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 (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.

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Thea Larsen
Thea Larsen

date d'arrivée : 20/06/2013
mensonges : 296
crédits : avatar © glamor. — signature © gifs@tumblr.
multicomptes : aucun.
âge : vingt-et-un an.
humeur : massacrante.

sneak peek
Relations
:
What about the town ?:
J'ignore tout de la vérité

Pouvoir: Uniquement pour les infectés.


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MessageSujet: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptySam 5 Oct - 18:21


→ thea (robyn) larsen.
21 ans; le 05/08 à New-York; danseuse étoile déchue; strangers.

“ les nuits fauves ”

J'AI TUE MA MÈRE — Sa mère, elle en parle pas. Elle l’aime pas sa mère. Parfois, elle voudrait même la voir crever comme une malpropre. Sa silhouette mourante contre le bitume. Le liquide rougeâtre qui coulerait autour. Elle rirait, Thea. Putain qu’elle le ferait. Le chant du diable résonnerait. Elle lui cracherait sa haine sur son lit de mort. Le ciel pourrait la condamner pour un tel acte. Son sourire resterait intact. Parce que ça l’amuserait de voir sa mère sans défense. Sa mère, c’est cette ancienne danseuse à la gloire dorée. Son nom affiché en haut des plus grands opéras.  C’est cette femme que beaucoup envient encore. Exubérante à travers ses tenues, fantasque de part ses envies. Cette femme de caractère n’ayant jamais accepté la fin de sa carrière. Ça a été une danseuse mais pas une mère. Elle sait pas ce que c’est d'aimer. Thea, ça a été qu’une pauvre gosse privée de l’amour de la figure maternelle. Les je t’aime s’égaraient à travers des critiques. Les gestes tendres devenaient des lames de rasoirs prêts à trancher la gorge de sa fille. Putain qu’elle était odieuse, cette mère. Putain que Thea aurait préféré la voir mourir. A défaut, c’est elle qui a commencé à mourir lentement. En s’animant pour être à la hauteur ; en s’oubliant pour lire de la fierté dans les yeux de la mère Larsen. Fantôme vivant à moitié. Petite ballerine claquant des pointes sur la scène. Sombre idiote d’avoir cru à un retournement de situation. Vulgaire pion déplacé par sa mère. Alors elle a tué sa mère, Thea. Elle l’a tuée en une fraction de seconde. D’abord en chutant sur cette scène devant des spectateurs hébétés.  Puis en se mourant dans ses ressentis. Enfin en cognant son genou. Ça a fait mal. Un mal de chien. Elle a hurlé. Elle a retenu ses larmes. Elle est tombée comme une âme en peine sur le sol. Puis elle a sourit. C’était fini. Elle ne danserait plus. Elle a assassiné sa mère avec cette nouvelle. Sans sang. Sans larmes. Juste une haine encore plus vivace entre elles. Métaphore d’une mort assurée. Celle de ce diable qui ronge la pauvre gamine. Thea Ta mère, tu la détesteras pour l’éternité.

LA FORTERESSE SUSPENDUE — La danse. Elle, petite gamine enfilant ses ballerines rosées pour la première fois. Elle voulait se divertir. Elle voulait s’amuser. C’était une passion comme une autre. C’est devenu son enfer. Une pure descente aux enfers. Des heures à fouler les salles d’entraînements. Des heures à suer et à se taire. Ne pas remettre en cause les volontés de sa mère à l’époque. Ne pas envoyer au diable ces professeurs tous plus sévères les uns que les autres. Tu étais qu’un pantin à leurs yeux. Le genre de poupée avec son habit de danseuse. Le genre de poupée désarticulée à force de négliger sa santé. Des repas qui devenaient quasiment fantomatiques. Une silhouette devenant squelettiques. Des côtes ressortant une à une. Tu pouvais même les compter devant le miroir, Thea. Pauvre adolescente maigrichonne que beaucoup disaient. Paroles qui se mourraient à chaque fois dans des rires. Moqueries perfides. Elle y faisait plus attention. La danse pour l’honneur. La danse pour obtenir un regard fier de sa mère. La danse pour se tuer à coup d’enchaînements rythmiques. Les mélodies classiques taquinant l’ouïe Elle se souvient encore de tous ses spectacles. Elle se souvient encore des larmes versées. Elle se souvient encore de ses pieds terminant en sang à force d’une labeur exacerbée. Elle a touché le rêve de sa mère du bout des doigts. Elle y était presque. Son nom aurait pu se retrouver en haut de la fiche. Les étoiles dans ses yeux sont devenues des lames aiguisées. Elle a chuté. Elle a arrêté la danse. Pas par obligation au fond. Mais par choix. Le premier vrai choix de sa vie. Tu vas enfin vivre Thea ? Non, tu préfères te détruire. Paraît que ça énerve tes parents. Paraît que tu aimes ça.

LE MARCHAND DE SABLE — L’alcool, c’est ce qui caractérise la brune. Depuis la fin prématurée de sa carrière, c’est le cas. Un verre de bourbon pour apprendre à rire de nouveau. Un verre de vodka pour oser tenir tête à sa mère. Un verre de rhum pour se sentir vivante et devenir une fille banale. Ça a commencé au hasard d’un bar. Elle a débuté par un simple petit verre. Elle se disait que ça lui ferait de mal. Elle se disait que ça masquerait ses maux. Putain d’illusions comme bien souvent. Maintenant, Thea sait plus trop comment se sortir de cette spirale. Le besoin constant de sentir une once de liquide alcoolisé taquiner sa gorge. Le besoin d’être euphorique pour pouvoir couper avec la réalité. Un quotidien merdique. Un quotidien sombre. Ses parents s’en rendent même pas compte. Quand elle rentre ivre, sa mère se contente d’un regard glacial. Son père, soumis au bon vouloir de son épouse érige un soupire. Et on en parle plus. Faut pas que l’image de la famille soit entachée. Alors elle boit en silence. Le plus envie dans le bar de la ville. Assise au comptoir. Regard braqué vers la pile de bouteille en face. Thea, personne ne cherche plus à la comprendre en la voyant ainsi. Certains ont essayé. Mais elle a mis des barrières. Même ivre, elle reste murée dans son silence. Parfois, elle s’amuse à charmer de pauvres types errants aussi. L’alcool rend fort. Tu es pas forte Thea, t’es pathétique. Mais ça aussi l’alcool l’efface. Et chaque réveil de cuite est plus difficile.

LES AMOURS IMAGINAIRES — Thea, elle sait pas ce que c’est d’aimer. Elle connait pas l’amour. Faut dire qu’elle en a pas eu l’occasion. Y avait que la danse pour lui masquer les yeux. Y avait que les entraînements pour l’occuper. Elle a tout mis de côté. Elle le nie même pas. Parfois, elle aurait aimé lâcher prise. Elle aurait aimé tomber sur cette personne capable de l’aimer pour autre chose que son talent. Tu rêves trop parfois. Pourtant, ça fait longtemps que ses rêves deviennent cauchemars. Elle est bonne qu’à charmer. Elle est bonne qu’à user de ses courbes pour attirer les hommes. Comme une mygale dans sa toile. Prête à cracher son venin et achever sa cible. Les balader le temps d’une soirée. Les balader pour les entendre crier son prénom. Les balader pour mieux se tirer. Thea, elle assume rien. Thea, elle s’attache pas. Quand on lui pose des questions sur l’amour, elle ricane. Comment parler de quelque chose qu’on ne connaît ? L’ignorance paraît être la seule issue. Pourtant, depuis quelques temps, y a un truc qu’elle contrôle pas. Ce genre de sensations quand elle le voit. Ce genre de pulsions quand il va à l’encontre de ses envies. C’était qu’un type parmi d’autre. C’était que le type du bar comme elle disait, faute de se rappeler son prénom. C’est devenu son quotidien. Et ça l’angoisse. A un tel point qu’elle continue à s’autodétruire ; parce que Thea se persuade de ne mériter personne.







→ Quel est votre sentiment vis-à-vis des habitants de Caswell et sur la ville en général ?  Lugubre. C’est le mot qui me brûle les lèvres. Cette ville est étrange. Peut-être trop à mon goût. Habituée aux endroits bondés de monde, l’acclimatation est difficile. Je n’aime pas l’ambiance régnante. Cette ville est devenue en quelques mois un véritable fardeau. Sur mes épaules, sur ma silhouette, sur mon âme. Je fais du surplace. A croire qu’il y a un truc en plus ici. Le genre de chose inexplicable. Le genre de chose qui fait - trop - réfléchir. Le genre de chose qui donne envie de se barrer alors qu’on vient à peine d’arriver. Caswell, c’est pas la joie. Caswell, ça peut même devenir mon propre enfer. Quant aux habitants ? Je m’en fiche pas mal. L’indifférence paraît être ma meilleure alliée. Comme en défiant ce groupe de bourgeoise ne supportant pas de me voir charmer leurs époux ; comme ces flics n’hésitant pas à me tomber dessus après un verre de trop. Ils sont bons qu’à ça les gens ici. Parler. Critiquer. Se planquer quand le crime commence à faire rage. Pathétique.

→ Que pensez-vous du conseil municipal et de son action ? Difficile à dire. Je ne me soucis guère des actions du conseil. Selon moi, c’est qu’un moyen pour eux de se sentir différents ; de prendre les autres de haut. Ils veulent prôner cette espèce de solennité et ça me donne la nausée. Je suis certaine qu’au fond, ce sont des gens qui ont des vices à masquer. C’est plus simple d’user de l’autorité pour le faire. Je préfère ignorer leurs actions. Je suis même pas certaine d’avoir réellement compris le but du conseil. C’est quoi, hein ? Blâmer les gens différents ? Mettre des barrières à ceux qui ne rentreraient pas dans les codes ? Si c’est le cas, un vent de révolte devrait souffler. Faudrait les défier ces culs-serrés bon qu’à émettre des critiques par-ci et par là. Je suppose que la seule envie des membres, c’est de voir les habitants prendre peur. C’est de voir les habitants se soumettre à leurs bonnes grâces. C’est de voir que l’influence de leurs actions paye. Je refuse l’idée qu’ils gagnent. Je refuse l’idée qu’ils se sentent supérieurs.

→ Que pensez-vous des récents événements ? Croyez-vous en toutes ces rumeurs surnaturelles ? J’ai jamais été du genre à croire aux choses surnaturelles. Peut-être gamine, quand on tentait de nous faire croire que les fantômes ça existait. Que les fantômes viendraient nous capturer si on dormait pas à l’heure ou si on se brossait pas les dents. Je suis plus une pauvre gamine écervelée et craintive. Je me souviens de cette soirée dans le petit bar du centre ville. Y avait ce type. Un pêcheur qu’il disait. Il racontait quelque chose d’incompréhensible. C’était pas la faute au bourbon. Il parlait d’une scène étrange. De cette sensation d’avoir assisté à un crime émanant d’une force surnaturelle. La plupart des gens se sont mis à rire, le prenant certainement pour un fou. Moi aussi, j’ai ris. Et j’ai fini par me demander pourquoi plusieurs personnes parlaient de ça à Caswell. Peut-être que c’est vrai. Peut-être que c’est faux. Qui pourrait le dire au fond ? Aucun habitant ne détient les clés de la ville. Et aucun habitant ne pourra empêcher ça de toute manière.

→ Avez-vous un secret vous concernant à nous révéler ? Le but des secrets, c’est bien de les garder sous silence ? Je crois, oui. Y a ce truc. Y a ce truc qui tuerait ma mère si elle l’apprenait. Parfois, l’envie de parler taquine mon palet. Je voudrais bien la fixer dans les yeux et lui dire. Je lui dirais à ma mère, que je peux encore danser. Que ça fait maintenant une année que mon genou ne me fait plus souffrir - malgré mes plaintes. Je lui dirais qu’un médecin m’a même dit que la danse n’appartenait pas à mon passé. Je la fixerais dans les yeux en souriant pour lui cracher que c’est moi qui refuse. C’est moi qui refuse de danser parce que j’en ai marre d’être son pion. Celui qu’elle ballade d’une case à une autre ; d’une scène à une autre. Je crois que c’est ça au fond, mon vrai secret. Jouer l’artiste déchue. Jouer la ballerine malheureuse. Mentir. Encore et encore. Comme depuis des années.

→ Avez-vous été témoin dans la ville de choses que vous aimeriez dénoncer ? Pas vraiment. Je parlerais bien de cette ambiance glauque qui me fait froid dans le dos souvent. Mais paraît que c’est ça Caswell. Paraît que c’est différent. J’aime pas la différence. J’aime pas cet endroit. Et quand même on s'évertuait à dénoncer un truc, ça changerait ? Je crois pas. Je préfère ignorer les autres. Je préfère faire mine que y a rien qui peut m’atteindre ici. A croire que c’est la marche à suivre pour avancer sans trop d’encombres en tout cas.

→ Vous êtes pris dans un cyclone. Des débris sont tombés sur la personne qui vous est la plus chère et sur un enfant que vous ne connaissez pas. Si vous la sauvez cette personne vivra avec un handicap terrible mais l’enfant mourra. Si vous sauvez l’enfant il sera indemne mais l’autre mourra. Vous ne pouvez en sauver qu’un, alors que faites-vous ? Je crois que je sauve le gosse. N’y voyez pas là un acte d’héroïsme quelconque. C’est même le contraire. Je m’en ficherais pas mal de ce mioche. Je le connaîtrais même pas. Mais imaginer la personne que je pourrais aimer souffrir d’un handicap, c’est trop dur. Quelle personne censée pourrait accepter ça ? Quelle personne un temps soi peu humaine pourrait tolérer de voir un être cher souffrir et n’être que plus l’ombre de lui-même ? Pas moi en tout cas. Je préférerais vivre avec la souffrance de l’avoir perdu. Je pourrais pas avancer avec le poids de la culpabilité. Je pourrais pas continuer à faire comme si de rien n’était alors que l’autre ne serait plus qu’un fantôme vivant.


→ pseudo.

changement de personnage, so r.i.p finn. pleure (merci à ash pour l'autorisation de changer I love you) sinon les sucettes à l'anis c'est la vie, les pedobears encore plus. Et :lit:all.



Dernière édition par Thea Larsen le Dim 6 Oct - 18:29, édité 4 fois
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Thea Larsen
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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptySam 5 Oct - 18:21



“ it's gonna hurt because it matters. ”


{ and when it's time to pray
we'll be dressed up all in grey }

LYRICSFLORENCE AND THE MACHINE.
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« Vos pointes, mademoiselle Larsen, vos pointes. » La voix du professeur résonne dans la petite salle. Les notes de ce ballet réputé se mêle aux remontrances de la femme. Au loin, Thea s’exécute. Ses pieds s’arquent plus. Sa silhouette excelle avec grâce. Son regard reste froid et distant. Elle n’ose même pas regarder sa professeur. Au lieu de ça, elle prend une inspiration. Histoire de se donner du courage. Histoire de ne pas craquer. La danse. Passion maudite. Rêve d’une mère qui cherche à vivre à travers sa fille. Pauvre adolescente incapable de dire non. Pauvre idiot surtout qui s’acharne à faire de son mieux. La preuve en est. Il est tard. Il fait nuit depuis une heure, deux peut-être. La brune devrait être chez elle. La brune devrait être au cinéma avec des amis. Il n’en est rien. Sa vie se résume à cet art. Alors, elle danse. Elle danse au point d’en perdre la raison. Ses bras se courbent dans les airs. Une arabesque par-ci. Un pas de bourrée par là. Elle se lance dans une énième enchaînement. Son corps chétif semble même disloqué à force. Elle semble ailleurs. Elle semble sombrer. Douce illusion d’un quelconque contrôle de son corps. Ce n’est plus le cas depuis longtemps. T’es qu’un putain de pantin Thea. Le regard de son professeur paraît glacial. La vieille aux cheveux grisonnant marche d’un coin vers l’autre de la pièce. Le talon de ses chaussures claque contre le bois ancien. Un baguette à la main, elle paraît plus agressive que jamais. Thea préfère l’ignorer. Elle préfère ne pas se confronter à ce colosse de glace. L’ignorance comme alliée. La peur comme démon intérieur. « Votre grâce bon sang ! Vous n’arriverez à rien ainsi. » Enième remarque. Enième désaveu. Jamais assez bien. Jamais assez gracieuse. Jamais assez concentrée. Jamais. Simple mot qui donne la nausée à la danseuse. Elle se stoppe l’espace d’une seconde. Sa main s’enchaîne à la barre de bois. Elle scelle ses paupières alors qu’un soupire force la barrière de ses lèvres. Une insulte taquine son palet. Tu voudrais bien Thea. Tu voudrais bien l’insulter au point d’en rire. Mais la lâcheté arbore tous ses traits. En rouvrant ses yeux, c’est son reflet qui apparaît. Des joues creusées. Un teint livide. Des prunelles brillantes. La douleur se lit presque dans l’ébène de ses yeux. La femme derrière s’avance. Elle paraît encore plus agacée. Thea, ailleurs, ne l’entend même pas. Quand le bâton frappe la barre de bois, la danseuse sursaute. Surdose d’adrénaline dans ses veines en une seconde. Elle se recule d’un pas. Ses phalanges tremblotent. « Il n’est pas question de vous relâcher sombre idiote. » La remarque résonne auprès de Thea. Elle sent sa gorge se serrer. Ses poings aussi. Sur le point d’exploser, l’envie d’abandonner prédomine. Elle voudrait prendre la fuite. Elle voudrait se tirer au bout du monde. Elle voudrait échapper à l’influence nauséabonde de sa mère. Elle voudrait, encore et encore. Mais n’obtiendra aucune de ses envies. Alors, elle soupire. Elle hoche de la tête. Puis ses pas reprennent. La mélodie monte crescendo. Les notes musicales paraissent aussi agressives que les propos du professeur. Thea tourbillonne. Elle s’avance. Elle recule. Son dos sa cambre à mesure qu’elle tournoie comme une ces ballerines dans les boîtes à musique. Sa peau devient humide à force d’acharnement. Elle danse pour ne pas craquer. Elle craque au fond de ses chaires à cause de la danse. Putain de dualité. Ça en devient absurde. Un peu comme ta vie Thea.

{ you look so tired and unhappy
bring down the government }

LYRICSRADIOHEAD
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La Juilliard School. Ecole de danse à la réputation mondiale. Lieu où les meilleurs danseurs se côtoient. Lieu où l’apprentissage est roi. Là-bas, le droit à l’erreur est inexistant. Suffit de se taire et d’encaisser. Suffit de se taire et apprendre. Paraît qu’on en ressort plus combattif. C’est ce que la mère de Thea lui répète en boucle depuis des mois. Elle n’a cessé de lui monter le crâne. Elle n’a cessé de lui faire comprendre que c’était cette école et rien d’autre. Ancienne danseuse à la réputation exacerbée. Ancienne danseuse ayant fait la une de bien des magazines. Ancienne danseuse ayant dansé pour les plus grands opéras. En France, en Russie, en Italie. Une ancienne danseuse n’ayant jamais supporté la fin de sa carrière. Alors, Thea a pris le relai. Alors elle est devenue le double de sa mère. La relève incarnée. Une relève désabusée par tout ce que ça engendre. Y a qu’à voir le regard de Thea face à cette horde de journalistes. Elle a peur. Elle est pas habituée. Elle est perdue. L’adolescente sous le feu des projecteurs. L’adolescente qui ne comprend pas un tel engouement. Debra Larsen, de retour aux sources qu’indiquait l’affiche sur la devanture de l’école. La grande danseuse devenant marraine pour ces étudiants envieux. Et Thea - reprenant le rôle de fantôme aux côtés de sa mère. Triste habitude. La danseuse est assise. Elle ne bouge pas. Ses lèvres entrouvertes ne s’autorisent qu’à rejeter un souffle court. Ses phalanges sont recroquevillées. La figure maternelle, elle, semble bien plus à l’aise. Souriante, exubérante et surtout hautaine. Saluant de vieilles connaissances. L’aigreur quotidienne devient un masque jovial. Putain que ça donne la gerbe à Thea. L’un de ses professeurs vient la saluer. Elle esquisse un rictus timide. Et ses lèvres se pincent. Moue hypocrite. Thea, tu veux pas te réveiller ?La salle est comble. Maudite conférence de presse. Maudits mensonges tissés comme dans la toile d’une araignée. Le silence redevient roi. Le directeur de l’académie reprend la parole. Quelques mots en l’honneur de la mère Larsen. Thea se contente d’écouter. Quand les autres applaudissent, elle reste de marbre. Elle ferme les yeux une demi-seconde. Et le spectacle commence. « Votre fille vient d’intégrer l’école Madame Larsen, qu’en pensez vous ? » « C’est merveilleux évidemment. Comment ne pas être fière ? Thea est douée. Elle doit encore apprendre, bien sûr. Et cette école est parfaite pour elle. » Réponse de la femme sur un faussement enjoué. La fille se mure dans des silences qui disent tout. Elle n’a rien à dire. Elle ne veut pas parler. Elle n’espère même pas autre chose de sa mère. Elle se contente d’observer les journalistes postés non loin de là. Calepins à la main, à l’affût de la moindre petite phrase de travers. Elle a envie de gerber Thea. Ça l’ennuie. Ça la répugne. Mais t’acceptes Thea. Tu continues même à t’enfermer dans tes illusions. « Thea, est ce important pour vous de suivre les traces de votre mère ? » «  Evidemment que c’est important pour elle ! Elle ira au sommet comme moi. C’est une évidence. » Elle parle à la place de sa fille. Elle prend trop de place, simplement. La pauvre danseuse à côté baisse les yeux. Certaines personnes semblent interloquées. D’autres se contentent de sourire. Ne pas heurter Debra Larsen. Règle essentielle pour ne pas perdre de sa crédibilité. Les questions s’enchaînent. L’aînée sur le feu des projecteurs. Ce qu’elle aime ça. Ce qu’elle jubile. Ce qu’elle sourit. Thea, elle, reste dans l’ombre. Comme à chaque fois. Cette sensation de vivre alors que sa vie piétine. Cette sensation de n’être qu’une poupée désarticulée. Un corps en vrac à cause des heures d’entraînement. Un coeur en vrac à cause du désaveu constant de sa mère. Tu demandes juste qu’elle t’aime, Thea. Pour ce que tu es. Pas ce que tu dois être. Rythmique infernal qui n’en finira pas. Quand la conférence prend fin, un journaliste interpelle la brunette. Son bras se pose contre le poignet fin de la danseuse. « Un dernier mot Thea ? » Un silence. Debra observant la scène avec attention. Sa fille le remarquant. Elle sourit. Faussement. Machinalement. « C’est un rêve qui se réalise. »  Mensonge. C’est un cauchemar qui se poursuit.

{ i hurt myself today
to see if i still feel }

LYRICSJOHNNY CASH.
-----------------
« Vous ne m’avez jamais parlé de votre accident, Mademoiselle Larsen. »
« Il n’y a rien à dire. »
« Je crois que si au contraire. Vous devriez vous libérer de ce poids. »
«  Je dansais. Je suis tombée. Fin de l’histoire. »

Le psychiatre ne dit rien. Assise dans son fauteuil, il observe sa patiente. Elle ne bouge pas. Son regard est braqué vers le sol. Muette comme à chaque séance. Seuls quelques mots filtrent. Pourtant, elle aimerait parler. Pourtant, elle voudrait bien que ses souvenirs s’extériorisent.  Elle se souvient de tout. La scène était éclairée de mille feux. Des spectateurs sur chaque fauteuil. Thea avait réussi à obtenir le rôle titre. Vêtue de sa tenue rosée, les cheveux relevés en un chignon parfait, elle avait angoissé des heures durant. Quelques secondes avant, sa mère était apparue dans les coulisses. Tu n’as pas le droit à l’erreur qu’elle avait dit. La danseuse avait filé sans un mot de plus - laissant sa fille désabusée.  Elle entra alors sur scène. Ses ballerines râpant le sol. Son corps tournoyant au grès de la mélodie. Cet autre danseur l’attrapant pour la soulever dans les aires. Reine du moment. Reine d’un soir. Elle se donna à corps perdu. Elle oublia la présence des autres. Et surtout celle de sa mère. Pourtant, il fallut une seule et une unique seconde pour que tout bascule. Une mauvaise réception. Sa cheville se tordant. Son genou lâchant. La chute claqua contre le sol. La silhouette de la demoiselle inerte à terre. Elle poussa un cri. Un cri de douleur. Ou un cri de soulagement. Encore maintenant, elle ne peut le dire. Une foule impressionnant avait alors accouru. Tous plus inquiets les uns que les autres. Debra Larsen, elle, ne fut pas inquiète. Elle fut simplement en colère. Quelle honte pour son image pensa-t-elle dans un silence quasi malsain. Thea ne bougea plus. Incapable de le faire. Paralysée par la douleur. Ses paupières lourdes avaient fini par se fermer. Fin de l’acte.

« A votre réveil, vous n’avez rien dit. Vous vous êtes murée dans le silence le plus total durant plusieurs jours. Pourquoi ? »
« J’aurais dû dire quoi ? Mon rêve venait de se briser. Vos questions sont idiotes. »
« Peut-être que c’est vous au fond qui ne vous posez pas les bonnes questions. »

Son réveil. L’épreuve de sa vie. Ses paupières lourdes avaient eu du mal à s’ouvrir. Une aiguille implantée dans la veine pour calmer sa douleur. Elle avait laissé sa tête osciller de droite à gauche. D’abord, son regard croisa celui de son père. Il paraissait désolé. Et surtout inquiet. Puis vint le tour de sa mère. La donne fut différente. Elle était hargneuse. Ses prunelles sombres furent presque capables de lancer des missiles. Thea eût du mal à avaler sa salive. Une gorge handicapée par la peur. Un coeur rongé par les remords. Une putain de chute qui avait ruiné tous ses efforts. Une putain de chute qui avait au final réussi à la libérer. Elle ne parla pas. Sa mère chercha à comprendre pourquoi elle avait osé tomber. Thea ne répondit pas. Face aux remarques assassines de la figure maternelle, ce fut des silences médisants qui résonnèrent. Et ainsi de suite. Le lendemain. Le surlendemain. Et les autres jours. Deux semaines à rester silencieuse. Deux semaines à rester allonger avec pour seul refuge l’horizon grisâtre. Deux semaines à espérer un miracle. Deux semaines à prier pour que ça finisse. Et quand elle osa reprendre la parole, ce fut pour s’excuser. Elle décida de se soumettre à sa mère, les yeux brillants. Elle s’excusa à en perdre sa voix. Elle réclama du soutient. Une étreinte affectueuse pour la rassure. Elle ne put qu’obtenir de la médisance et un désaveu total de sa mère. Paraît que c’était ça, ta vie maintenant, Thea.

« Vous aviez eu l’autorisation après plus de huit mois de rééducation à danser à nouveau. Et dès le lendemain, vous tombiez lors d’une séance de kinésithérapie. Le destin s’acharne ? »
« Il paraît. »
« L'un des médecin pourtant trouvait que votre nouvelle blessure n’avait rien d’un accident. »
« Il pense mal. Je me suis mal réceptionnée. C’est lui qui a fait erreur en m’autorisant à reprendre la danse. »

Mensonge. L’autorisation passée du médecin résonna comme un coup de lame dans la carotide. Elle avait fini par espérer la fin de sa carrière. Elle avait même sourit en toute discrétion quand à son réveil, les médecins se montraient si pessimistes. La fin d’un mauvais rêve. La fin d’un épuisement physique et psychologique. Alors quand elle comprit que tout ça pourrait reprendre, elle perdit pied. L’engrenage reprendrait. La douleur aussi. Les larmes encore plus. Seule dans la salle de rééducation, elle perdit pied. Son esprit devint le gadget du diable. Elle s’approcha du mur. Elle ferma les yeux. Puis sans réfléchir, elle commença à cogner son genou contre le béton. Une fois. Deux fois. Trois fois. Et elle s’arrêta de compter. La douleur devenait plus vive. La rage aussi. Le mur prenait le visage de Debra Larsen. Elle malmena sa jambe comme elle rêvait de malmener sa mère. Elle rêvait de la tuer rien qu’avec ses mains. Tordre son cou, serrer aussi fort que possible et l’entendre expirer son dernier souffle. Quand elle chuta au sol, son genou sembla désarticulé. Rougi tirant vers le bleuté. Elle venait de foutre en l’air sa carrière. Définitivement. Les médecins ne tardèrent pas à accourir. L’un d’entre eux décela vite la vérité. Quand il confronta sa patience ; elle craqua. Les larmes coulèrent. Sa gorge se serra. Elle le supplia de ne rien dire à sa mère. Elle le supplia d’entre son jeu. Sans doute ému par cette gamine perdue, il accepta. La danse appartenait au passé. Et Thea mit sa mère au sol, rien qu’avec cette nouvelle. Pari gagné, qu’elle pensa en ayant envie de ricaner.



Dernière édition par Thea Larsen le Dim 6 Oct - 14:56, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptySam 5 Oct - 18:22



“ regrets collect like old friends ”


{ meet you downstairs in the bar and heard
your rolled up sleeves and your skull t-shirt }

LYRICSAMY WHINEHOUSE.
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Caswell. Petite bourgade. Ambiance glauque rimant avec étrangetés. Thea, elle aime pas ce ville. Elle maudit encore ses parents pour cet exil forcé. Un père complètement perdu. Une mère encore plus tyrannique qu’avant. Le besoin de tout quitter pour effacer les récentes frasques de l’enfant unique de la famille. Thea ayant plongé dans la débauche depuis la fin de sa carrière. L’alcool pour être exact. Au début, c’était qu’un putain de verre. C’est devenu son quotidien maintenant. Le liquide alcoolisé maîtrisant ses émotions. Le liquide alcoolisé lui donnant du courage. Quand elle boit ; elle fait n’importe quoi. Quelques arrestations à New-York pour tapages nocturnes. Sans parler de toutes ces fois où elle s’est égarée dans le lit d’inconnus. Ou encore ces fois où elle a fait la une de la presse à scandale. La honte de la famille Larsen en titre. Le réalisme des propos lui faisait presque froid dans le dos. Alors la fuite semblait plus propice à l’oubli. Thea contrainte de suivre. Thea contrainte de débarquer dans cette ville. Elle s’y plaît pas. Elle aime pas les regards pesants. Elle aime pas entendre les vieilles bourgeoises susurrer des phrases mesquines à chacun de ses passages. Ici, y a une ambiance un peu lugubre. Elle s’y sent pas bien. Le seul endroit qu’elle affectionne, c’est cette falaise au loin. Elle s’assoit souvent au bord. Les pieds dans le vide. Le corps suspendu à la roche. Elle pourrait sauter et s’écraser quelques mètres plus bas. Ce serait simple. Sans douleur. Mais non. Elle préfère boire en paix là-bas. Elle aime Thea quand la brise caresse son échine. Elle aime être seule et ne pas entendre des remarques assassines de sa mère. Quand elle traîne pas là-bas, c’est au bar du coin qu’elle élit domicile. Comme ce soir. Vêtue d’un robe outrageuse. Regard de biche mis en valeur par le noir de son maquillage. Cheveux relevés en un chignon désordonné. Elle est loin la ballerine à l’attitude la strict. Elle est loin l’enfant docile. Assise au bar, elle en est à son cinquième verre. Elle prête pas la moindre attention aux alentours. Elle trouve les autres ennuyeux. Son âme reste sa seule compagnie. La demoiselle fixe la pile de bouteilles devant elle. Elle les compte intérieurement. Seule occupation de la soirée. Sa tranquillité est brisée quand un type traînant des pieds arrive. Sa main se pose sur le comptoir. « J’t’offre un verre ? » Qu’il demande. Elle lève à peine les yeux vers lui. Et elle ne répond pas. Elle l’ignore. Le mec ne semble pas apprécier. Il se rapproche un peu plus. Prêt à dégainer sa main contre la hanche dénudée. Du coin de l’oeil, elle voit un autre type s’approcher. Plus séduisant. Plus charismatique. Elle sourit avec malice. « Tu tombes mal, c’est mon mec et il risque de pas apprécier ta présence. » Qu’elle dit en fixant l’autre type. Il entend la remarque de la brune. Lasse, il ne dit rien. D’un regard colérique, il fait dégager le malchanceux. Rentrant à moitié dans le jeu de Thea. Puis le silence. Il ignore la gamine. Il se contente de boire son verre. Une fois le liquide avalé, il se barre, comme ça. Mais Thea supporte pas. On lui claque pas une telle ignorance au visage. On se barre pas avec Thea. C’est elle qui se barre. Un billet glissé sur le bar et elle sort. L’acte ne se clôturera pas ainsi.

Il est là. Adossé à sa bagnole, le regard nonchalant. Clope coincée entre ses lèvres. La fumée formant des arabesques. Il bouge pas. Il se contente d’observer la brune. Elle sourit en coin. Quelques pas et son dos frappe un mur de briques non loin de là. Le silence prend les rennes. Ils se regardent. Ils se défient. Ils s’attisent. Les deux ne baissent pas les yeux. Thea pince sa lèvre par moment. Lui se contente de laisser ses phalanges taquiner le bâton de nicotine. Drogue douce rythmant ses veines. Son regard paraît effacé. Il dispose de ce côté mystérieux. De ce côté étrange qui donne envie d’en apprendre plus. Mais, Thea au fond, elle s’en fiche. Elle veut s’amuser. Comme à chaque fois. Repousser ses limites. Sentir les coups de rein d’inconnus souiller son corps chétif. Entendre ces pauvres types gémir son prénom en rêvant d’un lendemain à deux. Thea, elle rêve plus depuis longtemps. Faute de moyen, ses leurres sont devenus une réalité trop brutale. « Tu m’en offre une ? » Il répond pas. Il dit rien. Il attend. Une minute s’écoule. Et il se décolle de la bagnole. Il s’approche et lui tend une clope. Elle l’attrape pas. Elle entrouvre ses lèvres en arquant un sourcil. C’est là que le type vient lui déposer le bâtonné blanchâtre contre sa bouche, extirpant un briquet de sa poche arrière. Il l’allume. La nicotine fait le reste dans les chaires de la danseuse. Et il reste là. Une proximité affolante entre eux. Et c’est là qu’elle recrache la fumée. En plein dans le visage de l’inconnu. D’une façon sensuelle. D’une façon charmeuse. Sa langue effleure sa bouche, s’appropriant le goût amer de la clope. Et elle sourit, la garce. Elle sourit en le défiant. Elle cambre volontairement son dos en s’adossant au mur. Provocation, envie, besoin. La frontière semble mince. Et il perd pied. Il réfléchit plus. Il attrape son poignet pour la maintenir ainsi. Ses lèvres viennent claquer contre les siennes. Un baiser loin d’être tendre. Un baiser presque salace. Un léger soupire en guise de surprise. Elle ancre ses ongles dans la nuque masculine. Le baiser s’éternise. Le baiser s’anime. Autant que leurs deux corps qui réclament plus. A bout de souffle - il se recule. Elle le fixe. Balle au centre. « Ramènes-moi. » C’est tout ce qu’elle dit. Et elle prend les devants. Elle s’installe dans la bagnole, sans y avoir été invitée. Gamine instable va.

La voiture se stoppe au milieu de ce terrain vague. C’est pas là qu’elle vit la brune. Mais le type s’exécute. Elle détourne le visage vers lui et sourit encore. C’est qu’une vil créature à cette seconde précise. Elle entrouvre légèrement ses cuisses, encore assise. Le tissu de sa robe remonte. L’homme ne semble pas déceler la suite à venir. Et elle sort. Elle claque la porte et se retrouve assise sur le capot. Les pieds oscillant d’avant en arrière. De légères flambées de fumée quittant ses lèvres à cause de la température glaciale. Elle l’observe à travers le pare-brise. Tu vas me rejoindre ? C’est ce que ses yeux pourraient cracher. Et il s’exécute. Il sort. Il s’approche. Mais il dit rien. A croire que les deux préfèrent le silence. Ce n’est pas plus mal qu’elle pense. Il est devant elle. Thea l’observe. Son rictus disparaît. La tension est palpable. Trois. Deux. Un. Envie acerbe s’extasiant à présent. Elle l’attire dans ses filets. Elle tisse sa toile autour de sa silhouette virile. Elle vient l’embrasser. Avec encore plus de hargne. Comme pour dominer. Comme pour prendre le dessus. Ses lèvres malmènent celles de l’inconnu. Ses hanches l’accueillent dans un soupire mesuré. Lui-même perd la raison. Il est plus âgé. Ça pourrait être l’ami du père de la gamine. C’est malsain. C’est mal. Tous les curés damneraient ce moment. Thea, ça l’amuse. Ça la fait vibrer. Presque autant que les coups de rein qui débutent. Le froc du type à moitié baissé. Sa robe à elle relevée. Là, sur le capot d’une bagnole. Là, en pleine air. Putain que c’était pas correct. Putain que c’était risqué. Le risque ça effrayait plus Thea maintenant. Elle resserre ses cuisses autour de son bassin. Elle enfonce ses ongles dans son échine. Et elle frisonne. Satanés frissons qu’elle connait rarement. Satanée sensation de voltiger à mille à l’heure. Elle le regarde par moment. L’ignore la seconde d’après. Ses lèvres gravitent près des siennes, sans pour autant les toucher. Continuer d’attiser cette flamme avant que ça devienne un incendie incontrôlable. Il gémit. Elle aussi. Il accélère le rythme en maintenant ses hanches. C’est salace. C’est bon. Elle est à bout de souffle. Le sien se meurt contre la nuque de la danseuse. Elle bascule sa tête en arrière parfois pour mieux savourer. Une main s'appose sur le capot alors que l'autre soutient le cou du type. Elle le fixe. Elle sourit pas. Elle se contente de passer sa langue contre ses lèvres. Et finalement l'embrasse encore. Avec passion. Hargne. Elle mordille presque sa lèvre y laissant une trace rougie. Puis, quand il donne le rythme final, elle oublie tout. Elle se déchaîne avec lui. Elle glisse un gémissement révélateur de son plaisir contre son oreille. Souvenir aiguisé d’une nuit de débauche. Il reste pantois durant quelques secondes - près du capot. C’est elle qui marqua la séparation. En se relevant, en descendant sa robe, en réajustant son blouson de cuir. Et elle se barre, comme ça. Sa silhouette commence à disparaître dans la nuit. « Je te ramène. » Qu’il dit en haussant le ton. Sage attention. Sans doute pour se donner bonne conscience. Thea se retourne, elle hoche négativement de la tête. Elle sourit. Puis disparaît, sans un mot.

{ you caused my heart to bleed and
you still owe me a reason }

LYRICSBEN CLOCKS.
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Paraît que le hasard fait bien les choses. Putain que c’est faux. Putain que ce dicton, elle le ferait cramer dans les enfers. Ça devait qu’être le type du bar. C’est devenu son patron. En l’espace d’une seule rencontre. Son père usant de ses contacts pour lui trouver ce poste. Elle aime pas ça. Elle s’en fiche bien de bosser. Thea sait même pas ce qu’elle fera de sa vie. Une vie dédiée à la danse. Une vie perdant l’élément clé. Et maintenant ? Elle piétine. Et elle aime ça. Quand elle a croisé son regard au bureau, elle a déchanté. Sur le moment, c’est un sourire de façade qui a perduré. Intérieurement, la donne était différente. Lui devant elle. Lui la dominant de part son poste. Ce fut assez pour la mettre en rogne. Le genre de rage qui faisait battre ses veines à chaque fois un peu plus. Et la relation malsaine n’a fait que s’amplifier entre eux. Des regards qui disaient tout. Une main effleurant celle de l’homme par erreur - rien que pour le sentir se crisper. Cette façon scandaleuse de se baisser devant lui en jubilant à l’idée qu’il dévisage ses courbes. Et lui qui parfois l’ignore rien que pour le faire enrager. Lui qui prône l’indifférence quand sa seule envie est de se perdre dans ses draps. Lui, homme viril et accompli. Elle, simple gamine de vingt-et une années. Le comble de la perversité pour beaucoup. Et ça continue encore et encore. Même en dehors, quand elle le croise au hasard. Putain de hasard. Thea gerberait presque sur le destin. Et avec du recul, elle ne comprend pas. Elle comprend pas ce besoin de le voir. De l’emmerder. De le chercher. De le trouver. Elle comprend pas cette envie de continuer encore et encore. D’habitude, c’est une nuit, ça s’arrête et ça reprend avec un autre. L’incompréhension prend le pas sur sa raison. Raison envoyé dans les baffons de ses questionnements. Ils s’offrent pas de répit. Ils savent pas se parler sans haine. Ils savent pas se regarder sans se désirer. Ils savent pas contrôler ce qui se passe. Lui, ne désirant pas aggraver son cas. Elle désirant aggraver le sien. Tu pas gagneras pas ce combat. Mais quel combat putain. Même Thea l’ignore. Dossiers à la main, elle s’avance dans le corridor. Traînant des pieds. Traînant le poids d’une morale bafouée. Et elle s’arrête face au bureau. Elle le voit, lui, assis sur le rebord de son bureau. Façade transparente lui offrant une vue imprenable sur la scène. Une autre stagiaire en face du type. Ils semblent rire. Ils semblent partager un moment de complicité. Elle obtient son rire, Thea, tu obtiens son mépris. Equation en vrac d’un sentiment réel. Sa gorge se serre. Ses yeux brillent. Sa fierté est à terre. Sa main se dépose contre la paroi transparente. Elle observe la scène avec dégoût. Sa cage thoracique redouble d’intensité. Des battements de coeur devenant douloureux. Sors de ma vie et reviens plus qu’elle voudrait lui cracher au visage. Le silence redevient sa compagnie divine. Elle détache pas ses yeux des deux protagonistes. Et quand il dévie son regard vers le sien, c’est différent. Ce n’est plus une lueur malsaine. Ce n’est plus un énième test de la part de Thea. C’est presque de la mélancolie pour elle. De l’incompréhension pour lui. Reprenant son voile de glace, elle l’ignore en détourner les talons. Elle part de cet endroit lui donnant envie de vomir. Elle se ment Thea. Et elle ment aux autres. C’est la vie, pas la paradis, que beaucoup disent. Sa vie, c’est devenu un enfer depuis longtemps. La brune, impératrice des lieux.



Dernière édition par Thea Larsen le Lun 7 Oct - 1:18, édité 6 fois
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Asher Weir
Asher Weir

date d'arrivée : 28/10/2012
mensonges : 6230
crédits : JUDAS.
âge : 36 ans.
adresse : Dock N°7. Appart 204.
humeur : Invincible.

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What about the town ?:
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Pouvoir: Orgasme cosmique du grand gourou. Ok, just joking, aucun.


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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptySam 5 Oct - 18:39

Re I love you
Bon courage pour ta fiche !
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Love C. Fillmore
Love C. Fillmore

date d'arrivée : 18/11/2012
mensonges : 612
crédits : P&H
âge : 18 ans
adresse : Northern Hills
humeur : Ca ira mieux avec une arme entre les doigts.

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Pouvoir: Uniquement pour les infectés.


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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptySam 5 Oct - 18:40

Bon courage avec ce personnage alors ♥️
Je viens de me rendre compte que t'as une superbe plume faint3
Et puis une danseuse, j'aime déjà cette Thea lit
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http://rdtosalvation.forumgratuit.org
Alexander E. Gray
Alexander E. Gray

date d'arrivée : 22/07/2013
mensonges : 130
crédits : Blue romance
âge : 24 ans
humeur : J'vous emmerde


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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptySam 5 Oct - 19:11

Hey Bienvenue à toi !

j'sais pas pourquoi mais j'sens que nos personnages pourraient se rencontrer ... What a Face

Bon courage pour ta fiche :)
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H. Carter Wuornos
H. Carter Wuornos

date d'arrivée : 05/08/2013
mensonges : 251
crédits : Sign @silverlungs
multicomptes : Holy Irene
âge : 22
adresse : Docks
humeur : Fucking tired

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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptySam 5 Oct - 19:14

J'aime beaucoup tes choix pour ce nouveau personnage, j'espère qu'il te conviendra mieux alors :red: Bon courage pour la suite de la rédaction swan 
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Bastien T. Norton
Bastien T. Norton

date d'arrivée : 01/10/2013
mensonges : 76
crédits : Shiya
âge : 25
adresse : Hôtel le plus miteux du coin
humeur : Perplexe

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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptySam 5 Oct - 19:32

Re-bienvenue à toi dans ce cas =)
Bon courage pour ta fiche & j'approuve Love, tu as une superbe plume!
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Tyler A. Lawson
Tyler A. Lawson

date d'arrivée : 24/07/2013
mensonges : 395
crédits : cha
multicomptes : gunter & the island
âge : 20 yo
adresse : chez môman près du port

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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptySam 5 Oct - 19:52

ReBienvenue Finn! lit Bonne chance pour ta nouvelle fiche !
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Naomi M. Sparkles
Naomi M. Sparkles

date d'arrivée : 02/10/2013
mensonges : 171
crédits : Fox + Tumblr
multicomptes : //
âge : 25 ans

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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptySam 5 Oct - 20:44

Re-Bienvenue :)
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R. Skylar Hallowell
R. Skylar Hallowell

date d'arrivée : 05/11/2012
mensonges : 505
crédits : eylika. + tumblr
âge : dix-sept ans
adresse : centre de repos
humeur : vide

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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptySam 5 Oct - 21:03

rebienvenue I love you
bonne chance pour la suite de ta fiche en tout cas, c'est sex lit
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Shirley Anderson
Shirley Anderson

date d'arrivée : 06/06/2013
mensonges : 780
crédits : Silverwing ◊ Dnwinchester
âge : 30 ans
adresse : City Center

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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptySam 5 Oct - 21:38

Films québécois yeah (je connais pas le marchand de sable par contre)

Rebienvenue sur le forum eag 
Bonne continuation pour cette nouvelle fiche super 
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http://www.hmcming.com/t885-shirley-tiens-c-est-poussiereux-chez
Clyde L. Cromwell
Clyde L. Cromwell

date d'arrivée : 12/07/2013
mensonges : 63
crédits : neo.
multicomptes : aucun.
âge : vingt-six ans.


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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptyDim 6 Oct - 13:32

https://www.youtube.com/watch?v=mWZsDW2MaME pourquoi je sens que tu vas un peu être comme ça vu le début de ta fiche ? What a Face

Le pseudo brill Rebienvenue baby et bon courage pour tout ça sqeee lit Nous faudra un lien obviously hinhin 
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Trajan E. TempleSmith
Trajan E. TempleSmith

date d'arrivée : 01/11/2012
mensonges : 2451
crédits : Croco ; signature episkey; gif Tumblr
âge : 26 years old.
adresse : 515, Northern Hills
humeur : Lunatique sur les bords

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Pouvoir: Démocularisation cellulaire


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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptyDim 6 Oct - 14:30

Re-bienvenue douce brill
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http://b-velvet.forumactif.org/
Adam T. Rosenbloom
Adam T. Rosenbloom

date d'arrivée : 24/02/2013
mensonges : 252
crédits : ❖ avatar (c) psychozee ; signature (c) tumblr + code by me + watchmen (quote) + feeling good (muse)..
multicomptes : ❖ none.
âge : ❖ thirty-two y.o.
adresse : ❖ northern hills.
humeur : ❖ énergique mais sombre.

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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptyDim 6 Oct - 17:27

My love brill Tu sais que j'aime ce perso saalut (et qu'Adam va moins kiffer s'il apprend la vérité sur son père What a Face) (ou comment remixer Star Wars, "Adam, je suis ton père.")

BWEF. I love you, courage pour la fin de cette fiche. I love you lit
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Thea Larsen
Thea Larsen

date d'arrivée : 20/06/2013
mensonges : 296
crédits : avatar © glamor. — signature © gifs@tumblr.
multicomptes : aucun.
âge : vingt-et-un an.
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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptyDim 6 Oct - 17:39

ash' - merci beaucoup. I love you
love - awon. brill merci pour les compliments itout. I love you Je viendrais te quémander un lien. lit
alexander - merci. lit et on misera sur une rencontre alors. What a Face
carter - merci beaucoup également. I love you
bastien - merci du compliment. brill
tyler - merci sexy. lit
Naomi - merci. I love you
skyler - merci. I love you et pas aussi sex que toi. lit
shirley - une connaisseuse. brill merci beaucoup. I love you
clyde - tu lis en moi comme dans un livre ouvert. What a Face évidemment pour le lien, on verra ça en privé. lit et merci baby. I love you
trajan - merci toi. brill
adam - Déjà c'est pas la faute de thea okay. nop What a Face et merci beaucoup. brill love you too. lit
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Hunter D. Pendleton
Hunter D. Pendleton

date d'arrivée : 23/03/2013
mensonges : 3174
crédits : judas
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âge : 34 ans
adresse : à droite et surtout à gauche, vous ne le trouverez jamais chez lui
humeur : en plein pétage de plomb (et de gueules)

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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptyDim 6 Oct - 18:21

"danse étoile déchue" you mean : danseuse étoile déchue ? :red:Et du coup c'est quoi exactement son taf à Caswell ?

C'était encore une fiche "OW MY GAWD", tu as style super et j'suis ravie (certainement comme d'autres) de te voir retenter un autre personnage plutôt que de nous quitter.

TU ES VALIDÉ(E) !
Encore une fois bienvenue à toi ! L'équipe administrative te souhaite de vivre une expérience des plus intéressantes sur le forum. Tu peux les contacter pour tout problèmes, pour une question, ou pour le plaisir, si tu as envie de les embêter. Aussi, tu peux voir sur le coté une barre de navigation; ce sont les points importants que tout nouveau membre doit effectuer. Sache que tout le forum t'es maintenant ouvert. Tu peux dès à présent poster ta fiche de liens, de téléphone, d'historiques et partir à la recherche d'un rp. Un administrateur t'ajoutera vite à ton groupe, ton rang te sera donné ainsi qu'une jolie couleur ! Au plaisir de te croiser sur le flood ou bien sur la chatbox !


Par contre, je ne peux pas t'ajouter au groupe des strangers, cuz i'm just a modo, donc faudra attendre qu'un admin passe par là.
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Thea Larsen
Thea Larsen

date d'arrivée : 20/06/2013
mensonges : 296
crédits : avatar © glamor. — signature © gifs@tumblr.
multicomptes : aucun.
âge : vingt-et-un an.
humeur : massacrante.

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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptyDim 6 Oct - 18:31

Yeah, fatigue oblige. C'est rectifié. Arrow Quant au boulot, j'en ai pas mis car à mes yeux, elle bosse pas vraiment. Son père lui a dégoté un stage chez un avocat de la ville. Mais comme elle y va une fois sur dix, ça compte comme un boulot ? hm Je pense la faire bosser sur le long terme du coup j'le repréciserais là puisque mon idée diffère carrément du cabinet d'avocat. En espérant que ça pose pas de soucis. What a Face et thanks pour les compliments. lit
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Hunter D. Pendleton
Hunter D. Pendleton

date d'arrivée : 23/03/2013
mensonges : 3174
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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. EmptyDim 6 Oct - 18:33

Ca pose pas de souci, j'ai noté "à définir" dans le bottin des avatars en attendant. Si ça ne va pas, les admins repasseront encore derrière moi XD cuz i SUCK !
Au plaisir de te croiser en RP pour de bon cette fois lit
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MessageSujet: Re: (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home.   (larsen) ✰ stood in line right beside me and followed me to my home. Empty

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