfait pour leur entreprise diabolique. Enfin pour leur acte de charité animale blablabla.

« Vas-y, attrape-moi cette saleté d’boule de poils ! » glousse le plus jeune en commençant à arracher des bandelettes de papier journal de ses mains tremblantes. « Ah mais faut la farine ! J’m’en occupe ! »
Le garçon dirige ses pas un peu chancelants en direction du coin cuisine où il fouille dans les placards. Il trouve assez rapidement ce qu’il cherche et retourne dans le salon, laissant toutes les portes qu’il a ouvertes dans cette position. Ty se laisse ensuite tomber lourdement (autant que possible avec son poids plume) sur le canapé qu’il a tâché de son sang et verse la farine dans le seau d’eau.
« Beaucoup d’farine pour beaucoup d’eau ! T’as trop bien fait d’en foutre autant et d’la mettre chaude ! Putain c’était le destin ! Faudra l’dire à Bonnie que c’était le destin… Ca va faire de la belle colle bien blannnche ! »
Il mélange à mains nues pendant qu’Alex s’approche de lui avec l’animal qui est admirablement calme. Mais qui ne le reste pas. Tyler se saisit d’une première bandelette qu’il trempe dans le liquide avant de dégager el trop plein en la faisant glisser entre deux doigts osseux.
« Euh… C’est quelle patte déjà ? ...Bah on s’en fout ! » estime Tyler après un instant.
Il tente d’enrouler son morceau de papier détrempé (et qui dégouline sur le sol) mais la sale bête commence à se débattre. Xander tente d’user de menace et ça à l’air de prendre. Mais c’est surtout parce qu’il a de la force et que la chose est vraiment minuscule dans ses gros bras musclés. Il est sexy. Mais interdit de penser à ça sous peine de se faire caser les dents. Remarque, c’est plus pratique pour sucer… Bref ! Tyler tente de se concentrer sur la tâche que le destin lui a confiée et il s’en sort plutôt bien une fois qu’il a pris le pli. Il ignore combien de temps il passe à plâtrer la patte d’Ea, celui-ci semble de toute manière se distendre et s’étirer d’une manière très étrange depuis… eh bien il ne sait combien de temps. Enfin si, depuis que les effets des joints d’Alex commencent à se faire sentir. Bref : il a finit et il se recule de quelques pas malhabile pour observer le résultat.

« J’veux pas dire mais ça fait dégueulasse là, enfin Bonnie elle aime dorloter sa Mouflette, donc bon… »
« Mais attends ! On va lui faire un truc à la Bonnie ! Un truc jolie so gurly ! T’as pas des trucs qui feront l’affaire ? » demande-t-il, prenant son travail très au sérieux, les sourcils froncés au-dessus de ses yeux injectés de sang.
Il faut que ça brille. C’est vrai que c’est assez moche comme ça, Alex a raison, et ils sont capables de faire mieux. Il faut qu’ils se surpassent pour que leur rouquine préférée soit contente. Après tout, elle est partie lui chercher à bouffer, il lui doit bien ça. En plus, elle compte l’emmener en Californie alors elle mérite qu’il bichonne sa boule de poils !
« Va dans la chambre, à ta gauche y a une armoire. Sur des cintres, y a des fringues à Bonnie, qui brille j’crois. C’est ça qu’tu veux ? »
« OUI ! Ca va être trop parfait ! » s’exclame-t-il, au comble du ravissement, abandonnant Alex et le chat pour se diriger en vitesse vers la pièce indiquée. Après un raté, mais chut, tout le monde a des soucis pour différencier la droite de la gauche, c’est humain.

En fait, Tyler est tellement excité par tout ça qu’il doit s’asseoir une petite minute sur le bord du lit en arrivant dans la chambre. La tête lui tourne un peu. Il va falloir qu’il fasse son dextro dans peu de temps. Et qu’il mange aussi. Bon dieu c’qu’il peut avoir faim. C’est le joint. Bon, si c’n’est que ça… en plus Bonnie ne devrait plus tarder maintenant. C’est cette pensée qui le remet debout en un rien de temps. S’ils n’ont pas fini quand elle rentera, ce sera grave la lose ! Et il n’est pas un loser, ça non, jamais !

Tyler ouvre les portes d’une armoire et commence à farfouiller dedans. Alex n’a pas mentit : ça brille là-dedans ! On dirait des fringues de scènes. Des fringues de star. Des fringues de stripteaseuse. Tyler glousse. Il attrape un boxer doré et le place devant ses jambes filiforme en continuant de s’esclaffer niaisement, avant de prendre un veston bleuté super chic. Un soutif, des teeshirts, hop, c’est jour de solde ! Lorsqu’il estime avoir les bras suffisamment chargé, l’indien retourne dans le salon où Alex l’attend sagement, installé sur le canapé avec le chat plâtré.    
« Euh… J’sais pas si c’est une bonn… »
« Th th th ! Pas de pensées négatives mon p’tit père ! Les pensées négatives c’est le mal ! Si tu penses mal, tu vois le mal et tu es mal ! Il faut penser positif ! Il faut penser PAILLETTES ! » s’écrie Tyler en brandissant une paire de ciseaux qui lui donnent l’impression de peser des tonnes dans sa main fébrile. Il pioche au hasard dans la pile de fringue qu’il a déposé sur la table où se trouve toujours le seau d’eau farineuse et les restants de papiers. Un teeshirt jade avec des reflets trop chouette. « Ca ! On va te faire un chouette plâtre ! Le vert et le roux c’est trop beau ! Pourtant on trouve pas ça trop dans la nature puisque quand les feuilles sont rouges, ça veut dire que c’est l’automne et y a plus de vert. Moi j’aime bien ! Par contre il a les yeux bleus… le bleu le vert c’est moche… » réalise-t-il après avoir découpé dans le vêtement.  
« Pourquoi t’as ramené autant de tissu ? T’veux t’la jouer à la Alexander McQueen et lui faire un costume pour accorder avec son plâtre ou quoi ? »
Ils s’entreregardent. Quelque chose se passe. Quelque chose de grandiose et d’indescriptible. Ils communiquent sans parler. Ils SAVENT ! Ils tiennent l’idée du siècle. L’idée qui comblera Bonnie. C’est un moment de communion. C’est le joint.
« Amen » souffle Tyler, plus que charmer par ce plan. Il observe l’animal avec fascination puis porte lentement son regard vers la pile de fringue. « Je vais lui faire une CAPE ! Comme dans Harry Potter, la madame chat ! Ouaaaah ! Une cape verte ! » lance-t-il en laissant tomber la bandelette qu’il comptait enrouler autour de sa patte plâtrée. « Roh et il lui fait un cache œil ! Un cache œil de pirate chat ! Tu veux un cache œil toi aussi ? » demande Tyler à Alex, avant de fouiller dans les affaires et d’en sortir un soutien gorge. « Elle a des seins cool Bonnie ! Parfait pour un cache œil ! »  
Il ricane et dissimule la moitié de son visage derrière le sous-vêtement. Mais c’est trop grand pour un chat. Et puis il repère un autre vêtement qui serait parfait pour réaliser un joli tutu.
« OH ! J’vais lui faire une jupe ! Une jupe de danseuse ! C’est un pédé ce chat t’façon, non ? »   
  





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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyDim 25 Aoû - 10:39

« Amen »

Ça, tu l’as dit. C’est tout une palette de couleur qui m’atterri droit dans la gueule. C’est le joint. Tout ça, c’est le joint. Tout ce qu’il me débite comme connerie, ça aussi, c’est le joint. Et cette idée de faire un déguisement au chat… Ouais, le joint. D’ailleurs je tire encore une latte, histoire de me donner un peu de courage pour accompagner Tyler dans sa pure connerie. Parce que là, je joue ma vie et je m’en amuse.

« Je vais lui faire une CAPE ! Comme dans Harry Potter, la madame chat ! Ouaaaah ! Une cape verte ! Roh et il lui fait un cache œil ! Un cache œil de pirate chat ! Tu veux un cache œil toi aussi ? Elle a des seins cool Bonnie ! Parfait pour un cache œil ! »

Et il n’en finit plus et moi j’éclate de rire devant sa gueule avec un œil caché par le soutif de Bonnie. Ouais, elle a des seins cool et même qu’ils logent direct dans mes grandes mains. Non, vous n’avez jamais lu cette phrase.

Il avait de sacré bonnes idées, à croire qu’il pourrait se reconvertir en grand couturier pour chat ! Quoi, il en faut bien non, pour prendre soin de ces p’tites bêtes ! Cherchez pas, tout ça n’était qu’un putain de délire de défoncé. Et on s’y complaisait !

« On aura qu’a même coller des lettres sur sa cape « S-C », Super Chat ! Parce qu’il faut qu’on lui montre que c’est un putain d’super héros sa Mouflette pour avoir survécue à sa blessure de guerre »

Haha… Alors, je tiens à signaler que tout ce qu’il se passe ici présent, ce n’est pas moi mais mon jumeau diabolique. C’est lui le responsable de tout ça, à cause du joint. Moi j’y suis pour rien, j’le dirais à Bonnie. Elle comprendra sûrement. J’suis entrain de me perdre dans les méandres de la Connerie Tylerienne.

« OH ! J’vais lui faire une jupe ! Une jupe de danseuse ! C’est un pédé ce chat t’façon, non ? »

Je le fixe quelques instants. Bah mon salaud, c’était bien à toi dire ça, celui qui boudait y a même pas un quart d’heure parce que je l’ai « insulté » de taffiole ! Puis bon, quand tu le vois s’exciter devant les fringues de princesse, brillant à souhait, ça ne fait que renforcer l’idée ! En faute, j’m’en branle. J’ai déjà à peine conscience de ce qu’il se passe là maintenant, alors j’vais pas me formaliser de petit détails. Les fringues éparses sur le sol, le chat qui ne bougeait maintenant plus sur mes genoux, tout cela ressemblait à une scène de grosse série américaine complètement barré. Je regarde Ea qui .. prend plaisir à ce qu’on s’occupe de lui. Non c’était pas normal, ce chat allait retourner sa veste comme un connard qu’il était.

« Bah écoute, il prend plaisir à s’faire dorloté comme une gonzesse on dirait. Puis on sait tous que les chats, ce sont des chiens mais gay ! »

Je caresse la boule de poil qui ronronnerait presque de ces câlins pendant que je regarde Tyler s’exécuter à découper une jolie cape. Le pire c’est qu’il a l’air d’y prendre un sacré plaisir à le faire. Et moi bêtement, je laisse, je regarde et contemple l’étendu de l’œuvre. Enfin plutôt des dégâts. Puis mes yeux complètement défoncés sont irrésistiblement attiré par quelque chose qui brille à ma droite. Un tee-shirt, avec plein de strasse dessus… Je regarde le platre, puis encore le tee-shirt.

« Eh, c’est avec des trucs qui brillent que tu veux customiser son pansement ? »

Je n’attends pas sa réponse puis qu’elle est évidente. OUI ! Il veut que sa brille, que sa flash ! Il veut que les petites paillettes se reflètent dans le regard illuminé de Bonnie ! Et moi aussi j’veux voir du bonheur dans ses yeux ! J’veux la rendre heureuse la gamine parce que y a que moi qui sait le faire, okay ? C’moi son grand frère, non mais oh ! Sauf quand on couche ensemble, là j’suis son putain d’amant qui lui brule le creux des reins.

Ta gueule. Ca suffira pour aujourd’hui.

J’attrape le tee-shirt et avec mes gros doigts, j’arrache plein de petit strass pour faire un petit tas. J’humidifie le plâtre avec l’eau et les colles. Une à une et ça fait jolie. On pourrait se croire être un enfant. A regarde tout ça brillé j’ai l’impression d’avoir la voie lactée dans les yeux. Je reporte mon attention sur Tyler et brandit fièrement le chat comme si c’était Simba du roi lion.

« Tiens regarde ! Ca fait cool non ! Il pourra mettre des étoiles dans les yeux de Bonnie avec tout c’qui brille sur sa patte. »

Bonjour, je m’appelle Alexander Ethan Gray et je régresse de 10 ans. Vive le joint ! Putain, dire qu’Hunter voulait nous foutre dans la merde et nous privé de ça. Fuck, c’est trop bon. Ce sont des rares fois où j’arrive à me déconnecté de tout ce qu’il se passe, de ce que je suis, de ce qu’il est , de TOUT. Et ca fait un putain de bien. De pas réfléchir.

Je ne suis plus Alexander. Je suis un autre homme. Ou un autre enfant. J’espère juste d’avoir un horrible trou noir après tout ça pour pas me souvenir de tout ce que j’viens d’me dire.

Je le regarde découpé sa cape mais j’remarque qu’il tremble comme une feuille. Je sais pas si c’est à cause de l’excitation ou du joint et j’ai pas trop envie qu’il me claque entre les doigts. J’lui refile le chat entre les mains, malgré ces petits gémissements de gamine.

« Attends j’vais t’aider ! Tu tremble comme ce bon vieux pape ! C’bon il a pas la gale le chat, il est tout propre, sans puce ! »

J’attrape le bout de tissu qu’il avait commencé avec ardeur de découpé pendant qu'il tien l'animal a bout de bras, comme s'il avait la peste. T'es pas cool, il est trop mignon. On s’croirait à la maternelle dis donc. A faire du découpage de vieux tissus merdique pour coller sur nos feuilles afin de laisser notre esprit créatif s’étendre et s’exprimer ! OUAIS voilà ce qu’on fait ! On laisse notre création voir le jour ! On se LIBERE ! Et je découpe, soigneusement même si j’ai des grosses mains d’ours. Peu importe. J’crois que j’ai perdu toute crédibilité depuis qu’on a commencé. En même temps, la crédibilité avec Tyler, y en a jamais. Ca compte pas.

Je finis de découpé la cape et brandit fièrement le tissu

« Voilà ! Maintenant, fais nous ce foutu tutu là et décore le bien comme une princesse. C’est ton truc ça non ? »

Ce chat va avoir un style d’enfer. Elle pourra même l’inscrire au concours de beauté pour chat si elle veut avec ses jolis poils. Eh mais attends…

« Pourquoi on lui ferais pas une jolie coupe aussi ? J’ai du gel attend ! On va lui faire une crête trop rock’n’roll ! Comme Bonnie ! »

Je me lève. Trop vite, parce que ça tourne à une vitesse vertigineuse et que je titube un peu. Toujours Ea dans mes bras. J’commence à bien l’aimer enfaite cette chose. Regardez-le, il est tout mignon à pas bouger à m’regarder avec ses deux grands yeux globuleux. Arrivé dans la salle de bain, j’lui gratouille le menton. Bon t’es trop mignon quand même avec ta p’tite bouille et a miauler pour avoir plein de câlin… J’me regarde dans la glace. Putain. IT SUCKS ! J’vais me vomir dessus. Je cherche d’une main fébrile mon peau de gel qui date de 50.000 ans parce que j’ai presque plus de cheveux sur le crane. Mais ça fera l’affaire. J’attrape le pot bleue et gris et revient vers Ty avant de fixer l’horloge au mur. Merde, elle va pas tarder. Ca craint si on range rien. J’englobe la pièce du regard… On a foutu un putain de bordel quand même. Je reviens m’assoir sur le canapé.

« t’as finis le tutu ? Elle va pas tarder Bonnie. Tiens, j’ai trouvé du gel, j’vais lui faire sa crête. »

Aussitôt dit. Aussitôt fait. Je crois que j’ai rarement été aussi défoncé…
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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyDim 25 Aoû - 12:36

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Alex & Tyler



 Pourquoi on lui dit jamais rien à lui ? Tyler fait la moue lorsque son meilleur ami de toute sa vie entière lui signale que les chats sont des chiens gays. Il sait qu’ils prendront un jour possession des terres pendant que les dauphins se chargeront de contrôler les mers, qu’ils communiquent par la pensée et pompent l’énergie vitale de leurs maitres, mais il ignorait totalement qu’ils étaient des chiens gays. Voilà pourquoi ils se font pourchasser… C’est toujours la même histoire de toute manière ! Toujours les mêmes qui se font persécuter pour leu différence ! Heureusement qu’Ethan et lui sont là pour bichonner ce monstre homo.
Du coup, le jeune homme se met au travail avec deux fois plus de conviction et d’enthousiasme. Il veut que le costume du chat soit absolument parfait.

Armé de sa paire de ciseaux, il taille plus ou moins habilement dans le tissu pendant que son camarade (qui a tout compris à la vie !) se charge de décorer le plâtre de leur petit ami poilu. Il fait ça bien, c’est cool. Pour être tout à fait honnête, Ty craignait qu’Alex ne sache pas se débrouiller et se révèle un bien piètre costumier… Que pouvait-il réellement attendre d’autre qu’un désastre de la part d’un type qui paraissait beaucoup plus adroit quand il s’agissait d’utiliser ses mains pour casser des gueules ? Mais il lui suffit d’un coup d’œil pour constater avec ravissement que Cro se débrouille plutôt bien en réalité et est assez créatif dans son genre ! Si on lui avait dit que leur soirée se terminerait de cette manière, Tyler n’y aurait franchement pas cru. Voir Xander tripoter des paillettes avec entrain n’est pas quelque chose qu’il envisageait de voir au cours de son existence. Cependant, le jeune homme n’est pas certain d’être capable de définir s’il trouve ça top ou s’il trouve ça dérangeant. Un peu des deux.
Tyler renifle un bon coup (très per perturbé d’avoir le visage barbouillé de sang) et relève les yeux vers Ethan et le chat lorsque celui-ci apparaît brusquement dans son champ de vision.
« Tiens regarde ! Ca fait cool non ! Il pourra mettre des étoiles dans les yeux de Bonnie avec tout c’qui brille sur sa patte. »
« Roh oui mais alors là ! Elle va être bien bien contente ! »
Là-dessus, il applaudie tant bien que mal avec ses ciseaux dans une main et le tissu à moitié découpé dans l’autre.

Après avoir adressé son plus franc et large sourire à son ainé, il entreprend de reprendre son découpage des lettres S et C, comme on le lui a conseillé. C’est une tâche laborieuse, il faut pas se mentir. Surtout que ses mains tremblant de plus en plus. Cette fois ceci dit, la justification du joint n’est plus suffisante et la petite sonnette d’alarme (qui a la voix de sa mère) vient de s’activer quelque part dans son esprit. Elle lui rappelle qu’il va falloir qu’il mange très bientôt et qu’il serait judicieux qu’il arrête de s’exciter comme ça…
Ethan a l’air de l’entendre lui aussi puisqu’il propose de lui venir en aide et de terminer son travail. Tyler accepte avec plaisir, …avant de réaliser que ça le laisse en charge d’Ea. Cette petite saloperie, il aime bien la bichonner uniquement quand elle est à distance. Il se souvient encore de la douleur piquante qu’il a ressenti lorsque ses griffes ont lacérés ses mains quand il tentait de lui faire son plâtre.
« Il va pas m’faire pipi d’sus hein ? »
Il n’écoute même pas la réponse d’Ethan. Quoi quil lui dise, il restera persuadé que l’animal est susceptible de le faire juste pour l’emmerder. Et puis pas besoin qu’il lui fasse dessus pour que Tyler le trouve absolument abjecte. Enfin il pourrait être mignon et tout ça mais Ty sait bien qu’il se lèche souvent le cul. Tous les animaux font ça et ensuite ils vous lèchent la figure et les mains et tout ça. C’est pas hygiénique tout ça…  
« Mamaaaaan ! Es-tu sûre que cette eau est très hygiénique ? » commence à réciter Tyler en s’esclaffant, oubliant pour un instant qu’il tient le chat à bout de bras. « Tout c’la me plonge dans la perplexité ! As-tu pensé au bactériiiies ? Pour la dernière fois chéri : il n’y a paaaas de piranhas en Af… MON PETAAARD ! » hurle-t-il en secouant l’animal qui émet une complainte aaadorable. Enfin autant que possible pour une bestiole de ce genre. « C’est un… PIRANHAAA ! »

Le temps qu’il se remette de son fou-rire, Alex a terminé la cape qu’il lui présente et attache tant bien que mal au cou du chaton rouquin. Chaton rouquin que Tyler refile à son maitre pour s’occuper du fameux tutu qui va assurément donner beaucoup de cachet à toute leur entreprise. Alex se lève aussi pour aller chercher il ne sait pas trop quoi. Peut-être des barrettes… Oh ce serait trop bien que Bonnie ait un de ces chapeaux miniatures rigolos que les gothique mettent en cerf-tête ou il ne sais pas trop comment. OU UN DIADEME ! Mais pour le moment : tutu.
Il attrape un haut avec du tulle et entreprend de découper dedans. Il se sent toujours un peu faiblard et ce n’est pas tellement évident, mais il peut le faire. Il doit le faire. Il faut qu’il y arrive ! Ethan revient pendant ce temps et commence à mettre du gel dans les poils de l’animal. C’est un génie ce mec. Un GENIE !
« J’ai presque terminé oui, attends. »

Encore quelques coups de ciseaux et c’est bon. Mais alors qu’il s’apprête à enrouler l’arrière train du chat dans le bas de teeshirt qu’il a découpé et forme une longue bande de tulle, il réalise qu’il manque quelque chose.
« IL FAUT LE TEINDRE ! » s’exclame-t-il en écarquillant les yeux. « Il faut de la peinture ou…ou du colorant alimentaire ! »
Et sans perdre une seconde, il se redresse, manque de se casser la figure, se marre, se casse effectivement la gueule, se traine en se poilant jusqu’à la cuisine et fouille els tiroirs à la recherche du sésame.
« S’il te plait petit jésus, donne-moi du co J’EN AI ! Du bleu ! » s’exclame-t-il en revenant près d’Ethan, se laissant tomber sur le sofa. « Vas-y met-lui toi, j’ai la tête qui tourne. »

Alors Ethan s’exécute et appuie sur la petite fiole pour faire tomber quelques gouttes (beaucoup plus que nécessaire) sur la tête pleine de gel du chat. Tyler glousse, avachi dans le sofa. Il frissonne malgré la température qui frise les mille sept cent degrés et papillonne des paupières. Il se déconnecte l’espace de quelques instants et finalement, ferme les yeux, la tête vide. Mais Alex ne tarde pas à le secouer en lui donnant l’ordre de bouger son cul pour l’aider à ranger, sinon la surprise sera gâchée.
« Oui, ok » marmonne-t-il, la bouche un peu pâteuse et la tête dans le cul.

Il se redresse maladroitement, bien moins enthousiaste que précédemment, et suit mécaniquement les directives du plus âgé qui lui demande de se charger du sang comme il l’avait promis pendant qu’il s’occupe des journaux et de leur colle improvisée. Tyler s’agenouille près de la table et récupère sa sacoche de diabétique pour y prendre un peu d’eau oxygéné et s’en sert pour retirer le sang qui a commencé à sécher sur l’accoudoir. Une fois cela fait, il s’attaque à la télévision où le film continue de tourner. Il bloque un moment devant. Un long moment qui l’a coupé du restant du monde parce que c’est la voix de Bonnie qui le tire de sa torpeur.

Il lui faut alors un bon moment pour comprendre ce qui se passe et entraver ce qu’elle raconte. Faut dire que quand elle crie, elle n’est pas claire…




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Bonnie JS Blacks
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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyDim 25 Aoû - 18:25

Ramène de la bouffe, y a ton pote Ty' qui s'invite ce soir, il a dit qu'il te remboursera. Eh... tu me fais chier à les inviter sans rien m’demander. Conasse.

J’ai souris, et j’ai lâché un petit rire nerveux. Je me demandais comment les deux zozios allaient s’en sortir tous les deux. Comment dire que le caractère de Tyler et celui d’Ethan étaient en parfaite opposition. Entre la pipelette starlette et l’asocial bourru, tout devait parfaitement se passer. Enfin, je crois. Je rigolai pour moi même, comme si j’avais à te demander la permission Ethan.

« Hé la rouquine, tu bouges, j’te payes à bouger ton cul pas à stagner dans les loges. »
« Ouais, j’arrive patron. »

Il se fait tard, la nuit est bien épaisse, le brouillard l’accompagne. Une purée de pois comme j’en ai peu vu et pourtant j’ai fait le tour des pays différents d’Amérique. M’enfin, là, j’étais à Caswell, surexcitée à l’idée de rentrer et de trouver mon grand blond et… mon grand brun. Parce que putain ce con était presque aussi grand qu’Ethan, basané, tout mon opposé. Petite, rousse et aussi blanche qu’une slave. Le seul point sur lequel nous nous retrouvions c’était notre minceur, voir maigreur. Il était aussi épais qu’un casse-croute de station-service, c’est dire. Moi j’étais la petite salade à côté. Et Ethan le milk-shake, remonté et sucré. Hm. La ferme Bonnie, pas de pensées bizarres, ce soir y’a ton pote qui est là. D’ailleurs je me demandais s’il allait pousser le vice jusqu’à coucher à la maison. Pas grave, il terminera dans le sofa, moi dans les bras d’Ethan. Quoi que ça n’est peut-être pas une bonne idée pour la santé mentale de Tyler. Je rigolais pour moi-même. J’ai enfourché ma superbe voiture, avec l’idée de l’embrasser. J’ai appelé le traiteur avant de me changer vite fait, histoire de passer ma commande, j’avais donc juste à aller chercher. J’étais tellement impatiente et hyperactivée ( non ça n’existe pas ) que j’avais juste foutu un jogging sur mes jaretelles, j’étais donc en soutif lamé or sous le blouson de cuir d’Ethan, les cheveux relevés, toujours bien coiffés, maquillée et mes talons, aiguilles évidemment, faisaient tâche. J’avais un putain de look entre le cuir, le jogging et ma gueule poudrée, perchée sur mes pompes à cinq balles, à San Francisco. Et oui, j’porte pas de Louboutin, hin. Commande récupérée, j’ai filé dans la bagnole. Je maîtrisais ma marche. Evidemment. Arrivée dans la bagnole, je dépose le sac bouillant sur le siège passager. J’ai empoigné mon sac à main de pétasse, pour me rouler un petit joint tranquille, en laissant le chauffage s’infiltrer dans la bagnole. Le pétard entre mes lèvres, je me suis mise à rouler en chantant une chanson. Depeche mode, il me semble, Strangelove. Ouais, j’suis trop forte.
Garée, voiture fermée, le joint toujours présent entre mes doigts fins, j’ai commencé à monter les escaliers sans prendre la peine de faire du silence, au plus grand damne du gardien quand il était là. Mais c’était pas souvent. Chantante, dans les escaliers, j’ai monté les quatre étages avec entrain. La clef tournée j’annonce ma venue.

« Princesse Bonnie est làààà ! A taaaable ! »

La porte claquée, je ferme à clef et j’entends dans mon dos le miaulement adorable du petit bouchon qui se ramenait chaque fois devant la porte à ma venue.

« j’arrive mon chaton, ça va tout l… »

Gros blanc. Stoppée nette, en plein milieu de l’entrée, j’ai observé Ea. Mon regard s’est perdu dans ses poils devenus bleus. Puis Sur sa patte pleine de strass et recouverte d’une pâte blanche dégueulasse. Il se trainait en couinant vers moi, boitant, un espèce de tutu sur les fesses et une cape qui l’emmerdait à chacun de ses pas. Verte jade.

« Mais.. que.. c’est… bordel. »

J’ai lâché mon sac à main sur le sol, balancé le sac de chinois sur la table de la cuisine et me suis accroupie près du chaton qui immédiatement dans mes mains, toujours en train de gueuler comme s’il était blessé. Une vague de colère et d’incompréhension s’est répandue dans mes veines.
J’ai levé la tête et ai regardé les deux abrutis, l’air béat, me regardant comme s’ils attendaient quelque chose de moi. Leurs pupilles m’indiquaient qu’ils étaient passablement défoncés, Tyler semblait trembler, Ethan était amorphe sur le canapé. J’ai grimacé, tordu mon visage dans l’hystérie digne de Bonnie-biatch en super rogne. J’ai grogné, puis ai reporté mon attention sur le chaton qui semblait me dire de le libérer. Je l’ai pris contre moi, et j’ai senti. La main relevée devant mes yeux, j’ai compris. Du gel. Ça puait ce truc putain. J’ai soulevé à nouveau Ea devant mes yeux et ai aussi compris d’ou venaient ces tissus qui couvraient son corps. Mes fringues.

« C’est quoi votre problème à vous deux. »

Les mains tâchées de bleu et de gel, j’ai posé le chat sur la table et me suis débarrassée d’un coup de main violent du manteau d’Ethan, ai attrapé mes chaussures. Je leur en ai balancé une chacun, sous l’emprise d’une force qui ne me venait évidemment que de l’hyperactivité et la colère. J’ai frappé la table basse d’un coup de pied. Je gueulais, encore et encore, et lorsque je me taisais c’était pour grogner.

« VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GUEULE, BANDE D’ENFOIRE ! Mes fringues ! Putain mais vous êtes sérieux ! Vous avez réfléchis ! Connards ! AH VOUS EN VOULEZ DES PAILLETTES ? »

J’ai volé vers le frigo, ai attrapé des œufs, puis ai récupéré la farine. Allègrement je leur en ai balancé avec violence, éclatant les œufs tour à tour sur chacun d’eux. J’étais furax. Ils étaient défoncés, ils ne pouvaient absolument rien me faire, trop patauds. Tiens dans tes cheveux Tyler. Et toi Ethan, dans ton froc, connard. Ah vous en vouliez ? Attendez, j’arrive. Les griffes sorties, j’ai ramené tout ce qui me tombait sous la main. Je n’avais peut-être pas assez de force pour les tabasser, mais j’avais de la ressource en matière de connerie de garcitude. Les bières sur la table ? Dans leur gueule. Les gratifiant de coup de pompe minime. J’ai chopé le sac de chinois, l’ai renversé sur la table basse devant Ethan.

« Paillettes de la maison, voilà ! Et vous aviez faim !? Mangez maintenant, espèce de salauds. J’vous déteste. »

J’ai attrapé le chaton, et l’ai emmené dans la salle de bain. Je sais que t’aimes pas ça mon gros, mais là, pas le choix. Le joint entre les lèvres, le petit se débattait dans l’eau chaude alors que je commençais à le savonner. Putain, ça part pas.

« Mon pauvre loup, maman va te laver. »
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Alexander E. Gray
Alexander E. Gray

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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyLun 26 Aoû - 18:44

Les teindre… Je le regarde, complètement incrédule. Merde, mais ce mec à de la suite dans les idées ! Si je n’avais pas été défoncé j’lui aurai ri a la gueule et l’aurais mit en garde contre Bonnie et sa colère de titan. Parce que là, quand elle allait ramener son cul et voir l’ampleur des dégâts, nous finirons décapités… MAIS, le –enfin les pour moi- joint, fait que… bah, que je n’ai pas conscience de la « gravité » de la chose. Non, parce qu’on fait rien de mal au fond ! On le rend cool son chat ! On lui donne un style, on le soigne, on le bichonne. Et puis j’commence à bien l’aimer un peu. Et avant que j’dise à Princesse Tyler d’aller fouiller dans la cuisine, il y court, comme une putain de fusée. Ce mec ne s’arrête jamais. Rien qu’à le regarder, il m’épuise. Je regarde autour de moi… ouais, fallait vraiment qu’on pense à ranger. J’me sens d’un coup, un peu pâteux ou pataud, au choix en faite. Mais quand il me ramène le colorant bleu, j’esquisse un sourire :

« Putain, il va avoir l’air d’une vraie rockstar ! Manquerait plus que les lunettes et il serait au top ! »

Ou alors un maquillage a la groupe KISS.

« Vas-y met-lui toi, j’ai la tête qui tourne. »

Je lui prends le petit flacon des doigts et verse un peu trop vite le liquide sur la tête d’Ea qui secoue sa gueule et en fou partout ! Putain… Super, merci pour le tee-shirt. P’tit con va. Bref, j’lui barbouille sa p’tite tronche avant de le lever face à moi. A putain, t’étais beau-gosse là mon gros ! J’entends Tyler gloussé. Ouais, on a fait un sacré beau boulot quand même ! On était de vrai pote ! Et j’remarque que mon souffle est court et que j’ai chaud, extrêmement chaud. Fallait que j’me calme un peu, histoire de pas paraitre trop suspect quand elle arrivera… la blague. D’ailleurs, fallait qu’on s’bouge le cul parce que l’heure tourne, mais la p’tite marraine qui vient t’aider pour te sortir de la merde, elle n’existe pas.

« Allez princesse, aide moi avant qu’elle arrive. »

Il marmonne. Il a l’air pas très bien d’un coup. J’hausse les épaules. C’était sûrement la redescente du joint. On ramasse, on jette, on replace les vêtements qu’on a pas découpé là où ils devaient être. Pour des mecs, on range vachement bien j’trouve. Et on s’applique même à la tache, comme de vraies petites fées du logis… Sauf que là, j’vais pas tarder à arrêter de dire des conneries. Tout simplement parce que j’commence à sentir la redescente. Et putain, j’crève de faim. Je regarde Ea trimballé sa cape qu’il a du mal à supporter … Et là j’me dis : Est-ce qu’on a bien fait de faire tout ça ? J’ai un furieux doute quant à la réponse positive. Quoi qu’il en soit, j’viens avachir mon grand corps à côté de celui de Tyler. Puis on a attendu, dans le silence. A vrai dire on a pas tellement attendu que ça, puisque Bonnie est entrée. La tornade. Avec sa putain de bonne humeur… Et comme je l’avais soupçonné… Son putain de connard de chat était venue chialer auprès d’elle, en exagérant sa claudication, comme si il allait être amputé. Mouflette, un jour je ferais de toi un pâté. J’te le jure.
Pour tout avouer… Je crains le pire. Mais j’suis encore trop défoncé pour …

Choc.

Vous savez, tous ces petits trucs et astuces qu’on vous donne pour décuver ? Et bah là, c’était pareil. Les hurlements de bonnie et la chaussure en plein dans la tête, m’ont fait l’effet d’un putain de rappel à la réalité. C’est comme si tous les effets du joint s’étaient estompés à la seconde où les décibel sont venu m’arracher les tympans … Et merde, pourquoi j’ai fais ça.

« VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GUEULE, BANDE D’ENFOIRE ! Mes fringues ! Putain mais vous êtes sérieux ! Vous avez réfléchis ! Connards ! AH VOUS EN VOULEZ DES PAILLETTES ? »

Ah ouais, j’avoue que sortie de sa bouche, la gravité était pas la même enfaite. Non parce que sous l’effet de Marie, pour nous c’était juste du tissu. Mais hurlez comme ça… Oui, j’dois avouer qu’on a peut-être un peu trop abusé sur les paillettes. Et avant que je ne me lève – Oui, cette tâche devenait vraiment compliqué tant j’avais des cotons à la place des muscles – on se fait mitrailler la gueule de … d’objet non identifié. Je crois qy’il y a de l’œuf, de la farine… et du sucre ? Je tousse, j’en avale la moitié. Et j’reste amorphe. J’arrive même pas à être en colère. C’est naze. Mais de la voir ainsi aussi furax, je sais pas si j’suis partagé entre le fait d’être désolé ou de… lui rire au nez. C’est pas ma faute, j’suis défoncé j’ai dis. Tout ça, c’est le joint hein ,c’est pas nous.

Et elle revient à la charge, avec les sacs de bouffe. Je me redresse tout content, comme la farine qui faisait des boulette sur ma gueule, n’était pas là. Ah au moins, il lui reste assez de cœur pour… Je la regarde déversé toute la bouffe sur la table… Ouais, non j’ai rien dis. On va s’la jouer comme au bled Ty’, AVEC LES DOIGTS !

« Paillettes de la maison, voilà ! Et vous aviez faim !? Mangez maintenant, espèce de salauds. J’vous déteste. »

Je la regarde partir et contemple les dégâts autour de nous. Je passe un doigts sur ma joue et en suce l’extrémité…

« Elle a oubliée le sucre, on aurait pu être des gâteaux géants. »

Je ricane puis je cesse. Ouais, redescend sur terre mon vieux, j’crois que la fête est finie maintenant. N’empêche que c’était pas une raison de foutre la bouffe en l’air comme ça, elle était dégueulasse Bonnie. Dire que Tyler s’était fait chier à décaper ses conneries… Je me lève vers la cuisine pour aller chercher des assiettes et des couverts pour ensuite revenir vers la Princesse. Tant bien que mal, j’en remplis deux et m’avachis de nouveau sur le canapé.

« Tiens, mange Princesse ! T’es tout pâle, tu fais peur à voir. Et t’inquiète pour Bonnie, d’ici un quart d’heure elle aura oubliée qu’elle s’est mise en colère pour rien. »

On s’était donné du mal quand même, pour rendre son chat tout beau. On voulait qu’il ait l’air d’une star, comme elle. D’ailleurs, j’vais aller lui dire. Parce que j’crois que Tyler est sur le point de chialer, tellement il est vexé d’avoir été si incompris dans son art. ET IL A RAISON. Non mais oH, il faut encouragé les jeunes artistes comme ça ! Pas les enfoncés ! PSYCHORIGIDE VA ! Non ça, on va éviter… J’avale deux trois bouchées, parce que j’crève de faim, avant d’aller jusque dans la salle de bain. Bon, on va se la jouer doux. On va se servir de la défonce pour laisser exprimer un peu sa tendresse. Je toque, elle me répond pas. Elle boude, comme une petite fille. Mais j’entre quand même, parce que moi je suis son frère et que je fais ce que je veux. Je la vois à genoux sur le sol, entrain d’essayer de laver son chat qui miaule à la mort de se faire savonner. A mon connard tu chialait moins tout à l’heure quand on te dorlotait. Enfoiré.

Inutile de préciser que j’suis entrain de me faire amèrement renvoyer chié. Mais je n’en tien pas rigueur, parce que je suis un bon prince.

« Ty voulait te faire plaisir, Princesse. Enfin, j’voulais te faire plaisir avec lui, on pensait qu’on rendrait ton chat cool, comme toi. Et on l’a soigné aussi. Enfin, comme on pouvait quoi »

Ouais, tu t’enfonce j’crois. Mais regarde ma petite mine penaude, j’suis craquant comme ça. J’le sais, tu le sais. Tu résiste rarement plus de 5 minutes à ce charme de gamin torturé. Petite voix enrouée... Moi aussi, je suis vicieux.

« Puis, t’es ma seule famille, donc j’voulais te faire un cadeau. Enfin, j’voulais te rendre heureuse en faite. »

BIM BAM BOUM TOUCHÉE. J’ai honte. Mais revenons en arrière… Ne c’était-elle pas servi de ses toc pour elle-même me mettre à genoux le jour où j’lui ai ramené Ea ? Si, bien sur que si. Voilà, j’ai plus honte. Et elle savait, que JAMAIS je ne lui dirais ça en étant clean. Le pire c’est que j’suis sincère. Enfin Bonnie, c’est tout ce que j’ai dans ce monde de connard. Elle est tout ce qu’il me reste et même si parfois j’la fais chier bah… et que j’commence à sentir le malaise s’installer. Mais j’fais quoi putain. Merde mais ta gueule. J’aurais jamais du dire ça en faite… J’le regrette aussi. Pas parce que j’le pensais pas non , mais là j’suis à nu. Et c’est violent. J’ai envie de gerber. Calme-toi là, il t’arrive quoi. Je recule d’un pas, comme si… Comme si rien. Je me redresse, et secoue un peu la tête.

« Bref, c’était pas méchant dans le fond. Voilà. J’vais ranger le salon. Puis j’crois que Tyler chiale, tu l’as vexé. Il s’est donné du mal pour que tu sois contente. »

Oui, voilà. Reprend contenance. Tu t’es égaré 2 secondes trente, mais largement suffisante pour te faire prendre peur. Oui, les aveux comme ça, j’aime pas. J’en frissonne d’horreur. Plus jamais ça Alex. Et pour Tyler… J’ai quand même un peu de peine pour lui, quand j’revois sa bouille de Princesse complètement étincelante tant il est content de ce qu’il fait. Je m’approche du lavabo et me passe un coup d’eau froide sur la tronche… ouais, reviens parmi nous pour de bon, cette fois.
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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyMar 27 Aoû - 9:55

∞ make it bun dem
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 Ben là, c’est même plus une question de drame, c’est la putain d’Apocalypse selon Sainte Ophelia. Le jeune homme a beaucoup de mal à comprendre ce qui est en train de se passer. Tout ce qu’il sait, c’est que ça ne sent pas très bon pour son matricule. Tyler ne le devine pas grâce à quelconque prise de conscience sur ce que lui et Ethan vienne de faire. Il ne réalise pas l’ampleur de la catastrophe : il vient simplement de se prendre une chaussure dans le torse. Il n’a même pas cherché à la réceptionner et à amortir le choc, elle l’a juste cogné. POC ! Le lancer de chaussure à talon en plein dans la face, c’est un peu le symbole universel d’embrouilles, pas besoin d’être Einstein pour le comprendre. Il a merdé, la rouquine est furax et lui ne comprend pas vraiment pourquoi.  
Et puis elle continue de hurler comme une putain de harpie et ses traits habituellement si gracieux se transforment en un masque grotesque et inquiétant sous le regard interloqué du garçon. Non en fait, ce qu’il ressent, à ce stade, c’est pratiquement de la terreur. C’est une gargouille. Bonnie est une gargouille terrifiante. Il la fixe, la suit du regard tandis qu’elle s’agite, fait des allers-retours en vociférant comme une possédée et grogne. Le docker espère que s’il reste assez immobile, il finira par disparaître, se fondre dans le décor et qu’il échappera ainsi au terrible courroux d’Ophelia. Comme Sherlock Holmes ! Il se fond dans le décor et on l’oublie, il disparaît. Ty n’aime pas tellement ce film pour une raison qui lui échappe un peu. Pourtant y a de l’action, y a de l’humour, y a une histoire un peu rocambolesque mais on a franchement fait pire. C’est pt’être juste à cause de la gueule de cette actrice qu’il peut pas voir. Encore qu’il n’aime pas tellement tellement Jude Law non plus. Bah il a fait des bons films mais…

Et une fois encore, Tyler perd le fil et ne parvient à se reconnecter qu’au moment où il reçoit un œuf en pleine face. C’est pas juste. Tout ce qu’il voulait, c’était faire plaisir à Bonnie. Il ne sait plus trop comment il comptait faire ça, mais cette intention est imprimée dans son crâne au fer rouge. Il a été super gentil et on lui balance des trucs sales dans la figure. Il déteste être sale. Il déteste ça. Comme à l’anniversaire de Filip où sa mère l’avait obligé à aller. Ils s’étaient tous mis sur lui et lui avait balancé des bombes à eau faites à partir de préservatifs. Il les avait jeté sur ses vêtements tout neufs et tout propres ! Tyler les avait acheté exprès pour cette occasion, pour être beau et faire plaisir à Filip. En plus ce sale garnement avait dit que son cadeau était tout nul. Il s’était mis à pleurer, tout trempé au milieu du parc où se déroulait la fête. Sa mère avait dû le raccompagner chez lui et on s’était fichu de lui pendant des mois… Ca avait été le dernier anniversaire auquel il avait été invité. Et après cet événement, plus personne n’était jamais venu à ses fêtes d’anniversaire.
Alors il est planté au milieu du salon de Bonnie, tétanisé, les larmes aux yeux, la gorge nouée par le chagrin, tandis que ses souvenirs d’enfance remontent à la surface et l’étouffe. Il aimerait bien pleurer mais tout reste coincé. Parce qu’il sait que si il se met à chialer, Bonnie et Ethan vont se moquer de lui et il sera plus jamais inviter à leurs fêtes.
Il n’a pas envie de se retrouver encore tout seul. C’est bientôt son anniversaire. Il va avoir vingt-et-un ans et il ne veut pas célébrer sa naissance une fois encore tout seul avec sa mère. Encore qu’il n’est pas certain d’inviter Bonnie. Elle est méchante. Très, très, très méchante ! Elle crie, elle lui jette des trucs dans la figure et elle renverse tout le repas.
Et puis tout à coup, elle a disparu et il se retrouve toujours planté au milieu du salon, mais avec Ethan cette fois(qu’il faut absolument appeler Alexander sinon il le frappe… Pas sûr qu’il l’invite à son anniversaire non plus en fait) qui lui parle de gâteau.
Tyler ne répond rien, se contente de poser son regard humide dans sa direction. Il lui faut là encore un temps infini pour comprendre ce qu’il fait et ne réalise qu’il compte le faire manger qu’une fois qu’il a l’assiette dans les mains. Aucune idée de comment il l’a attrapée, elle est juste là et il la regarde. Ca lui fait pas envie. C’est tout sale. Lui aussi il est tout sale. Il peut pas manger s’il est tout sale.

« Maman dit toujours qu’il faut se laver les mains et se débarbouiller avant les repas… C’est important. On n’est pas des sauvages. »
Mais Ethan ne l’a pas écouté, il s’est éclipsé lui aussi. Alors Tyler attend. Il commence à n’avoir absolument aucune idée de ce qu’il fabrique chez ces gens complètement fous. Il était venu passer une bonne soirée, boire quelques gorgées de bières, jouer à des jeux ou regarder un film, bitcher avec Bonnie et manger un bout. Il était pas venu se faire insulter, frapper ou salir.
« Mais je dois faire mon dextro » proteste-t-il mollement en reposant l’assiette sur la table basse un peu crado, avant de partir en quête de son sac.

Tyler finit par mettre la main dessus et sort laborieusement son matos. Faut qu’il fasse vite parce qu’il a vraiment faim et qu’il commence à plus y voir très clair. Mais  les larmes brûlantes qui lui brouillent la vue sont certainement à blâmer pour ça. Le grand brun doit s’y reprendre à deux fois pour parvenir à se piquer correctement et à mettre le sang sur la minuscule portion de bandelette. 0,5. C’est un putain de miracle qu’il n’ait pas encore fait de malaise en fait. Cette idée le panique un peu et il se met à pleurer en silence, à la recherche de son insuline. Il finit par la trouver et ouvre son carnet sur lequel est inscrit la dose à rendre pour ce repas. Mais toutes les lettres s’embrouillent et il lui faut un moment pour réaliser qu’il s’est planté et a ouvert le carnet à l’envers, atterrissant sur le code qu’il a définit pour chacun de ses clients et les initiales des coins de la ville où il doit les rencontrer. Un miracle se produit pourtant et il parvient non seulement à retourner le carnet mais également à lire les indications et le dosage nécessaire. Une fois ça fait, il ne lui reste plus qu’à nettoyer la portion de peau sur laquelle il compte se piquer et…
« J’sais pu où j’en suis » s’angoisse Tyler en essayant de creuser ses méninges pour savoir où il s’est piqué la dernière fois.

Mais ça ne revient pas et les larmes recommencent à dégringoler le long de ses joues. Des insectes noirs viennent voltiger devant ses yeux et il lui faut fournir un effort important pour se convaincre que finalement, c’est pas si grave. Vautré dans le sofa, sans finalement prendre le temps de se désinfecter, il soulève un pan de son teeshirt, pince son ventre (c’est assez compliqué vu que ses doigts sont engourdis et qu’il est maigre comme un clou et tout en muscle) et enfonce l’aiguille du stylo sur lequel il commence à appuyer pour injecter son insuline. Les paupières closent, il entend la voix d’Ethan s’élever non loin et décide qu’il peut bien aller se faire foutre et qu’il ne lui répondra pas.  





Dernière édition par Tyler A. Lawson le Jeu 29 Aoû - 13:18, édité 1 fois
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Bonnie JS Blacks
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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptyMar 27 Aoû - 22:20

« Casse-toi, putain. J’nettoie vos conneries. »
« Ty voulait te faire plaisir, Princesse. Enfin, j’voulais te faire plaisir avec lui, on pensait qu’on rendrait ton chat cool, comme toi. Et on l’a soigné aussi. Enfin, comme on pouvait quoi »
« Non mais… vous êtes cons ou juste vraiment trop défoncés ? Vous avez collé de la pâte dégueulasse dans ses poils, découpé mes fringues neuves, foutu du colorant sur sa tronche… En plus j’ai vu que Tyler avait du sang, tu lui as fais quoi, putain ? »
« Puis, t’es ma seule famille, donc j’voulais te faire un cadeau. Enfin, j’voulais te rendre heureuse en faite. »

J’ai affaissé mes épaules et laissé tomber mes mains dans les cinq centimètres d’eau. Le chaton tremblait, mouillé jusqu’à l’os dans l’eau devenue bleue par le colorant qui lui dégoulinait des poils. Je n’avais réussi qu’à lui enlever la partie fraîche de son espèce de plâtre, mais le fond avait déjà séché. Je poussais sans cesse des soupires, et jusque son arrivée et son petit manège, je m’évertuais à frotter avec colère, frénétiquement, la boule de poil enveloppée de savon. J’avais entendu venir Ethan. Je savais à quel petit coup il allait se donner, me jouer son gosse perdu, blessé, sa petite voix rocailleuse entrelacée d’innocence. Je connaissais ses entourloupes par cœur, il pouvait parler de moi et mes caprices. Jusque là, je n’avais que faire des deux abrutis dans la salle à manger, je m’occupais de mon chaton, en soutif-jogging, en pestant contre eux. Et il est arrivé, m’a sorti son grand numéro. Il savait que ça marchait. C’est contre mon gré que j’ai senti la pointe d’un sentiment inconnu percer les différentes couches de mon anatomie pour me piquer directement le cœur. Je n’appellerais pas ça de la culpabilité, puisque Bonnie biatch n’est pas du genre à regretter, ( en apparence du moins ) mais plutôt une sorte de… faiblesse. Ma colère a chuté d’un cran à partir du moment où ses mots ont atteint mes tympans. Que le message a été transmit à la partie la plus évoluée et enfouie de mon cerveau. Puis guidé à travers les veines jusqu'au cœur.
Mais putain Bonnie, ressaisis-toi, t’es pas du genre à faiblir comme ça, à t’agenouiller comme une merde. Ce chat c’est ton cadeau, ton bébé, tu reportes toute ton attention, toute ton affection juvénile sur cette bestiole, Ethan le sait. Et ils ont décidés de te le pourrir, en saccageant tes fringues en même temps. Je commençais à me demander plusieurs choses. Tout d’abord d’où leur était venue cette idée à la con ? Et ensuite, qui avait fait quoi ? Même si cette dernière question n’était pas la plus importante, j’aurais bien voulu savoir qui s’est chargé des paillettes, et qui a confectionné « soigneusement » un putain de tutu de merde. Je soupirai, toujours la tête baissée et le regard planté dans les yeux globuleux d’Ea qui commençaient à s’endormir. Il avait du passer une soirée mouvementée le pauvre. J’ai laissé le silence plané alors que je terminais de défaire la pâte blanche de la patte d’Ea. Je l’avais nettoyé comme je pouvais cependant des marques de colorants restaient, changeant sa couleur de feu en eau. Je détestais l’eau. Pff. Quelle bande de con. Last but not least : pensaient-ils vraiment que ça allait me faire plaisir ? En écoutant à moitié les paroles d’Alex, c’est ce que j’avais cru comprendre. Ça m’exaspérait. Mais quelque part, je ne pouvais pas laisser ces deux abrutis tout seuls, et j’aurais du le savoir plus tôt. Je me promis de ne plus refaire cette erreur en les laissant tout seuls. Quelle idiote. Le roi des pétasses et le roi des cons réunis, ça ne donnait pas vraiment un royaume gérable et ordonné. J’étais la seule reine de la maison, en fait. J’crois que j’étais polygame. Bref, peu importait. J’ai sorti le chat de l’eau et l’ai posé sur une serviette que j’avais préalablement préparée. J’ai frotté son petit corps tremblant, il miaulait comme s’il allait à l’abattoir. Je lui fichais des pichenettes pour qu’il ferme sa gueule, bientôt je ne m’entendrais plus penser tellement il hurle le bordel. Ça a de la voix ce truc, putain. Petit mais puissant, as Bonnie. Je ne parlais toujours pas à Ethan, pour la simple et bonne raison que je leur faisais la gueule à tous les deux, même si les traits courroucés de mon visage s’étaient détendus et adoucis. Quatre mots avaient suffis à ramener la tigresse doublée dragonne dans son enclos. « T’es ma seule famille ». Quel putain de connard. Qu’est-ce-que j’pouvais dire moi, dans ces cas là. Bah non, j’suis pas ta famille, et j’t’emmerde ? Non, jamais. Malgré toutes les crasses, j’avais tenu la promesse que je lui ai faite… Quatorze ans plus tôt. Et oui, j’avais déjà l’ambition de remplacer ses défunts parents, moi et mon égo imposant. Mon sourire contagieux, je riais toujours pour lui, même quand il pleurait comme un couillon de gosse dans les cauchemars qu’il faisait. Ouaip, madame, j’ai assumé le role de maman-sœur-cousine-tata, j’ai tout fais. J’ai voulu combler tout le vide qu’il avait entre les côtes, comme une conne, et maintenant il rouvrait la plaie à l’intérieur de mes tripes, coupait la ligature et se jouait du liquide qui y stagnait. Connard. Un nouveau soupire qui vint clore tous les autres, plus profond et fatigué. Il savait jouer de ses charmes l’enfoiré. Et du lien qui nous unissait.

Je me suis redressée, en portant le chat dans la serviette, et l’ai déposé dans le lavabo. J’ai au préalable coupé l’eau qu’Ethan se passait sur le visage. La main gauche sur le rebord, la deuxième sur ma hanche cambrée, je l’ai regardé avec cet air coincé entre la mutinerie et la colère désespérée. Redressée, j’ai commencé à épousseter de mes mains son t-shirt plein de farine et de sucre.

« C’est bon, Alexander. Ça va. Rejoins Tyler. Change-toi avant. J’termine de m’occuper d’Ea. Après je m’occupe de Ty. »

Sec. Précis. Je lui ai indiqué la marche à suivre et il s’est tiré sans un mot. J’aurais très bien pu le prendre dans mes bras, voir même l’embrasser, une petite fois, pour lui rappeler qui j’étais. Mais je n’allais pas lui donner le bon dieu, comme ça, pas après la crasse qu’il m’avait faite. Bref. J’ai passé le chaton au sèche-cheveux, je rigolais toute seule de le voir effrayé comme un couillon, les poils en pétard comme moi au réveil. Cependant je déchantais quand je voyais les marques bleues parfaitement présentes et incrustées dans son poil. Il allait falloir plusieurs bains avant qu’il ne s’en défasse, ça avait macéré cette merde. Tant pis, j’avais un peu plus urgent. Si Tyler pleurait vraiment alors là… on pourrait m’appeler la sorcière. Je suis un monstre d’égoïsme et d’hystérie. Mais je le vis plutôt bien. Cependant, si Tyler avait vraiment voulu me faire plaisir, comme intention de départ, et que finalement je lui ai craché dessus, je comprenais qu’il soit vexé. Seulement, il avait été sacrément con de penser une seule seconde que ça ait pu un tant soit peu m’enchanter qu’il transforme mon chat en drag queen. Putain, il s’appelle pas Tyler, merde ! Je souriais. Si j’avais été plus maligne, c’est ce que je lui aurais dis, histoire de me venger en douceur. Je crois que la farine et les œufs ça avait été pas mal. Puis renverser la bouffe, c’était peut-être pas non plus nécessaire. Seulement, je ne contrôlais pas ce genre de crise de con. Je ne contrôlais pas grand chose chez moi, quand il s’agissait d’émotions violentes ou d’envies subites. Autrement, j’avais le contrôle sur tout ce qui me constituait. Mais brider ma violence, mon impertinence ou mon inconscience, c’était peine perdue. Agir sur le moment, stagner sur le qui-vive, la réaction de l’instant. J’ai récupéré un antiseptique et des cotons puis suis réapparue dans le salon après avoir déposé le chaton sur le lit, recouvert d’un de mes pulls en laine. Je ne le mettais plus depuis que j’avais perdu du poids, alors…
Je me suis approchée de Tyler, les sens en éveil. Il ne morflait pas, il ne bougeait quasiment pas. Une sonnette d’alarme a retentit, j’ai repensé à ce jour de notre rencontre où il avait bien fini par y passer avec son putain de diabète. Je me suis approchée de lui et lui ai fichu deux petites gifles sur la joue droite.

« C’est bon garçon, redresse-toi, tu fais flipper Ophélia. Mange un truc, tu vas finir dans les vapes. »

J’ai également épousseté son t-shirt, et son visage puis lui ai foutu du coton dans la narine en sang. Je soupirais. Quelle putain de soirée, c’était naze. Ce qui devait être un bon moment au départ était devenu une période de déboires et de connards qui se la jouent gamins, et de starlette trop défoncée qui supporte pas la came. A en juger par les cadavres, Ethan avait du rouler un ou des joints. Et il les chargeait, en général, ses pétards, je peux vous le dire. Je me suis redressée pour rattraper mes conneries sur la table et suis allée chercher trois assiettes dans lesquelles j’ai foutu ce que j’avais prévu pour chacun. Bon allez Bonnie, va falloir que tu redonnes du morale aux troupes.

« Allez princesse, c’est bon, il était pas si mal le chat… Mange. »

Debout devant la table, je regardais les deux couillons affalés sur le canapé, complètement défoncés. Je rangeais en même temps, leur lançai des regards de temps en temps, puis ai ramené de l’eau pour eau, et une bière pour moi. Mais quel putain de bordel j’avais foutu, en rentrant du travail, c’est une horreur. Un coup de balai passé, rapidement, je suis restée debout, les surplombant de toute mon absence de prestance actuelle. Ouais, partagée entre l’inquiétude pour Ty et la déchirure d’Ethan je ne savais quoi faire pour les remettre de leurs émotions. Mais putain, ce type était une vraie tapette à pleurer pour un rien, merde quoi. J’ai relâché mes cheveux, balancé ma barrette sur la table et suis restée là. Les bras pliés et posés sur mes hanches cambrées. C’te dégaine que j’devais avoir.

« Bon. J’suis rentrée maintenant. Voilà. »
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Alexander E. Gray
Alexander E. Gray

date d'arrivée : 22/07/2013
mensonges : 130
crédits : Blue romance
âge : 24 ans
humeur : J'vous emmerde


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MessageSujet: Re: Make it bun dem #alex&ty   Make it bun dem #alex&ty EmptySam 31 Aoû - 14:01

Elle me materne. J’me souviens de ses soirées où j’étais complètement paumé, encore gamin, en pyjama, dans la piaule. Entrain de chercher dans un état semi-conscient la présence de mes… enfin, voilà. Elle venait me prendre par la main, avec une douceur que je ne le connaissais que très rarement. Puis, elle me prenait contre elle, me disant que tout irait bien. Que Bonnie Jane Blacks, était avec moi. Et qu’elle ne me lâcherait jamais. On dirait pas comme ça hein ? Mais, c’était inné chez elle, envers ma personne et mon existence. Je la laisse coupé l’eau et m’épousseter mon tee-shirt, les bras ballants, avec mon air de gamin perdu. Je ne l’avouerais pas, mais c’est bien cette sensation qui prenait naissance au creux de mes tripes. C’était les joints, probablement. Ca arrive, mais j’ai envie de la serrer contre moi. Non, j’le ferais pas. Je l’écoute parler et j’esquisse un sourire. N’en faisons pas trop… Je sentais quand même les effets s’estomper de minutes en minutes et lorsque je suis venu constater les dégâts dans le miroir de la chambre, j’me suis dis que putain …. On a pas fais dans la dentelle Ty’ et moi. Les images me reviennent au fur et a mesure, des couleurs, des ciseaux, du gel, des paillettes, la gueule défoncé de Princesse Tyler. Mes propres mains qui découpent, mon rire qui se répercute dans la pièce. Putain, mais j’étais vraiment défoncé pour avoir réussi à faire… ça. Merde, j’suis devenu sociable. Ca craint, c’était pas moi ça. Dingue, comme l’effet n’était plus le même une fois la défonce qui s’estompe… J’me sens même con. Pas pour le chat, parce qu’au fond c’était drôle. J’avais sans le vouloir, effectuer ma petite vengeance sur le fait qu’elle soit trop chiante avec sa bestiole. N’empêche qu’on l’avait bien décoré. Il lui restait même un peu de colorant sur la gueule d’après ce que j’ai vu tout à l’heure.

Je jette mes vêtements dans un coin de la pièce pour enfiler un autre tee-shirt et un jogging. J’m’occuperai de ça plus tard, là j’étais trop affamé et encore pâteux par la défonce, pour m’occuper de quoi que ce soit de rationnel et logique. Et j’me demandais si j’allais toujours bien aimer Tyler maintenant que j’étais … à peu près moi. Enfin, re moi. Y avait pas de raison que j’le déteste. On avait passé un bon moment ensemble, même s’il a été sauvé par les joints que j’ai fumés lorsqu’il m’a cassé les couilles. Bref, j’vais d’ailleurs le rejoindre parce que quand j’y pense il avait une sale gueule quand j’l’ai laissé pour parler à Bonnie. Je regarde aux alentours, la vue un peu plus clair. J’crois que la gueulante de Bonnie m’avait quelque peu fait redescendre le trip. Ca vous refou les méninges en place quand elle vient hurler sa haine, cette grande malade. Parfois je m’en amusait mais là elle nous avait fait plus peur qu’autre chose. On aurait pu croire qu’elle aurait été capable d’attraper un couteau de cuisine pour nous découper les parties. Tout ça pour un chat… Ce qu’il faut pas entendre quand même. Si j’avais su je l’aurai jeté dans le caniveau comme prévu lorsque j’ai vu ce gros con d’Aël sortir de l’immeuble la dernière fois.

Je retrouve Princesse Ty, complètement avachis sur le canapé. Et ce que je vois, me laisse un peu perplexe. Ty’ prend des drogues dur ? Avec un stylo ? J’arque un sourcil et là j’ai un peu la mémoire qui se remet doucement en place. Insuline. Diabète. Fuck, j’avais oublié ce putain de détail et là pour le coup je sens un malaise me gagner. Je l’ai laissé fumer comme un con, sans me soucier de savoir si oui ou non, c’était bien pour lui. C’est pas que j’suis du genre à me préoccuper du bien être des autres mais là quand même, il pouvait y jouer sa vie. Et avant que je ne puisse venir le voir, Bonnie est déjà devant lui à lui foutre un coton dans le nez et de lui donner deux claques sur la joue. Elle parle, je n’écoute pas. J’me demande ce que je fais ici, au milieu du salon. J’suis un peu désorienter j’crois. Ah oui, Tyler. Insuline et diabète. Piqûre. Il a le teint pâle quand même, ça s’trouve il aurait pu crever à cause de moi ce p’tit con. Manquerait plus que ça… Elle part chercher trois assiettes pendant que j’viens nettoyer les cheveux de Ty. Parce que j’crois qu’il est un peu amorfe. Ca a du le calmer direct tout ça. J’te préviens j’fais juste ça parce que t’as l’air malade et parce que j’ai pas envie qu’on s’refasse grogner dessus comme des gamins de dix ans. Puis j’veux pas que tu salisses mon canapé aussi. J’enlève la farine pendant qu’elle passe un coup d’balai. On va dire que j’évite de rien branler pour pas m’en prendre une braqué et quand on vient tous s’assoir pour bouffer… du coup l’ambiance est un peu plate. Enfin, on s’éclatait bien avant que tout parte en cacahuète pour deux trois fringues foutu en l’air et un chat déguisé. Tyler était complètement à l’ouestn, Bonnie était un peu gênée par sa gueulante et moi … bah j’étais là à m’en foutre. Silencieux, bouffant ce que j’avais dans mon assiette. Quoi ? C’est bon moi j’vais pas m’y éterniser deux ans. Et puis ses fringues, j’irais lui en racheter avec ma paie. J’lui dois bien ça après tout. Puis, ça ne sont que des morceaux de tissus. J’aime pas le matériel, je n’aime pas l’importance qu’on lui apporte. On se retrouve assujetti à de simple fringue pour aller bosser. Mais pour le coup, j’crois que ça risque de lui coûter sa place donc bon, j’lui filerais quelques billets demain pour qu’elle aille se refaire sa garde robe. Même si elle refusera , au moins j’aurais proposé.

J’essaie de prendre le dessus. Sur ce qui est entrain de naitre au creux des tripes. Ce que je juge dangereux : la peine. Pourquoi devrais-je la laisser prendre le dessus alors que ça fait des années que je l’écrase avec brio ? Ou tout cela n’est que mensonge. J’m’en fou, j’m’en branle tant qu’elle ne vient pas me foutre à genoux comme un putain de faible. De toute manière, ça sert à rien de me laisser aller, ça n’arrangera rien. Ni ne recollera quoi que ce soit. Alors à la place j’me défonce et j’couche avec Bonnie qui est encore le seul pilier bien droit de mon existence. A ne pas s’effriter comme un vieux bâtiment usé. J’suis tellement concentré sur tout ça, sur cette vague que je tiens au loin, que je n’ai même pas vu Bonnie se lever. Jusqu’à ce que j’entende la porte claquer. Je lève les yeux. Elle en a eu peut-être marre de cette ambiance un peu vide, un peu blanche. J’entends la porte s’ouvrir et la voilà qui réapparait.

« Princesse Bonnie est làààà !  Qu’est-ce qu’on mange les gros ! »

Je lui souris. Je sais pas si ce sont ses hormones mais elle commençait à devenir de plus en plus.. Adorable. J’ai envie de me foutre de sa gueule même si j’trouve ça gentil au fond. Au moins pour Tyler qui chialait presque de voir Bonnie déçu par son travail acharné. Mais bon, il a l’air d’aller un peu mieux depuis qu’elle lui a dit que c’était pas si mal. J’avoue que le pauvre gamin y avait mit du cœur à faire tout ça. Donc de voir Bonnie gueuler sur ça, c’était comme si sa mère lui crachait sur son cadeau en papier mâcher fait main.

« Tyler a été chasser les rats de la cave avec son aiguille d’insuline. Il t’a donné le plus gros. »

Je pousse son assiette vers elle. Refaire la scène pour se dire que tout était normal. Que le chat n’a jamais été déguisé en putain de travesti. Il avait l’air d’un putain de gay. T’façon j’suis sûr que ce chat est plus petit chemin boueux que Nirvana. Haha. T’façon on s’en fou. Au moins, on aurait pas une ribambelle de chaton dans l’appartement. Bref, la discussion reprend. Elle nous raconte ses frasques avec ses gros porcs de clients. Ca nous fait rire. Enfin, Tyler il ricane mais j’suis pas sûr qu’il comprenne réellement ce qu’il se passe. Il a l’air épuisé. Et quand on a mit le film, je crois qu’il s’est endormi en quelques secondes. Comme un bébé, position fœtus. Bonnie qui était appuyé contre moi, l’a regardé avec des yeux attendris… Pathétique. C’est bon, c’est un vaillant garçon, pas un bébé là. J’ricane et chuchote :

« Tu veux pas lui faire téter le sein non plus ? J’suis sûr qu’il apprécierait. »

Ca me vaut un coup sur l’épaule. Coup que je ne sens pas avec sa force de fillette. En parlant de ça, peut-être qu’au fond ça ne ferait vraiment pas de mal à Tyler d’apprendre à se battre. Ca le forgerait, au moins de savoir donner deux trois coups pour éviter une mort certaine. Je me lève et revient avec un crayon feutre noire. Autant finir la soirée en beauté avec une petite blague.. Je m’agenouille face au visage de Tyler qui était déjà loin au pays des gays entrain de se faire sucer par l’un des plus beaux Apollon, où il serait une star de cinéma, puis très doucement, je lui dessine une moustache, retenant un rire nerveux. Bonnie me grogne dessus mais j’m’en fou. J’l’aime bien ce petit, c’est pour le lui faire comprendre que j’fais ça, c’est tout. Je lui dessine des fleurs sur les joues et écrit sur son menton « I suck ». J’crois qu’on va s’arrêter là. J’me fais encore engueuler et j’m’en fou. C’est pour rire. J’lui laisse un bout de papier dans sa main : « Regarde bien ta gueule et dis toi que ça sera ta motivation pour venir me casser la gueule et que je t’apprenne deux trois trucs pour te défendre. »

Je me lève, tout fier de mon œuvre. Ca mériterait même une photo. J’aimerais même pouvoir être là quand il verra sa gueule dans le miroir. Je m’étire et baille. La fatigue retombe lourdement et le sommeil me gagne. Je tapote la tête de Tyler pendant que Bonnie le borde avec une couverture qu’elle avait récupérée dans notre chambre. Il avait été cool comme mec, avec ses jeux, ses films et ses bières. Même si parfois il parlait trop et qu’il faisait sa bitch, il restait sympa. Peut-être que ça serait possible de l’emmener alors. Avec une couche de scotch sur la gueule, ça devrait le faire.
Et Bonnie, elle est pas mignonne ? A le border comme un bébé ? Ca aussi je devrais le filmer… Mais j’la laisse faire sans me moquer, sinon elle va encore se vexer et bouder comme une princesse. Je me débarrasse de mes fringues avant de me coucher, bientôt suivit de Bonnie. Sans que je ne le veuille vraiment, j’ai sentis cette graine pousser et venir s’entrelacer là où il ne le fallait pas. Contrairement à ce que je pensais, le sommeil qui m’accablait cinq minutes plutôt avait tout bonnement disparue. Remplacer par un passé que je refoule du mieux que je peux. Il était pour moi comme une nausée que vous essayé de retenir pour ne pas que votre vomis s’étale là, sur vos chaussures. Couché sur le côté, dos à Bonnie, je plante mon regard dans le mur, ma vue s’étant adapté à l’obscurité. Mur qui se transforme en platane. Silence qui se transforme en crissement de pneus. Je me tends un peu, rageant contre moi-même d’avoir autant fumé ce soir. L’air de rien, je me tourne vers elle avant de l’attraper au creux de mes bras, la serrant contre moi, avec pour seuls mots :

« T’vas avoir froid, t’es qu’une gonzesse frileuse. »

La chaleur de nos corps s’entremêlent pour former un cocon dont je n’accepterais peut-être jamais le bien être.


- END -
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