(ethel) non, rien ne finira la chute, rien ne finit l'infini.

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→ ethel jane gleeson.

vingt-six ans; née le sept avril à Caswell, Maine ; serveuse ; infected.

“ oui, il fallait choisir une route, alors on a choisi les pluies, acides à s'en brûler le cœur. ”

Rien ne me retient plus. J’ouvre les bras et accueille cette fatalité avec le sourire. Un sourire qui sonne faux. Un sourire qui donne le change. Un sourire qui transpire l’alcool. Je tombe. Les Enfers s’ouvrent et je tombe. Abysse infini, je sens que je tombe. Et j’embrasse la folie. Elle est mon nouvel amant, tendre et passionné. Je lui donne mon corps. Mon âme. Elle m’effleure le visage, caresse mon front, balaie mes joues. Puis, j’ouvre la bouche, laisse la brûlure de l’alcool apaiser mes tremblements. J’embrasse la folie et elle me possède.

Je suis la folie.

→ Quel est votre sentiment vis-à-vis des étrangers ? Je ne les aime ni ne les déteste. Ils me sont parfaitement indifférents. Je ne suis pas du genre à faire un scandale parce que les étrangers sont mésestimés et molestés. Je m'en contrefiche. Précisément, ils me sont parfaitement étrangers, et j'ai bien trop à faire avec ma propre vie, je ne me soucie nullement de celle des autres. Au pire, j'oublierais de les saluer en les croisant dans la rue. Au mieux, je leur adresserais un sourire en leur servant un old fashion.

→ Que pensez-vous du conseil municipal et de son action ? Je n'ai aucun avis. De toute façon, ce n'est pas comme si mes opinions les intéressaient réellement. Je suis née et ai vécu à Caswell, le conseil municipal fait donc partie intégrante de ma vie, mes parents m'ayant élevée dans le respect de leurs valeurs. Je ne rejetterai jamais leurs actions, comme je ne m'y ancrerai nullement, vivant désormais ma vie comme je l'entends. J'estime que la vie politique de la ville ne me concerne tout simplement pas, et je ne m'en porte pas plus mal qu'un autre.

→ Que pensez-vous des récents événements ? Croyez-vous en toutes ces rumeurs surnaturelles ? Je refuse d'y croire. J'aime à penser qu'une explication rationnelle viendra mettre fin à ces histoires. Je n'ai plus six ans, je ne crains plus les sorcières, les vampires et les loups-garous. Malgré ce qu'il m'arrive, je refuse de soumettre mes oreilles aux rumeurs. C'est la folie qui s'empare de la ville, petite ville dont les habitants s'ennuient et se plient aux caprices de l'esprit. Ils ne savent plus quoi inventer, ils veulent rendre leur existence un peu plus palpitante et voilà que c'est la paranoïa qui s'enfouit dans la moindre cellule de leur corps. Et peut-être dans le mien, également.

→ Dans quelles circonstances est apparu votre pouvoir et qu’avez-vous ressenti ? Dans un rêve, tout d'abord. Tout a commencé avec un rêve. Un tableau difforme, où les couleurs se heurtaient violemment. Une petite voix, tout d'abord. Étouffée et imperceptible. Je n'ai compris qu'au beau milieu du songe qu'elle m'appelait et m'ordonnait de me réveiller. Alors mon corps a obéi. Je me suis éveillée en un sursaut, les draps humides de sueur, l'esprit embrumée. La voix a continué, plus oppressante. Puis un autre murmure l'a rejointe. J'ai simplement éclaté en sanglot comme mes doigts se refermaient sur mon calepin et que je me suis mise à dessiner frénétiquement. Les murmures ont continué longtemps. Je ne sais plus très bien combien de temps. Et je ne me suis arrêtée de pleurer que lorsqu'ils m'ont laissé tranquille. Si je me suis rendormie ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Ma vie, depuis cette nuit, c'est qu'une image floue dont je préfère ne garder aucun souvenir.

→ Avez-vous un secret vous concernant à nous révéler ? Qui n'en a pas ? Tout le monde a son jardin secret. Certains sont probablement plus condamnables que d'autres. Et les miens ? S'ils sont secrets, ce n'est pas pour rien. Et comme je n'ai jamais aimé parler de moi, et encore moins révéler mes faiblesses, mes secrets ne vous seront pas dévoilés.

→ Avez-vous été témoin dans la ville de choses que vous aimeriez dénoncer ? Je suis serveuse. Des comportements condamnables, j'en ai vu plus que de raison. Vous savez, ce voisin qui embrasse sa femme tous les matins avant d'aller travailler ? Ce même type, c'est celui qui me pelote les fesses quand je vais servir la table du fond, et c'est ce type qui finit avec une fille facile dans les toilettes. Alors, sincèrement, rien ne me choque. Ce n'est pas pour autant que j'éprouve le besoin de les dénoncer. Je m'en fiche. Ils font leur vie, je fais la mienne.

→ Vous êtes pris dans un cyclone. Des débris sont tombés sur la personne qui vous est la plus chère et sur un enfant que vous ne connaissez pas. Si vous la sauvez cette personne vivra avec un handicap terrible mais l’enfant mourra. Si vous sauvez l’enfant il sera indemne mais l’autre mourra. Vous ne pouvez en sauver qu’un, alors que faites-vous ? L'étique voudrait que je sauve l'enfant. Mon cœur me crierait probablement de sauver la personne qui m'est chère. En pratique, cependant, je ne suis même pas certaine d'être capable de sauver ma propre peau, alors celles des autres, vous imaginez bien... Évidemment, je vous donnerais la réponse que vous attendez : je sauverai l'enfant. Sans grande conviction cependant, sachant qu'en cas de panique, je ne suis pas de ceux qui gardent la tête sur les épaules, mais plutôt de ceux qui enchainent les actions sans grande importance.

“ tell the world I'm coming home ”

C'est un matin comme les autres. Mon cerveau dégouline contre les parois de mon crâne, une chape de plomb m'enserre le corps. La chambre est baignée de lumière, les flèches de l'astre brûlant traversant mes fins rideaux, ils illuminent les recoins poussiéreux, brûlent mes paupières closes, mettent fin au sommeil agité dans lequel j'étais plongée. Je soupire, le râle se cogne contre ma gorge, effleure ma langue et s'évanouit dans le silence de la pièce. Je me retourne lentement, aspirant l'oxygène qui s'engouffre violemment dans mes poumons, me provoque une quinte de toux. L'épaisse masse brune de mes cheveux se déplace souplement, suivant mes gestes, comme je me redresse lentement. C'est un matin comme les autres. J'ai la gueule de bois. Il est quatorze heures passée, je crois que je serai encore en retard au boulot. J'attrape les premiers premiers sous-vêtements qui me passent sous la main et me dirige dans la salle de bain. J'enclenche le jet de la douche, attends que la buée recouvre les murs et m’engouffre sous l'eau. Je frissonne, la brûlure sur ma peau apaise la brûlure dans mon crâne. C'est un matin comme les autres. La douleur m'apaise.

Je prends le service de jour, qui consiste à servir les quelques alcooliques refoulés qui font semblant d'être en réunion entre collègues de boulot. C'est à cela que ressemble ma vie désormais. De toute façon, elle n'a jamais eu grande valeur dans cette société. Mon grand-père n'est pas du conseil, ma mère n'a pas épousé un nouveau riche. Par contre, elle est morte en couche, la faute à la tumeur qui la pourrissait de l'intérieur. Et ça, ça a fait un peu de bruit. Mais, après ma naissance chaotique, je suis retombée dans l'oubli général. Je n'étais que la fille d'un mécanicien, qui se démenait mais qui ne le montrait jamais, comme si tout, dans cette vie misérable, était facile. Autant dire qu'il ne m'a pas rendu service ; j'ai pris des baffes en m'apercevant que tout, absolument tout, ne se gagnait pas en tendant le bras. Il m'a élevée dans l'ombre, à l'ombre du conseil et des préjugés de la ville, mais, même à sa mort, je n'ai jamais essayé de m'en libérer. La lumière ne m'attire pas. Si je devais être franche, je dirais même que rien ne me passionne vraiment. Je ne suis plus qu'un corps vide qui s'active, qui verse l'alcool dans un verre et sourit nonchalamment.

Si l'on savait ce qui m'arrivait dernièrement, certainement qu'on s'intéresserait à moi. On m'enverrait dans un asile, on m'enfermerait, peut-être même me lierait-on les poings et me laisserait-on là, dans la pénombre, en proie à ses voix qui me hantent. D'ailleurs, rien que d'y penser, je sens que ma tête se fait lourde, je pressens leur présence. Je sais que, bientôt, les murmures caresseront mes oreilles, exploseront les derniers neurones qu'il me reste. Alors ce sera trop tard et je serai mangée toute crue. Je prends donc les choses en main, je les prends de vitesse, ces salopes de voix ! J'attrape un verre, verse un liquide ambré que je ne pense même pas à identifier. Un coup d’œil à droite, je me tourne et j'avale. Cul sec. Ça brûle, ça laisse une trace, mais ça fait du bien. Ça me calme. " Ethel, qu'est-ce que tu fiches ? Bouge tes fesses, t'es pas payée à compter les bouteilles. " Je me retourne vers ma collègue qui est déjà passée à autre chose. Profitant de son absence, je me vers un nouveau shot, l'avale, pose la bouteille. C'est le moment que choisit un client pour faire son apparition. Je feins l'intérêt, m'approche et prend sa commande, ignorant le poids dans ma tête, ignorant que les murmures apparaîtront bientôt, je le sais. Je le sens.

Bon Dieu, je suis folle.

→ d'une poussière.

Sarah, vingt-deux ans. Je vis en Suisse depuis... ma naissance. Mon smiley préféré est parce qu'il n'air l'air de rien mais qu'il veut tout dire. J'ai connu le forum par un copain, j'étais à côté de lui quand il a lu le projet sur Bazzart. D'ailleurs, il ne va pas tarder, normalement. Ce que je pense de Homecoming, c'est qu'il faut être un peu dérangé pour avoir une idée aussi démente et mortelle (c'est le cas de le dire) ! Puis, non, je n'aime pas l'anis, ni l’annette d'ailleurs. Puis voilà. Si vous voulez en savoir plus, il faudra marchander.

Bienvenue sur le forum pretty lady !
Si tu as la moindre question n'hésites pas !
Bon courage pour ta fiche !

Franchement : Le nom + L'avatar = yeah

Un grand bienvenue, je te souhaite une bonne chance pour ta fiche.
Et bien sur si tu as des questions on est là pour ça. perv

Invité Invité

ASHER Merci beaucoup. I love you

Quelle merveille, ce forum. J'attendais l'ouverture avec impatience. yeah

TRAJAN Je te retourne les compliments. saalut

Merci bien. :faint3:

date d'arrivée : 01/11/2012 mensonges : 621 crédits : Judasnana âge : 26 ans

Bienvenue parmi nous ! hat

Invité Invité

Merci.

Soit dit en passant, j'aime beaucoup ton avatar. saalut

Sinon, je pense avoir terminé ma fiche. woohoo

Invité Invité

Cool une folle alcoolique (a)

TU ES VALIDÉ(E) !

Encore une fois bienvenue à toi ! L'équipe administrative te souhaite de vivre une expérience des plus intéressantes sur le forum. Tu peux les contacter pour tout problèmes, pour une question, ou pour le plaisir, si tu as envie de les embêter. Aussi, tu peux voir sur le coté une barre de navigation; ce sont les points importants que tout nouveau membre doit effectuer. Sache que tout le forum t'es maintenant ouvert. Tu peux dès à présent poster ta fiche de liens, de téléphone, d'historiques et partir à la recherche d'un rp. Un administrateur t'ajoutera vite à ton groupe, ton rang te sera donné ainsi qu'une jolie couleur ! Au plaisir de te croiser sur le flood ou bien sur la chatbox !

(ethel) non, rien ne finira la chute, rien ne finit l'infini. 1351807238-sans-titre-1

Invité Invité

Muahaha, t'es pas gentil. lala

Merci.

J'adore complétement ton perso. Tu as choisis l'un des pouvoirs infected que je préfère et tu l'as exploité comme je rêvais.
Félicitation pour ta validation !

Invité Invité

Oh, merci beaucoup. I love you

J'ai adoré lire ta fiche alors tes compliments me font d'autant plus plaisir. yeah

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» La Chute
» (ethel) but i'm a creep, i'm a weirdo.
» [HOT] Juste un moment … rien de plus (hunter)

(ethel) non, rien ne finira la chute, rien ne finit l'infini.

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