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 † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart †

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Simon S.S. Schmerzberger
Simon S.S. Schmerzberger

date d'arrivée : 08/04/2013
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multicomptes : Andreas Blacks
âge : 39 ans
adresse : Eglise de la ville.
humeur : Calme et réfléchie.


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MessageSujet: † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart †   † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart † EmptyMar 11 Juin - 14:42


† Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart † 1370961651-tumblr-m5l850petm1qkgvrko1-5000

† Every thing comes with a start. †


    Cette ville regorgeait de mystères et de choses inattendues. Chacune des personnes qu’il avait croisées depuis son arrivée n’avaient fait que lui renforcer cette impression. Il sentait qu’il avait une mission à remplir ici, une mission qu’il s’était donnée à lui-même, et rien ne l’en détournerait. La soif continuelle, maladive, d’un pouvoir. Le pouvoir que l’on a sur les autres, quand on sait que l’on possède leurs vies entre nos mains, quand on sait que l’on possède leur esprit entre nos mains, et qu’il nous suffirait de simplement appuyer, doucement, lentement, pour voir le sang s’écouler et la folie s’emparer d’eux. Tenir entre ses mains le pouvoir d’une vie, le droit de vie et de mort, savoir qu’un être va se donner entièrement, va nous laisser user et abuser de son corps, le voir se cambrer, se délasser et se donner, sans jamais hésiter. Rien n’était plus agréable à ses yeux. Et il sentait, il savait, qu’ici, quelque part, des personnes se perdraient, des personnes se laisseraient abuser, des personnes le laisseraient s’approcher trop près, bien trop près d’eux. Ce jeu malsain qui se faisait dans son âme, ce jeu malsain qui avait débuté si tôt, et qui ne s’était jamais terminé. Ce jeu malsain qu’il recréé partout où il allait. Pire qu’une drogue, il avait besoin de cette possession. Besoin de les sentir à ses pieds. Mais il savait qu’il ne le ferait pas seul. Cette quête, il l’accomplirait avec son père, avec celui qui l’accompagnait partout, celui qui ne l’avait jamais abandonné. Tous les jours, il lui était reconnaissant, et tous les jours, il lui demandait de l’aide, effectuant ses prières à son dieu, son créateur, son seigneur. L’ironie de la chose le faisait prier dans une église, alors qu’il s’adressait à l’Antéchrist. Jouant sur les deux tableaux, son image restait inchangée, celle d’un prêtre, d’un prêtre mystique, étrange, mais on lui pardonnait comme on pardonne aux êtres qui ont voué leurs vies au Seigneur. Il rêvait de grandeur, d’ambition, voulait posséder, dominer, être au sommet. Et cela s’effectuait aussi bien sur le plan matérialiste que sur le plan symbolique. Il voulait s’élever, aller toujours plus près, toujours s’approcher de l’image d’un dieu vivant.

    Et quoi de mieux que de regarder en contrebas les vagues déferler sur les rochers, tandis que ses pas le menaient vers le haut, là où il pourrait admirer cette étendue. Il montait, suivait toujours cette route qu’il avait découverte, ce chemin escarpé, peu sur. La chute était toujours possible, toujours une hypothèse valable. Tout pouvait l’entraîner vers la mort, un pas de côté, et tout était terminé, fini. Ses pas devaient être calmes, assurés, lents. Toujours précis, et réfléchis. S’arrêtant un instant, il observa le chemin qu’il venait de parcourir, tout en remettant le haut de sa veste de costard en place, et une mèche de cheveux derrière son oreille. Sa croix accrochée autour du cou, il la prit en main un instant et la regarda. En pleine réflexion. Un sourire se dessina sur son visage, sourire indéchiffrable, et il continua son chemin en laissant la croix retomber sourdement sur son torse.

    Il finit par arriver à un virage, une coudée que marquait ce chemin étroit. Resserrant sa poignée sur l’ancienne mallette noire de médecin, achetée probablement aux puces, ou aux enchères, qui l’accompagnait souvent, il avança encore plus lentement, pour éviter tout risque de chute. Aucun son ne s’échappait de son corps, sa respiration était calme et silencieuse. Il traversa la coudée sans trop de difficulté et se trouva sur une avancée dans a roche, creusée par Dieu sait qui, peut-être par Dieu lui-même pensa-t-il. Il arqua un sourcil. Une présence humaine en face de lui l’interpellait. Un jeune homme, d’une vingtaine d’années probablement, à peine. Que faisait quelqu’un ici ? À cet endroit si difficile d’accès ? Il s’avança vers lui, telle une apparition, le jeune homme devait être probablement aussi étonné que lui de le voir ici. Tendant la main vers lui, il le regarda, droit dans les yeux, se penchant légèrement en avant, la croix que son cou arborait pendant à la verticale.

    Vous rencontrer ici est aussi inattendu qu’agréable.
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Baby A. Stewart
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MessageSujet: Re: † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart †   † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart † EmptyMar 11 Juin - 16:06

J’hurle. Je cris. J’évacue.
Cette putain de frustration qui me noue la gorge, cette putain de colère qui brûle mes veines et cette tristesse, ce mal être qui écorche mon âme. Il n’y a que le silence qui fasse écho à ma longue plainte… Enfin le silence, non. La solitude oui. Les bruits ne manquent pas ici. Les vagues qui s’écrasent brutalement contre les falaises, le vent qui s’engouffre dans la moindre brèche, vacarme assourdissant de la nature dans lequel se perd rapidement ma détresse.
Je prends la première chose que je trouve, en l’occurrence, une pierre, pour la balancer aussi loin que je le peux. Je suis sa course, aussi longtemps que ça m’est permis, et quand elle se perd dans la mer, j’hésite. Oh ça ne dure pas bien longtemps, mais durant quelques secondes, j’hésite à suivre le même chemin. Un pas, un autre, et le troisième me conduirait en contre bas. Parmi les rochers et l’eau qui se déchaine.

Bah sautes Baby. Ce n’est pas pour ça que tu es venu ?
Non. Bien sur que non. Alors pourquoi ? Putain… ça fait chier… j’suis venu pour… j’sais pas moi. Être seul. Me vider l’esprit. Me changer les idées. Profiter du paysage tiens. Surement pas pour en finir. Ah… T’es sur.
Je me recule un peu du vide, et m’assois là, à quelques mètres du chemin escarpé que j’ai pris pour venir me perdre ici. Je me prends la tête entre les mains, poussant un soupir aussi long que le cri qui m’a échappé tantôt. C’est vrai ça, pourquoi je suis venu ici, plutôt que d’aller noyer mes neurones dans un verre d’alcool ? C’est ce que je fais d’habitude, et si ça ne marche pas à tous les coups, ça me file le mal de crâne nécessaire à anesthésier mon esprit.
J’suis pas venu ici pour mourir. Non. Ça fait trop mélodramatique, ça fait trop extrême. Ça fait trop Helen. J’ai l’impression d’être comme elle quand j’agis comme ça, et c’est très loin de me remonter le moral. Je ne veux pas être aussi taré qu’elle. Je ne veux pas faire ses erreurs. Je ne veux pas qu’on puisse dire que je suis bien son fils.

Je referme les yeux, et secoue légèrement la tête. Non… Non. Si je suis venu, c’est bien pour m’changer un peu l’esprit. C’est bien pour oublier que je ne sais pas où elle est, que je suis totalement paumé depuis que je suis arrivé ici, que ce n’est pas Hunter qui l’a abandonné, mais bien elle. Qu’il n’a jamais été le salaud bien con que je pensais qu’il était. Que je lui ressemble. Et qu’il n’y ait pour rien si je n’ai jamais été que son ombre. Une ombre dont il ignorait l’existence.
C’est pas sa faute, ce n’est pas celle de ma mère puisqu’elle est malade… C’est la faute à qui alors ?
J’sais pas Baby… Si on écoute ton père… C’est la tienne.
J’voulais penser à tout, sauf à lui. Sauf à ce connard, et son coup d’fil qui m’a tiré hors du canap’ que je squatte chez Ana. Ce foutu coup d’fil qui à eut tôt fait de consumer ma bonne humeur. Pourquoi, fallait il qu’il m’appel ? Pourquoi, fallait-il que je décroche ?
Parce que tu es con. Et que tu as eut l’espoir qu’il s’inquiète. Qu’il se demande où tu étais, et quand tu rentreras… T’es terriblement con Baby, quand tu redeviens le gamin qui n’attendais qu’une étreinte de son père alors que jusqu’à maintenant, il ne récoltait que des tartes dans sa gueule
.

STOP. Putain. STOP. Je fouille dans mes poches et sors mon paquet de clope pour m’en griller une. Ça n’aura sans doute pas le même effet qu’un bon verre d’alcool, mais ça m’occupera au moins les mains. Pendant ce temps, mon regard se perd en contre bas. Sur le vide. Les vagues. Une étendu d’eau qui, engloutira mon corps rapidement. Qui viendraient me chercher ici ? Qui viendra te chercher tout court Baby ?
Je tire sur la clope tout juste allumer, déglutissant la seconde d’après, jusqu’à sursauter la seconde d’après. Putain. Mais quel type sain d’esprit viendrait se perdre… Ici ?
Aucun… Surtout que vu comment il cause, il est loin d’avoir toute sa tête. Génial, j’suis au rendez vous des fous, et je ne le savais même pas. Comme quoi, le hasard fait bien les choses.
Je soutiens son regard après l’avoir détaillé de haut en bas, et longuement fixé la croix qui pendait à son cou. Et la mallette qu’il avait trainé juste ici. Génial. Juste… Génial, j’suis tombé sur un croyant… Ou un témoin Jéhovah…. Costume, croix, mallette… tout y est. Manque plus que la bible, tiens.

- Si vous l’dites. J’voudrai pas paraître malpolie
Tu parles, comme si tu en avais à foutre quelque chose. – Mais euh… C’est pas un peu hors de votre secteur cette zone ? Enfin, j’sais pas, mais généralement, c’est aux portes des maisons qu’vous frappez histoire de prêcher la bonne parole.
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Simon S.S. Schmerzberger
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MessageSujet: Re: † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart †   † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart † EmptyMar 11 Juin - 17:22

    Le jeune homme en face de lui semble méfiant, reste sur la défensive. Le jeune homme a une cigarette en note, un point positif qu’il note dans un coin de sa mémoire. Chaque information sur chaque personne croisée est intéressante à noter. Cela peut toujours être utile dans certains cas, il suffit de savoir les utiliser à bon escient. Le moindre petit détail peut avoir son importance. Un jour, une heure, une minute, une seconde où l’attention est baissée et on peut s’engouffrer dans la brèche. Il suffit de savoir attendre, être patient, et tout peut réussir. Il sent le regard du jeune homme posé sur lui, non pas qu’il trouve cela dérangeant, il a l’habitude de se faire dévisager de la sorte. Il aime avoir les regards sur lui, regardait les expressions du visage de celui qui le découvre pour la première fois, découvrir le dégoût, la rage, ou encore la peur s’afficher lentement sur le visage de l’autre. Voir les lèvres se retrousser, les pupilles se dilater, les sourcils remonter. Voir l’étonnement évoluer en crainte. Il apprécie de se faire détailler et scruter ainsi, il a vu le regard se perdre sur sa croix, un léger sourire, presque impossible à distinguer s’est affiché sur son visage, en coin. Il sait que cela déstabilise toujours un peu, pas de quoi s’en formaliser, après tout, il savait en choisissant cette voix que cela changerait le regard que les gens avaient sur lui, le regard qu’ils portent sur lui. Mais ce regard est particulièrement amusant et intriguant à voir. Il se sent ouvertement jugé, et très négativement. La religion ne plairait-elle pas au jeune homme ? D’habitude dans ces coins reculés la religion reste très présente et les prêtres sont souvent respectés.

    Il sent que le jeune homme ne lui serrera pas la main qu’il lui tendait, cela sera donc pour une autre fois, il ne faut pas forcer à venir vers soi ceux qui ne le désirent pas. - Si vous l’dites. J’voudrai pas paraître malpolie. le ton est cynique, presque moqueur. On voit bien qu’il cherchait justement à être malpoli, il veut être seul probablement, malheureusement il est hors de question que Simon s’en aille. Il n’en a ni l’envie, ni la raison. Ce n’est pas un jeune homme de cette trempe qui risque de le déstabiliser lui. Pas aussi facilement, pas aussi rapidement, et pas avec ce genre de remarque. – Mais euh… C’est pas un peu hors de votre secteur cette zone ? Enfin, j’sais pas, mais généralement, c’est aux portes des maisons qu’vous frappez histoire de prêcher la bonne parole.

    Un rictus s’installe sur ses lèvres, le jeune homme n’a pas tout à fait bien saisi qui il est. Il penche la tête sur le côté, franchement amusé par la situation. Prenant sa croix en main, il la regarde, posée sur sa main, avant de regarder le jeune homme, d’un regard presque paternel, rassurant, réconfortant. † Je crois que vous faites erreur sur ma personne jeune homme. Je passe la grande majorité de mon temps à accueillir des êtres qui se seraient perdus, au sein de mon Eglise, afin de les ramener dans la voie de Dieu. Le porte à porte n’est l’habitude que de différentes sectes plus ou moins condamnables. Je ne pense pas que ma communauté… la communauté de notre Seigneur Jésus Christ, soit de celles-ci. Qu’en pensez-vous ? † Il marque un temps d’arrêt, sa voix est calme et assurée. Il prend le temps de laisser le jeune homme réfléchir sur ce qu’il vient de dire et s’approche légèrement de lui, presque de manière imperceptible. Un sourire s’affiche sur son visage, sourire qui se veut rassurant.

    Il ne me semble pas que vous vous soyez présenté, ou peut-être ai-je mal saisi votre nom ?
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MessageSujet: Re: † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart †   † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart † EmptyMar 11 Juin - 18:05

J’aime pas Dieu. C’est généralement la première chose que j’répond quand on me demande si je suis croyant ou non. Qu’il existe ou non, je m’en moque un peu d’ailleurs… ce n’est pas vraiment mon problème, je laisse ce genre de dilemme aux hommes de science ou aux hommes de foi. Moi, je ne l’aime pas. C’est comme ça. Si il existe, il est sadique, il se plait à nous donner les moyens de faire quelque chose, mais nous l’interdit. Il nous met à porter de main ce qu’il refuse de nous donner, et si jamais on cède, on est puni. C’est cruel. Quel père ferait ça ? Le tiens Baby… Ouais, et on ne peut pas dire que ce soit un modèle dans l’genre. Et puis… j’sais pas. Pour moi il a sérieusement un problème de mégalomanie.
Je ne l’aime pas. Je ne le prie jamais. Je ne le loue jamais, et la dernière fois que j’ai foutu les pieds dans une Eglise, c’était un soir où il neigeait, pendant une messe, juste parce qu’il faisait trop froid dehors. Le blabla du prêtre, je ne l’ai absolument pas écouté. Je regardai juste la tête des pigeons qui ont finit par lui donner des tunes à la fin… Tin sérieux les gens, si vous avez trop de tune, moi j’vous en débarrasse sans problème.

Et puis merde, il fait chier lui. Qu’est ce qu’il vient foutre ici ? J’voulais être seul, avoir le loisir d’hurler, de crier, ou même de me balancer du haut de la falaise si l’envie m’en prenait. Ah… tu vois… Toi, ta gueule. Je soupire légèrement avant de tirer sur ma clope. Désolé, mais pour la politesse, aujourd’hui faudra repasser… Surtout que je suis obligé de me taper son monologue sur… Je ne sais même pas quoi, en plus. A vrai dire je m’en moque… J’suis focalisé sur son regard, que j’ai du mal à soutenir. Pas parce qu’il est effrayant, mais bien parce que j’ai toujours rêvé que mon père m’en adresse un de cette sorte. Mais ce n’est jamais arrivé. Alors que le premier fou venu me regarde comme ça…
Ma main qui ne tient pas la cigarette, se serre. Assez pour que mon ongles me rentrent dans la paume. Connard. Qui ? Lui ? Ton père ? Ou toi ? Sérieux. Ta gueule.

- Je laisse le soin aux différentes communautés de se juger entre elles. Et de savoir où elles se situent dans le condamnable. A moins que votre seigneur Jésus Christ, soit en mesure de vous le dire.

Putain… Je tuerai pour un verre là. Je le tuerai pour un verre, en prime de la solitude. Je suis dans un bled paumé, au milieu paumé, dans un lieu paumé… Quelle était le pourcentage de chance, que je croise le prêtre du coin ? Sérieusement. Si ça, ce n’est pas de l’acharnement, je ne sais pas ce que c’est. PUTAIN FOUTEZ-MOI LA PAIX. Toi, t’aurais du sauter tout à l’heure. A l’heure qu’il est. Tu reposerais en paix.
Quand il sourit, je détourne le regard, fixant un point dans l’horizon… Le sourire, son regard. C’est Trop. Je l’aurai supporté en temps normal… Si seulement il ne m’avait pas appelé ce matin. Peut être même que j’en aurai rit tiens. Peut être. J’en sais rien. Parce que son putain de coup de fil, bah je l’ai eut.
- Non… Effectivement, je ne me suis pas présenté. Je voudrai juste qu’il se tire putain… Juste ça. Est-ce que c’est trop demandé ? – Je m’appel Baby… Ah bon, et plus Tom ? C’est pas comme ça que tu te fais appeler maintenant… dès que tu te présentes, Jay, Irène et les autres… Pourquoi pas lui ? Monsieur n’est pas d’humeur à se faire passer pour le un type bien aujourd’hui ? Monsieur à comprit de quoi il était fait… Et qu’il n’avait rien du type bien ? Sérieux… Sérieux. Ta gueule.
Non… Effectivement… Aujourd’hui je n’ai rien de Tom, de cet homme qu’Ana à trouvé si gentil, si mignon… Si attachant. Non, aujourd’hui, je n’ai pas l’humeur pour, et adosser ce rôle, c’est… l’déshonorer. Aujourd’hui j’suis Baby. Le con. Assez pour partir à la recherche de sa mère. L’ombre de son frère. Le punch in ball de son père. Bref, rien de très glorieux.

Son nom à lui, je m’en contre fou. Je lui demande pas, je ne veux pas le savoir, et j’ose espérer qu’il aura suffisamment de bon sens pour ne pas demander à ce que je l’appel mon père.
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MessageSujet: Re: † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart †   † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart † EmptyLun 24 Juin - 16:00

    Un être humain est tellement faible. Un être humain se laisse si facilement approcher, si facilement déranger dans sa vie, dans son histoire. Un être humain reste trop facilement abordable, et rien n’est plus difficile de faire disparaître un parasite lorsque celui-ci a choisi sa proie, sa victime, la prochaine personne qu’il déchiquètera. Petit à petit. Morceau après morceau. Sans en laisser une miette, sans jamais oublier ne serait-ce qu’une partie. Il faut tout finir, tout goûter, tout détruire. Destruction d’une vie, d’un esprit, d’un être. Ne pas le laisser s’en échapper, ne rien laisser s’échapper.

    Le jeune semble déstabilisé. Il aime cela, il aime voir ce sentiment sur les visages des gens. Son regard se pose sur le visage du jeune homme, un œil dérive sur sa main, qui se crispe. Mal à l’aise. Sentiment de malaise. Toutes les réactions, les micro-expressions sont sondées, notées dans un coin de son esprit. L’habitude probablement. Une manie, surement. Explorer l’âme humaine, toujours comprendre, toujours chercher à comprendre l’autre, comprendre son fonctionnement, anticiper chacune des réactions à termes. Comprendre ce qui se passe dans la tête de l’autre, avant même que l’autre n’ait commencé à ressentir cette émotion. Vivre tout à travers les autres, vivre dans leurs esprits. Pour mieux s’en repaitre. Pour mieux déguster la vie.

    - Je laisse le soin aux différentes communautés de se juger entre elles. Et de savoir où elles se situent dans le condamnable. A moins que votre seigneur Jésus Christ, soit en mesure de vous le dire.

    Il sait qu’il le dérange, pas besoin d’être devin pour le comprendre. Son visage, son ton, ses gestes, tout le lui indique. Il dérange. Il n’est pas désiré. Comme souvent au début. On a peur, on ne veut pas accepter l’aide, la main tendue, on préfère se repaître dans sa solitude, se détruire, s’autodétruire, mourir, puis on est forcé. Obligé. D’accepter cette main, cette aide. A contrecœur. Mais on accepte, et le temps passe. On s’habitude aux choses, aux gens. Cette personne jadis détestée, on en devient proche, si proche, rien n’a de sens sans elle. La vie est un constant chemin entre une haine moribonde et un amour destructeur. Un sourire se dessine sur son visage. Ni moqueur, ni cynique. Un sourire, simple, si rare, vide de sens. Un simple sourire. Non croyant, non religieux, non respectueux envers les communautés religieuses, il y a quelque chose à tirer de ce gosse. Il pose son sac au sol et s’approche du jeune homme. S’asseyant à ses côtés, il se met à fouiller dans sa poche, discrètement, presque de manière non perceptible. Il en tire une cigarette, un briquet.
    - Non… Effectivement, je ne me suis pas présenté. Je m’appelle Baby… Sans en avoir l’air, il s’installe dans la vie de cet être qui lui est inconnu. Un simple nom le ravi, une simple parole, il se sent revivre. Cet instinct, cette volonté de s’immiscer là où on ne le veut pas. Etre le messie, le sauver. Simon le Sauveur. Son regard se focalise sur son briquet, le silence s’installe entre eux, il le laisse s’installer, comme pour que chacun s’habitude à la présence de l’autre à ses côtés. Ses doigts frottent nerveusement le briquet, une flamme s’élève. Il la regarde un instant, très rapidement puis en approche sa cigarette. Le bout s’enflamme, il la glisse entre ses lèvres. Aspire une bouffée de ce poison si aguicheur, de cette addiction sans nom. Le jeune homme ne lui a pas demandé son identité. Il ne veut pas avoir affaire à lui, c’en est d’autant plus intéressant.


    L’autodestruction est probablement plus condamnable que de placer son esprit dans la foi. Il ne s’agit plus pour nous ici de faire comme si tout allait bien. Nous savons tous deux que notre présence, ici, à cet endroit précis, n’est pas un hasard. Le vide devant vous vous attire. Il vous appelle ?! Vous aimeriez tant ne pas y résister, mais vous avez peur. N’est-ce pas Baby ?



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MessageSujet: Re: † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart †   † Listen, I am what lives inside every one of you † Baby Stewart † EmptySam 29 Juin - 13:25

Mais c'est qu'il se tape l'incruste ce con. C'est qu'il compte me faire chier encore un bon bout de temps, et jouer avec mes nerfs jusqu'à ce que je me décide à l'pousser du haut de la falaise. Ou que tu t'y jette de toi même, Baby. Toi... Sérieusement. Fermes. Ta. Gueule. Ce n'est vraiment pas le moment de venir tirer sur la corde. Je suis à court. Et d'humour. Et de patiente. Et d'une quelconque envie de rester calme. Alors putain. Ta Gueule.
Je referme quelques brèves secondes les yeux, histoire de ne pas me jeter sur lui et de le battre à mort quand il s’assoit à côté de moi. Rien que ça suffit à m'exaspérer. ça, et son putain de sourire. J'sais pas pourquoi, mais ce n'est pas le genre de sourire qui sied à tous ces connards de curée. Non, c'est plus le genre de mimique qui irait bien à un psychopathe. L'genre de sourire qui glace le sang, sans qu'on arrive à savoir ce qu'il a de dérangeant. T'es taré. Ca, ce n'est pas un scoop.
Je comptais qu'il se tire quand je lui aurai donné mon nom et omis de lui demander le sien. C'est pourtant clair comme message ? C'est pas le genre de sous entendu qui permet de clore une conversation en temps normal ? Visiblement, non. Visiblement, j'ai pas été assez clair.

J'ouvre les yeux et tire sur ma clope... Enfin le bout qu'il me reste. D'ailleurs, sitôt qu'elle s'éteint, j'en allume une autre aussitôt. Ce n'est pas ça que je rêve de fumer, mais la clope moins légale est rester dans mon sac, chez Ana. J'y ai pas pensé ce matin en partant... Faut dire aussi que j'ai pas réfléchi à grand chose. J'avais juste besoin de me tirer. Loin. Très loin. De tout. La seule personne dont tu veuilles t'éloigner, c'est toi. Ou ton père, j'arrive pas à savoir qui tu détestes le plus. Lui pour sa violence, la haine éternelle qui te voue... Ou toi, pour ta faiblesse, et l'amour que tu lui portes malgré tout, cet espoir qui ne meurt jamais, et qui attends, encore, encore et encore qu'il veuille enfin d'adresser un regard fier...
J'me perd tout seul dans les méandres de mon esprit, jusqu'à ce que la voix de l'autre connard me ramène sur terre.

Mais il sérieux ?! Sans trop que je m'en rende compte je me suis redressé, et éloigne de quelques pas. Mais qu'est ce qui ne va pas chez lui ? Bah quoi, c'est bien ce que tu ressens. Il a appuyé son doigt pile là où ça fait mal. Non. Non. NON. Je ne suis pas venu ici pour me jeter dans le vide ! Jamais. Et si un jour, j'avais envie de le faire, je n'aurai pas peur. - Écoutes. Je ne vais pas continuer de le vouvoyez alors que la seule chose qu'il m'inspire c'est une colère profonde. A moins qu'il ne soit que le malheureux qui paie pour ta mauvaise matinée. - J'peux comprendre qu'avec ta gueule, ça doit être assez compliqué d'aller à la sortie des maternelles pour que des petits angelots viennent t'astiquer le crucifix. Oui, à fond dans les clichés et les préjugés, un prêtre est forcement un pédophile. Youhou. - Mais c'est pas une raison pour venir me casser les couilles. Sincèrement, là, je ne peux pas être plus clair. Si avec ça il ne saisit pas le message, je ne sais pas ce qu'il me restera encore à faire pour qu'il percute. Sauf si, évidemment, il est belle et bien venu ici, me péter les couilles. - Alors, si, c'est le hasard, et non, je comptais pas m'jeter dans l'vide. Et quand bien même se serait l'cas, j'vois pas en quoi cela concernerait le p'tit curé de Caswell !

Je m'éloigne encore d'un pas en shootant dans le premier truc venu, en l’occurrence, un caillou. - Fais chier. ça, c'est plus pour moi, que pour lui. Quoique...

HJ: C'est un signe !! XD
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